une serenade

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Les feuilles éparpillés devant iel, les sons s’entrechoquant dans une mélodie brinquebalante, les odeurs qui s’imprègnent sur ses vêtements malgré la fenêtre ouverte. Le violon coincé entre son menton et son épaule, la main tenant l’archet commencent doucement à bouger.

Un grincement, ce n’est pas de lui. Iel ouvre les yeux.

Iel reste figé devant la vue de son petit ami. Iel le regarde avec une expression entre la peur, la colère, la lassitude et l’amour. Du moins c’est ce que perçoit le violon de sa position. Iel le pose à côté de ses feuilles emplie de croche et de noir et de rouge, d’indication de jeux et de nom de grand classique.
Iel se relève.
Le violon ne révéra plus ça maîtresse, il est triste, iel jouait de lui comme s’il était un saint, un dieux.
Plus jamais iel ne le touchera avec douceur et dévotion, plus jamais il ne révéra ses yeux légèrement entrouverts et cette sensualité particulière quel avait lorsqu’elle entrait en transe.
Iel jouait et ce malgré les risque, iel l’avait choisi lui à la place de ces cigarettes, du cannabis, et de son petit ami méprisant.
 
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Le violon est revendu. Il a été racheté 7 jours après.

 
Ça propriétaire le regarda, il voyait de la crainte, à chaque fois qu'elle passait devant lui, elle le regardait avec une peur abyssale. Et puis un jour où le violon prenait un bain de soleil, elle le prit, commence à se positionner. Elle inspira un grand coup, et essaya de l’accorder puis d’en jouer. Après des heures acharnée, elle réussit à sortir un Oppening de Attack on titan et la bande son de Jack Sparow. Elle aurait pu continuer longtemps a joué, mais une femme habillée avec une robe moulante, le regard froid et indifférent, lui ordonna de lui jouer une sérénade ou bien elle lui enlèvera son violon.

Le violon senti sa violoniste se crisper.
Il tenta de lui aspirer sa confiance.

Elle inspira un grand coup et joua avec une telle émotivité, son jeu fragile se stabilisant pour donner une impulsion de vie. Mais pourtant elle fut coupée, la femme lui ordonna de jouer, pas de se donner en spectacle.

Le violon outré se demanda qui donc pouvait vouloir couper une sérénade.
La fille rejoua, c’était clinique, sans émotion, le violon n’en pouvait plus de ce traitement à la fin de la sérénade. La femme partit ravie. La fille s’effondra. Le violon posé sur le lit qui était à côté regarda sa jeune maîtresse tremblé la tête entre les genoux et entrecoupé de reniflement. Il aurait voulu être un enfant pour la serrer dans ses bras et la faire rire. Les jours suivant elle le sortit et joua dans les jardin publique, et tous les endroit en pleine air. Jusqu’à un jour ou bien habillé, elle l’emmena dans une salle de concert.

Elle joua froidement et fut décrite comme virtuose.

Elle rejoua avec émotion, elle fut traitée de débutante.

Le violon la regarda chuter se tenant au violon comme si c’était son seul rempart. « Tu es ma seule amie dans ce monde froid et clinique » dira-t-elle avant de jouer pour ce qui fut sa dernière fois. Une de ses compositions résonna dans la cellule d’or qui fut sa chambre.
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Le violon fut encore laissé seul. Délaissez dans une poubelle.
 

Il regarda d’un air morne un petit garçon.
Il avait les cheveux empli de nœud. Il pleurait à chaude larme. Il vit le violon sali par la confiture et autre. Il le prit entre ses bras et avec un bout de t-shirt le nettoya sommairement. Il le porta à son menton comme le faisait la violiste du parc et essaya de tirer un son comme le faisait la voisine.

En y repensant la voisine avait l’habitude de danser et jouer pour lui.

Il sourit puis joua, il retint une grimace. Il réessaya. Il l’emporta avec lui. Il alla voir le vieil apothicaire. Il lui demanda de sa voix calme et chantante comment jouer. Le vieil apothicaire prend le violon et montre comment en jouer…
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L’enfant grandit et le violon maintenant bien user repose dans un couffin. Parmi des milliers de trophées gagner lors de concours de violon, ou entre des photos du garçon devenant un homme son bouquet de premier violon en main.

Le violon les aima ses musiciens si particulier que la vie a abîmer.

C’était un amour particulier que seul.e.ae certain.e.ae musicien.ne.nae peuvent ressentir…
 

l amours dans tout les termes du silence ( 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant