Chapitre 11 : Bonnes et mauvaises nouvelles

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-Eh, Stéphane !

-Oh, salut Marc.

-Qui était cette femme ?

-Quoi ? Ah, c'est une amie.

-Elle à l'air jeune.

-Bah pas si jeune pourquoi ?

-On dirait une élève, elle me dit quelque chose.

-Ah oui ? Et pourquoi ?

-Je crois que c'était une ancienne élève de mon collège. Ophélia je crois.

-Ah oui ? Bizarre.

-Oui, vraiment.

-Ahah, bon à demain Marc.

-A demain.

Il rouvrit la porte et rentra à l'intérieur.

-Ophélia ?

-Oui. Dit-elle du fond de l'appartement.

-Tu est où ?

-Dans la salle de bain pourquoi ?

-Je dois te parler, c'est important.

-D'accord, j'arrive.

Elle rangea sa brosse et alla dans le salon.

-Dis-moi, tu connais Marc ?

-Il ressemble à quoi ?

-Grand, cheveux grisâtres, barbe épaisse.

-Oui, c'était mon professeur de français pourquoi ?

-Il se doute de quelque chose.

-Quoi ? Mais il m'a reconnu.

-Oui.

-Merde, merde, pourquoi ?

-Je ne sais pas quand il l'a remarqué, je crois qu'ils nous a observé.

-Putain de merde, comment on va faire ?

Stéphane s'inquiéta, Ophélia commençait à trembler et à pleurer.

-Eh, ça va ?

-Je, non, pas trop.

-Viens t'asseoir. Elle fit deux pas quand elle tomba, Stéphane se savant pas quoi faire sortit en trombe de son appartement et toqua à la porte de son voisin, Marc.

-Qu'est-ce qu'y t'arrive ? Tu as l'air inquiet.

-Viens vite, s'il te plait, je ne sais pas quoi faire !

Marc se dépêcha d'entrer et la vit allonger par terre, elle devenait bleu. Il se mit à genoux et prit sa main pour prendre son pouls.

-Eh, Ophélia, tu m'entend ? J'avais raison quand je disais que c'était Ophélia, pourquoi me l'as-tu pas dis ?

-Je, je ne voulais pas, s'il te plait, aide-moi.

-D'accord, calme-toi, pourquoi elle est tombé ?

-Elle a commencé à faire une crise d'angoisse et je lui ai dit de venir s'asseoir mais elle est tombé et j'ai vu qu'elle commençait à devenir bleue.

-D'accord, ramène-moi sa Ventoline s'il te plait.

Il courut dans la chambre et chercha sa Ventoline. Elle n'y était pas, elle était sur le meuble de la salle de bain. Il la prit et alla au salon.

-Tiens, elle est là.

-Ophélia ? Quand je te dis s'aspirer, tu aspire d'accord ?

Elle émit un léger hochement de tête et se laissa faire, des larmes dégoulinait le long de ses joues et elle tremblait.

-Aspire et expire. C'est bien, allez une deuxième fois. Aspire et expire. Parfait. Tu peux te lever ?

Elle lui tendit une main qu'il prit et la dirigea pour s'asseoir au canapé.

-Pourquoi à tu fais une crise d'angoisse ?

-Stéphane m'as dit que peut-être tu savais et j'ai stressée.

-Tu sais, ça ne sert à rien, je ne juge pas.

-D'accord.

-Bon je vais vous laisser, à demain.

-A demain.

Marc sortit et retourna dans son appartement.

-Ça va mieux ?

-Oui, merci de l'avoir appelé, il sait comment gérer, j'en avais déjà fait pendant ces cours de l'année dernière.

-D'accord, du coup on regarde tes résultats ?

-Oui, ils sont posés sur la table de salle à manger.

-D'accord, ne bouge pas.

Il revint avec une grande enveloppe. Il s'assied et sortit les papiers qu'il mit au milieu pour qu'ils puissent les lire ensemble. Après quelques minutes de calme et de silence, les deux se regardèrent et se prirent dans les bras.

-Tu as vu ? Tu commences à gagner contre ces maladies.

-Oui, c'est génial, c'est surtout grâce à toi.

-Il te manque 5 kilos et tu es dans la courbe, donc tu auras déjà vaincu une maladie sur les deux.

-Oui, mais regarde, mon asthme à augmenter.

-Oui, c'est vrai, il a augmenté de 5%. J'ai de la chance que tu es appelé Marc, tu m'a encore plus stressé quand je t'ai vu partir en courant.

-Je suis désolé, je ne voulais pas, dit-il en passant son bras autour de son cou.

-Ça n'est pas grave, on mange quoi ? Je commence à avoir faim.

-Il reste des paquets de gnocchi si tu veux.

-Oui ça me va.

Il se leva et sortit les paquets du frigo.

-Ils sont au cheddar, ça te va ?

-Oui, merci.

-De rien.

Il prit un fait-tout ou il mit du beurre et la mise sur le gaz. Une odeur de fromage sortit du fait-tout quelques minutes plus tard.

-C'est prêt.

-Super, je commençais à avoir vraiment faim.

-Et ben sa tombe au bon moment. 

Un amour interditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant