[Fanfiction Prison Break]Comment tomber amoureuse d'un criminel ?

Episode 77 : Le regard qui en dit loin

POV de Sam - 

Badam, badam...

Je n'entends que le bruit de mes battements de coeur dans la salle ou Sara y travaille seule, d'habitude. Ce matin, elle n'est pas là et John  Abruzzi s'approche de moi avec un pas menaçant et un regard froid puis glacial. J'avale ma salive et mon dos se cogne contre l'un des tiroirs de mon bureau adoption. Ma main touche le tiroir en question et je referme doucement le tiroir sans faire un bruit pour éviter le moindre bruit. 

John se tient en face de moi et il me touche ma mèche gauche. Je ferme quelques instants les yeux et il touche mon pouls avec l'aide de ses deux doigts. Il me sourit. Se décalant un peu vers la gauche, John ne me quitte pas du regard et relève doucement mon menton, dignement. Ses gorilles ne sont pas avec lui et je ne comprends pas. Il me semble que je l'ai déjà vu hors de la prison et d'un regard défiant Abruzzi, l'abruti me parle avec un timbre neutre et amère. 

-Respire, gamine. Tu n'as pas avoir peur de moi sauf si tu me cherches des noises sur mon chemin sur la rédemption avenir, compris ? Je sais que tu magouilles avec gueule d'ange et son frère. Enfin, je dis ça, mais je dis rien du tout. Me dit-il, dans un souffle long et vite, tu sais, tu es dans un sale draps, minette. Ici tu n'es pas en sécurité et encore moins si tu es visée par des criminels. 

Je toussote et il me jette la bouteille d'eau qui se trouve vers le bureau de Sara. Méfiante, je le bois car je m'étouffe un peu à cause de la pression et des divagations de cet homme mafieux.  Une fois que j'ai bu l'eau fraiche, je pose la bouteille vers ma droite et je m'approche de lui en fronçant du regard.

-Vous vous faites des idées en ce qui concerne gueule d'ange et son frère. Je suis ici pour aider Sara, c'est tout. Je m'en fiche d'eux et de tout ça. Dis-je, en essayant de cacher mes émotions devant cet homme scrupuleux, de plus, je n'ai pas peur de vous !

-Si, tu as peur. Ton pouls bats très vite et tu paniques totalement. Tu ne survivras pas longtemps ici ma belle. Tu as l'âge l'une de mes filles, tu auras ma protection, si tu bosses un peu pour moi. Tu ne vas pas t'en sortir toute seule ici dans ce monde de brute et T-Bag va te faire du mal. Tot ou tard selon la rumeur, minette. Si, tu veux quitter cette ville maudite tu ne vas pas y arriver toute seule, crois-moi. 

-Je ne vois pas de quoi vous parlez ! Abruzzi, en plus, je ne peux pas partir d'ici car je suis surveillée à l'extérieur et j'ai quelques soucis de mon coté. Je me sens en sécurité qu'à cet endroit, pour te dire. Bref, ça ne vous regarde pas ! Lâchez-moi....

Il me tient fermement la main et je tremble. Je gémis de douleur car j'ai encore une blessure récente vers mon dos. Il peut sentir l'odeur du sang aussi et me lâche prise.  Mon coeur s'accélère encore car mon téléphone sonne et je sursaute pour la énième fois de la matinée. 

-Si, tu ne dis rien du tout, je ne peux pas t'aider ma belle.

-Je n'ai besoin de rien et de personnes ici. En plus,  j'ai un loyer a payer à la fin du mois et ce job, j'en ai besoin. Même si, cela n'est pas facile tous les jours.

Il me sourit, sarcastiquement.

-Tu ne peux pas te voler la face, éternellement. Que va dire gueule d'ange et Lincoln ? Hm ? M'enfin, ce ne sont pas mes problèmes, je veux que tu guérisses ma plaie qu'à fait un détenu, c'est ton job, non ? Me menace-t-il, soudainement. 

Je fais volte-face. Je me dirige machinalement vers l'armoire a pharmacie et je prends la trousse de secours délicatement dans mes mains. Je soupire. J'ouvre la trousse et je prends un pansement et du désinfectant pour soigner la plaie vers son avant-bras. Il se laisse faire malgré quelques grognements à cause de l'effet de l'alcool du produit. Il me tire un peu les cheveux mais je ne crie pas. 

Une fois que j'ai finis de soigner sa plaie, je mets le pansement horizontalement et je le plie bien. Une fois terminée, il me lâche les cheveux et je peux me décaler un peu vers la droite. Tandis que je range mes affaires Abruzzi s'approche de moi et me susurre quelque chose a l'oreille qui me fait froid dans le dos. Je peux sentir sa main sur mes cotés et il me serre un peu, fortement. Car il sait parfaitement que je mens sur mes blessures ressente que j'ai eu par quelqu'un de l'extérieur. 

Un silence s'installe dans les lieux....