44) Nouvelle joie

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Le lendemain, tes yeux étaient lourd. Cette nuit avait été longue et... Intense? Je suppose. Tu étais en tenue d'hôpital. Hisoka avait dû te rhabiller. Il s'était également habillé car il dormait habillé à côté de toi. On toqua à la porte en même temps. Tu relevas la tête et la porte s'ouvra doucement.

Devant toi se trouvait un ancien personnage. Tu ne t'attendais pas à sa présence. Il tenait un bouquet de fleurs dans sa main droite et un paquet cadeau dans sa main gauche. Ses yeux rouges se perdaient dans leur propre tristesse et son visage affiché un semblant de sourire mélancolique. Kurapika se tenait à l'entrée de ta porte, cette scène semblait improbable.

Kurapika : bonjour {TP}.. Je t'ai pris des fleurs et une boîte de chocolats. Ce n'est pas très original je sais mais je ne connais pas assez tes goûts pour autre chose

- C'est déjà une bonne intention de ta part

Son regard se tourna vers le joker allongé à côté de toi. Son sourire s'effaça légèrement mais aucune haine ne s'afficha dans ses yeux. Après quelques secondes il retourna son regard sur toi

Kurapika : j'aurai pu tuer quelqu'un pour ne pas voir ça avant, mais je réalise que c'est définitivement perdu, n'est ce pas?

- De quoi parles tu?

Kurapika : de toi

Un silence nostalgique se perdait dans la pièce. Son sourire mélancolique revenu sur son visage

Kurapika : je n'ai pas réussi à te conquérir n'est ce pas?

Il te regardait dans les yeux. Les larmes semblaient monter au coin de ses yeux rouges. Il semblait ne plus avoir espoir en rien.

Kurapika : je remarque que tu avais raison. Je suis un sombre idiot. J'espere changer ça

- De quoi parles-tu?

Kurapika : je viens te voir toi mais je ne prends pas le temps d'aller voir Gon qui est dans un sale état également. Je suis un horrible ami n'est ce pas?

- Es-tu toujours leur ami?

Ce silence pesant revint de nouveau avant que ce dernier ne chuchote un léger

Kurapika : je ne sais plus.

Il baissa les yeux, serrant plus fort le bouquet dans sa main

Kurapika : je ne sais même plus pourquoi je me suis obsédé de toi. Peut-être que je voulais gagner une manche contre ce sourire sur pattes. Mais j'ai compris que ça ne serait plus possible de gagner depuis hier. Au moins j'espère que vous avez passé une bonne nuit

- Tu insinue qu-que-

Kurapika : il n'y a aucun jugement pour ça. Je n'ai rien vu disons plutôt que j'ai compris que... Bref.

Il posa le bouquet et la petite boîte sur ta table de nuit.

Kurapika : Comment vas-tu?

- Je vais, c'est déjà un bon début. Pour le reste, je ne sais pas encore. Je suis tout ça de loin et tout me paraît irréel.

Kurapika : c'est normal. Disons que c'est arrivé du jour au lendemain

- Être en fauteuil roulant n'a jamais été une vie pour moi. Alors maintenant que je suis dedans comme ça.

Kurapika : ça ne te convient pas?

- À qui cela pourrait convenir?

Kurapika : pas grand monde. Mais des fois on a plus le choix.

- Je suppose que c'est vrai.

Kurapika : donc vous êtes.. Ensemble?

- Ça doit être bizarre mais Oui, nous sommes ensemble.

Kurapika : pourquoi tu ne me cries pas dessus. Tu aurai raison.

- Tu penses que je suis capable de penser à ça dans mon état?  Je suis juste heureuse de revoir des visages que j'ai connus dans cet endroit que je ne connais pas. Ça me rend heureuse de voir des sourires, que je ne les aimes ou pas. Et puis.. Tu as compris. C'est le plus important. Ce que j'avais à te dire je l'ai déjà dit. Alors je n'ai pas de rancune. Je comprends tes choix et tu as compris les avis.

Kurapika : comment peux-tu comprendre des choses que je ne comprends pas?

- Car je ne suis pas toi. J'arrive donc à avoir un avis neutre sur toi. Tu as juste été dicté par ton idée de vengeance. Elle a pris tant de place que tu n'as pas réussi à passer à autres choses.

Kurapika : et tu m'as ramené à la réalité

- Non je ne pense pas

Kurapika : je peux le dire car je ne suis pas toi. Je peux donc avoir un avis positif et non subjectif sur toi. C'est juste ce qu'il s'est passé.

Tu souris légèrement avant de regarder la fenêtre. Il y avait une grande tente dehors. Et de cette même tente sortait Gon, Kirua et Alluka. Ils semblaient heureux. Cela te faisait plaisir de revoir ces deux petits heureux. Ils avaient le droit de regouter au bonheur. C'est une bonne chose.

- essaie de leur dire bonjour au moins. Ce n'est pas Gon qui te rejettera.

Kurapika : je ne me sens pas légitime à leur sourire.

- ce n'est pas à toi de décider si tu y es légitime ou non mais s'il t'en donne c'est ton devoir de leur rendre.

Kurapika : je suppose que ce ne doit pas être faux. Tu dois vouloir les voir aussi non?

- Oui, mais j'attends que tu sois parti pour réveiller le Monsieur à côté de moi.

Tu le regardas un sourire aux lèvres. Il dormait toujours aussi peu qu'avant.

Kurapika : j'ai compris. Je vais te laisser du coup.

Il se leva et se dirigea directement à la porte.

POV de Kurapika

Il fallait que je parte maintenant. Il fera semblant de dormir tant que je suis là. Il ne veut pas me voir et c'est normal je suppose. Je reviendrais demain

{TP}: au revoir Kurapika

Surpris je me retournai vers elle. Elle me souriais.


....
Non,
Je ne peux pas expliquer ses mots ici.

- au revoir, {Tp}.

Je souris avant de repartir. Je ne reviendrais pas demain.

Ton POV

Hisoka : Il est parti?

- Oui, lève toi maintenant

Hisoka : quoi tu veux déjà que je parte?

- non mais j'aimerai voir Gon et je peux pas me lever sans ton aide

Hisoka : moi ça me dérange pas, je peux faire ça sans que tu partes en courant

Il embrassa ton front et ris.

- pourquoi je m'enfuierai pour ça?

Hisoka : certains le feraient car ça viens de moi

- Hisoka aller!

Hisoka : j'ai compris, j'ai compris. Je te lève.

Il rigola aussi tout comme toi. Les rires devaient s'éloigner dans le couloir car les gens souriaient aussi sans savoir pourquoi. Dans la tristesse de l'hôpital, cela fait toujours du bien d'entendre les rires des autres quand on ne peux pas rire de sois même.

Bon, 


Il est temps d'aller voir Gon.

~À suivre ~






Jusqu'à Mon Dernier Souffle {Hisoka x female reader}_finisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant