Personnages principaux :
Oliya : La petite fille de 7 ans, elle est maltraitée par ses parents, elle vie dans la misère.
Samuel Lariston : Protagoniste et albinos, il est le petit fils de Charles et Louise Lariston. Il a 27 ans et possède plusieurs propriétés. Il n'aime pas grand chose et n'est pas très sociable.
Charles Lariston : Grand-père de Samuel et mari de Louise. Il est l'un des hommes les plus influents au monde.
Louise Lariston : Grand-mère de Samuel et conjointe de Charles. Elle gère un orphelinat.
John : Un riche américain et collaborateur pour le projet de Charles.
Arnold Jr Deereik : L'ambassadeur des États-Unis il réside en france depuis 5 ans avec sa famille.CHAPITRE 3 : DÉDIÉ À SA DAME !
Sur un air de Charles Trenet - La romance de Paris, alors que tous s'esclaffent de bonheur, arrive la reine de la soirée. Sont présents à cette soirée ; les amis, la famille et quelques associés de Charles Lariston. S'ils se sont réunis, c'est uniquement pour cette dame, la raffinée, la distinguée conjointe de Charles Lariston. Elle s'appelle Louise Lariston et malgré son âge avancé, elle conserve une certaine fraîcheur. C'est sûrement dû à son sourire et sa simplicité dans la vie de tous les jours. Son époux a adressé cette fête pour célébrer l'anniversaire de sa dame, sa dulcinée. Elle est son rayon de soleil et ce soir, dans sa tenue, madame illumine le salon à elle seule.
L'américain ne peut s'empêcher comme tous ceux ici présents de la mirer, subjugué ou même plutôt de l'admirer car à un tel âge, garder un visage si juvénile en est presque surnaturel. Ses fines lèvres rosées, son nez pointu, ses yeux noisette et sa chevelure ondulée lui font rajeunir d'au moins 20 ans. Elle à l'air d'avoir dans la quarantaine. Tout le monde vient la voir et la salue. Son mari l'a rejoint et la fête commence.
On danse, on mange, on rit en éclat, les conviés sont considérés mais le seul qui n'a pas l'air à sa place se nomme Samuel. Assis sur un canapé en cuir, le conseiller de son grand-père lui raconte des anecdotes en pouffant de rire à ses propres blagues toutes aussi nulles les unes que les autres. Il porte un prénom assez particulier : Rabbi Hermel. Samuel regarde sa montre, cet homme le fatigue, quand va-t-il arrêter de déblatérer de telles inepties. Il s'impatiente, ses blagues l'énervent puis soudain en voyant Camille il se lève d'un bond et décide de l'aider à préparer la table pour le dessert.
John revient vers sa bien-aimée, lors de cette soirée il a eu le privilège de rencontrer l'ambassadeur des États-Unis, Arnold Jr Deereik.
Il la retrouve à côté du buffet près de la table à manger en train d'être dressée par les domestiques.
Un verre de vin rouge à la main, elle le déguste devant les photos de la famille Lariston. L'Américaine donne cette impression d'être ailleurs, pensive et peut-être même absorbée par ces photos. John l'observe quelques instants puis l'aborde.
Danielle, je viens de discuter avec l'ambassadeur, un homme plein de surprises... Danielle ?
Oui ?
Mais pourquoi es-tu figée devant ces photos de famille ?
Tu as vu l'albinos ? Ses traits, son visage, il a des traits de noir. C'est toi qui m'as dit qu'il est leur petit-fils. Où sont ses parents ? Ils ne viennent pas ?
Le surnommé "The Dog" de DC est soudain piqué par cette remarque. Durant ces deux heures, aucune allusion des enfants de Charles Lariston et sa femme n'ont été mentionnées. Qui plus est, Mme Lariston semble avoir une forte sensibilité. C'est son anniversaire, elle devrait parler de ses nostalgies, ses enfants, mais là, rien !
Garde ça pour toi. Le repas sera prêt d'ici une dizaine de minutes, une surprise a été préparée dans le jardin pour Mme Lariston. Allez, viens avec moi ! Ils vont regagner le reste des conviés et les hôtes dans le jardin à l'arrière du bâtiment. Un jardin imaginé comme dans ceux de contes pour enfants.