chapitre 8 : FISSURE !

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Personnages principaux :
Oliya : La petite fille de 7 ans, elle est maltraitée par ses parents, elle vie dans la misère.
Samuel Lariston : Protagoniste et albinos, il est le petit fils de Charles
Lariston. Il a 27 ans et possède plusieurs propriétés. Il n'aime pas grand chose et n'est pas très sociable.
Charles Lariston : Grand-père de Samuel et mari de Louise. Il est l'un des hommes les plus influents au monde.
Louise Lariston : Grand-mère de Samuel et conjointe de Charles. Elle gère un orphelinat.
John : Un riche américain et collaborateur pour le projet de Charles.
Arnold Jr Deereik : L'ambassadeur des États-Unis il réside en France depuis 5 ans avec sa famille.







CHAPITRE 8 : FISSURE !

Vingt minutes se sont écoulées depuis le début de la crise de Madame Louise Lariston. On l'a placé sur la terrasse pour l'aider à prendre l'air afin de mieux respirer. Grand-mère est une personne fragile mais elle a connu la guerre, deux guerres même ! Pourtant, à devoir se terrer sous les décombres des villes détruites par l'invasion Nazi, cela lui a laissé des séquelles sur son corps. Elle est belle et ravissante mais ses poumons commencent à la lâcher. La pression de tout à l'heure l'a asphyxié.

Camille et sa mère se sont dirigées avec Samuel portant Louise sur la terrasse afin qu'elle reprenne plus facilement son souffle. Cela fait vingt minutes qu'ils la surveillent, son médecin ne devrait plus tarder.

Charles est resté dans le salon à se morfondre, il a voulu s'occuper de sa femme mais elle l'a rejeté. Il a menti à sa femme sur la cause de la mort de leur fille. Louise lui en veut mais c'est normal après tout ! Quand Charles y pense, pendant des années il s'est habitué à lui mentir et au bout du compte il ne trouvait plus cela choquant. Maintenant que tout a été découvert... maintenant il se sait coupable. Le jugement est irrévocable, il n'y a rien à redire. Comment plaider sa cause ? C'est comme si sa conscience venait de se réveiller, comme si désormais il se rendait compte qu'il n'aurait jamais dû mentir à sa femme. Le sentiment de culpabilité est tellement fort qu'il ne peut le supporter. Vraiment, c'est trop difficile !

Charles aime sa femme. Il ne l'a jamais trompé avec une autre femme. Depuis les classes du collège il l'a aimé et cela n'a jamais changé. Oui, c'est vrai qu'il lui a menti mais c'était pour le bien de Louise, parce qu'il l'aime. Charles voulait la protéger. Qui peut imaginer dire à Sa femme que leur petit dernier a tué sa sœur ?

Comment pouvoir expliquer ça ? Comment pouvoir vivre avec ça ? Il cherche tant bien que mal à se justifier afin d'apaiser sa conscience mais hélas, cela est vain. Sa faute est immense. Comment plaider sa cause ? Il est coupable, le jugement est irrévocable !

Lucas le regarde sans dire un mot, son cœur est noir et lourd de colère. John et l'ambassadeur se sont éclipsés dans le couloir d'à côté, l'ambassadeur voulait toucher deux mots à John. Rabbi reste avec Charles et des domestiques sont aussi présents au salon. Rabbi est un ami de très longue date, le voir dans un tel état le choque et puis... comment a-t-il pu mentir comme ça à tout le monde ? Ce n'est pas un petit mensonge, là il s'agit d'un meurtre et même si c'était involontaire, comme peut-on mentir là-dessus ? Rabbi se sent tellement déçu de son ami.

Quelqu'un toque à la porte d'entrée, c'est le médecin. Un majordome lui ouvre la porte et l'emmène près de Louise. Dans les couloirs, le médecin croise deux hommes, L'ambassadeur et John. Ces deux hommes sont en désaccord.

Ne jouez pas au saint avec moi Monsieur l'Ambassadeur ! Vous saviez parfaitement que cela allait détruire cette famille.

Oui j'en suis conscient mais vous, vous allez beaucoup trop loin.

Les rats des villesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant