Il y a ce livre que Neve adorait - le Petit Prince. Je n'étais pas particulièrement fan de base, mais il y avait un passage qui avait retenu mon attention : celui des champs de blé.
« Tu vois, là-bas, les champs de blé ? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m’auras apprivoisé ! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j’aimerai le bruit du vent dans le blé...
[...]
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure du départ fut proche :
— Ah ! Dit le renard... je pleurerai.
— C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise...
— Bien sûr, dit le renard.
— Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
— Bien sûr, dit le renard.
— Alors tu n'y gagnes rien !
— J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. »
Et plus tard je compris qu'avec Neve j'avais tout gagné, que nos histoires subsisteraient, que j'aurais toujours son rire qui résonnerait dans un coin de mon cœur, quelque part dans les champs de blé.
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Grandioses
RomanceAlia est perdue dans cette immensité qu'est la terre ; Neve peine à s'y complaire. Alors elle décident de fonder un palais d'éther, dans leur propre monde, né d'une rencontre explosive. Un big bang à leur échelle.
