Personnages principaux :
Oliya : La petite fille de 7 ans, elle est maltraitée par ses parents, elle vie dans la misère.
Samuel Lariston : Protagoniste et albinos, il est le petit fils de Charles et Louise Lariston. Il a 27 ans et possède plusieurs propriétés. Il n'aime pas grand chose et n'est pas très sociable.
Charles Lariston : Grand-père de Samuel et mari de Louise. Il est l'un des hommes les plus influents au monde.
Louise Lariston : Grand-mère de Samuel et conjointe de Charles. Elle gère un orphelinat.
John : Un riche américain et collaborateur pour le projet de Charles.Arnold Jr Deereik : L'ambassadeur des États-Unis, il réside en France depuis 5 ans avec sa famille.
Chapitre 18 : LA FORÊT DE L'HAUTIL !
Minuit neuf, le lendemain, à cette heure précise, est enregistré un certain appel dans le centre de police de Cergy Saint-Christophe. Le lieutenant Constance Yanault prévient son supérieur, le commissaire. Quelques minutes après, les deux officiers dans une voiture de fonction ; une Citroën 4CV de couleur noire et blanche, se dirigent à toute allure, gyrophares allumés en direction de l'adresse indiquée. La forêt de l'Hautil. Quatre escouades de la brigade les suivent à bord de six autres voitures et un fourgon de police ; une Renault Type H en tôle ondulée.
Sous une effroyable pluie marquée par une tempête s'abattant sur une grande partie de la région parisienne, le commissaire à côté du lieutenant conduisant, donne ses instructions. Munie d'un micro relié à sa radio, il se fait écouter par l'ensemble des unités qui le suivent. Chacun d'eux se doit de rester en alerte maximale car cette tempête qui souffle sur toute la région ne présage rien de bon et ne va en aucun cas améliorer les conditions requises pour leur travail.
Les ambulanciers les suivent de près, informés du drame par le commissariat.
La veille, le commissaire est revenu au poste de police après avoir accompagné Monsieur Lariston et un colonel de l'armée française en prison. Ces trois-là devaient converser avec le père de la portée disparue. Le commissaire de retour au poste fut pris d'un grand étonnement. Il trouva ceux du service de nuit décontractés, l'air de rien, bavards. À l'image de son cher et fier second, le lieutenant Yanault, ils s'amusaient en s'imitant les uns les autres.
Après s'être fait corriger correctement par le commissaire, les policiers se remirent à leurs tâches. Classer les enquêtes, les dossiers des délits mineurs comme majeurs, monter les nouveaux bureaux reçus ce matin... tous trouvèrent quelque chose à faire. Il en fut ainsi pour le lieutenant désormais assis à son bureau avec un faux nez rouge que lui avait trouvé son supérieur. Puisqu'il voulait faire le mariole, il eut enfin l'autorisation, bien que cela soit plus gênant qu'autre chose.
À ce moment, on venait d'entrer dans la vingt-troisième heure de la journée. Puis enfin, vint minuit neuf. L'un des téléphones sonna comme tant d'autres, provenant du centre de réception d'appel. Un des réceptionnistes décrocha et se présenta comme à ses habitudes. << Poste de police Cergy Saint-Christophe, bonsoir >> La personne au bout du fil répondit mais les bruits extérieurs et la très mauvaise liaison rendait leur échange difficile. Le réceptionniste s'excusa << Comment ? Je ne vous entends pas >> L'appelant s'impatienta à force de se répéter et se mit à crier afin de prendre le dessus sur les bruits extérieurs. Le réceptionniste tilta sur trois mots ; le corps de ? Il laissa un temps d'attente écoutant ce que l'inconnu lui racontait tandis que ses collègues prêtèrent subitement leur attention à son échange. Brièvement informé, le commissaire reprit la communication. À peine a-t-il eu le temps de se présenter que soudainement ses yeux s'écarquillèrent, un enfant sans-abri affirma cette chose ; On a retrouvé Oliyah !