Personnages principaux :
Oliya : La petite fille de 7 ans, elle est maltraitée par ses parents, elle vie dans la misère.
Samuel Lariston : Protagoniste et albinos, il est le petit fils de Charles et Louise Lariston. Il a 27 ans et possède plusieurs propriétés. Il n'aime pas grand chose et n'est pas très sociable.
Charles Lariston : Grand-père de Samuel et mari de Louise. Il est l'un des hommes les plus influents au monde.
Louise Lariston : Grand-mère de Samuel et conjointe de Charles. Elle gère un orphelinat.
John : Un riche américain et collaborateur pour le projet de Charles.
Arnold Jr Deereik : L'ambassadeur des États-Unis, il réside en France depuis 5 ans avec sa famille.Chapitre 14 : C'EST VRAI OU CEST FAUX ?
Madame Louise ! Madame Louise ! S'écrit Camille, Samuel est vivant !
Louise écarquille les yeux, regardant pantois sa domestique. Sur son visage se lit un fort désir d'espérance, comme une flamme d'espoir prête à jaillir. Hélas, le doute la canalise. C'est trop beau pour être vrai. Et pourtant, dans le regard de cette femme se trouve une ardeur implacable, pleine d'assurance, une joie immense. Madame Lariston accompagnée de sa fille demande instinctivement : Où est-il ?
Hôpital de la Jouvence ! Dix-huit octobre mille neuf cent cinquante cinq. Ce matin, une bombe médiatique fait surface dans tout Paris. Tous les médias de la capitale accourent aux portes de l'hôpital. Trois brigades de police surveillent l'endroit sous le commandement du major et bloquent l'accès à l'entrée des différents journalistes et de tous types de curieux.
Depuis deux semaines le multimilliardaire Charles Lariston est accusé de complicité de meurtre. Un scandale qui suscite un fort engouement auprès de la presse internationale. Un meurtre familial dans l'une des plus riches familles au monde, cela a de quoi faire jaser la société pendant des semaines au profit des journaux. Risquant la prison et actuellement en instance de procès, Monsieur Lariston se retrouve pris au piège des deux Américains, John et l'ambassadeur des États-Unis. Si ces journalistes sont présents devant l'hôpital c'est à cause de cette bombe médiatique surprenante, le petit-fils de Monsieur Lariston, albinos, ancien soldat et déclaré mort depuis des semaines, serait en réalité vivant dans cet hôpital.
Sortant avec empressement d'une voiture de police, à peine arrivée devant le lieu, Madame Louise suivie par le conseiller Rabbi, se fraie un chemin parmi la foule pour entrer. La police les aide, bousculée de toutes parts.
Madame Louise et le conseiller Rabbi sont immédiatement pris en charge par le directeur de l'établissement et il les emmène devant la salle d'opération où il les informe de la présence de Samuel Lariston. La grand-mère qui se retenant avec force de ne pas extérioriser sa tristesse ou joie car en faîte, ne sachant dans quelle émotion avoir, se garde de retenir ses larmes. C'est tout de même fou se dit-elle, d'avoir enterré la chair de sa chair puis d'ensuite apprendre qu'il est toujours vivant. Et surtout d'avoir eu à faire ses adieux à cet être proche qui, seul, attendait qu'on le retrouve. Elle se sent fautive d'avoir pensé à tourner la page. Mais voilà, ils disent qu'il est vivant. Il est vivant ! Enfin, c'est ce qu'ils disent, mais est-ce vrai ? Est-ce qu'ils ne se sont pas trompés ? Elle veut le voir de ses propres yeux, elle désire regarder les traits de son visage et affirmer que c'est bien lui.
Sa fille la rejoint étant partie un peu plus tard. Elle l'agrippe comme pour la rassurer que sa mère peut compter sur elle. Le directeur, épaulé par la gardienne, fait venir les ambulanciers ayant secouru Samuel. Rabbi demande qu'on leur fasse rapport de la situation. Madame Louise l'interrompt et désire qu'on lui dise comment va Samuel. Le directeur répond d'un ton calme et rassurant :