le parcour vert('on repart sur quelque chose de plus leger)

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Le parcours vert

Courant sur l'herbe fraîche, prenant une bouffée de cette senteur de pluie, l'air soulevant mes cheveux court, je ferme les yeux en souriant. Je n'aurais peut-être pas dû fermer les yeux, pensais-je en rencontrant la terre, la tête, la première. Je me relève, moins souriante qu'avant, et retire la terre humide de mon visage. Je vérifie que je n'ai rien, et regarde ou est-ce que j'ai atterri. Reconnaissant l'endroit je m'allonge près du sol pleureur, dont les larmes effleure le sol paresseusement.

Le soir commence à tomber, je suis toujours dehors profitant de la nature autour de moi, tendant l'oreille, j'entends un oiseau piailler, un serpent siffler près de moi... J'ouvre subitement les yeux, et tourne très doucement la tête pour voir un magnifique serpent de couleur émeraude me regarder, je sens que mon cœur fait un sursaut. Je pense très fort être invisible, que je n'ai pas peur du serpent, qu'il ne va pas me mordre, est-il venimeux ? Non pas pensé à cela. Doucement, il part, je soupir de soulagement, et ris.

Je me dis qu'il faut peut-être que je rentre chez moi, mais regarder les étoiles s'illuminer est un spectacle pour mes yeux d'enfant. Fantastique ! Je souris, l'herbe que je caresse comme s'il s'était agi d'un animal. La lune dévoile un magnifique croisant, Le corbeau croassent, le regardant je murmure un merci, je ne sais pas à qui je le prononce, mais ce n'est pas grave, le murmure du vent semble me dire lui aussi merci, je souris et me lève à contre cœur. Prête à partir vers un nouveau monde, sans nature, avec des buildings qui m'étouffent et les racines coupées.

Je regarde une dernière fois le terrain vert avant que demain, il ne soit rasé pour en construire une grande maison qui restera inhabitée comme toute celle du village, m'on sourire s'évanouit pour redevenir quelque chose de froid, mon cœur se glace pour ne pas être blessé.
Je dis au revoir à une partit de mon enfance, et regarde devant moi une maison qui semble détruite, je remonte mes manches et la répare pour y loger mon âme d'adolescent, et qui sait un jour ma part d'enfance aura trouvé un autre terrain vert.

Les année passe et le temps a ternis mes pupilles. Mon regard creux, c'est voilé au fil des siècles. En ces prémices d'une nouvelle ère...Le rouge teintera le cœur de la seul et unique princesse de Cleve, tout comme le miens a été teinté du tiens.
La seul qui dans ce terrain vague offrit son nom à sa belle Œillet. Pourrais-je un jour voire où les Parques m'on rapatrier dans le fil coupé de notre avenir. Savoir si un jours je pourrais remêler les fils rouge de nos âme.
Ma cher amie je t'ai toujours aimé et c'est pour cela que je te confis ce poème en prose, tu sais bien mon amie que je ne suis pas bon en ces choses, mais j'essayerais de t'offrir les meilleur de mes composition pour que jamais tu n'es à regretter de m'avoir choisie parmi d'autre bel ami.

Au revoir, bien que tout deux on sait que ta dernière lettre était un adieux, j'espère te croisé dans ses stupide métro, que gêné on puissent se reparler...
Ta douce Bleuet.

l amours dans tout les termes du silence ( 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant