Chapitre 20 : Le lycée

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Ophélia dit à tout à l'heure à son frère et sortit de l'appartement par la porte arrière pour aller au lycée sans que personne ne sache qu'elle sorte de cette appartement. Nataniel attendait juste devant le portail.

-Eh ! Nataniel ! Dit Ophélia en faisant un grand geste de la main.

-Oh, Ophélia, comment tu vas depuis vendredi ?

-Je vais très bien et toi ?

-Ça va aussi, tu as fait quoi ce week-end ?

-Oh, rien d'intéressant et toi ?

-J'ai passé un week-end avec une amie du collège, j'ai dormi chez elle.

-Oh cool alors, tu as du bien t'amuser.

-Oui, nous avons fait une soirée avec pleins d'amis.

-Ouah, la chance.

-Oui, en plus Cassy à ramener les bouteilles et Matt les cigarettes.

-Oh, elles doivent être bien vos soirées.

-Oui, très bien, on rigole bien même si à la fin de la soirée on est torché.

-Ahah, oui c'est sûr, je n'ai jamais été invité à des soirées comme ça, et de toute façon c'est trop tard maintenant, je ne peux plus.

-Ah oui, et pourquoi tu ne peux pas ?

-Je, comment te dire.

-Allez dit, je ne te jugerai pas.

-J'attends un bébé.

-Quoi ? Trop bien ! Pourquoi tu me l'as pas dit plus tôt ?

-Je l'ai appris ce week-end.

-Ah d'accord, et tu sais si c'est une fille ou un garçon ?

-Non, pas encore, je le sais demain.

-D'accord, et qui est le père ?

-Tu ne le connais pas.

-Il à quelle âge ?

-Il à 30 ans. Dit Ophélia en baissant le regard.

-Et tu sors avec ?

-Non, plus maintenant, je l'ai quitté en juillet, il me forçait à coucher et me frappait.

-Ah, mince, je suis désolé pour toi, je ne savais pas.

-Pas grave, ne t'inquiète pas.

-Si tu le dis, viens le portail vient d'ouvrir.

-D'accord, attend moi.

Les deux filles rentrèrent en parlant du bébé.

-Tu est à combien de mois ?

-Bientôt 5 mois, c'est pour ça que je ne peux pas avorter.

-Ah d'accord, et tu as déjà dû avorter dans le passé ?

-Oui, une fois, c'était l'année dernière.

-D'accord, tu ne le voulais pas si j'ai bien compris.

-On peut dire ça, c'est surtout que je ne voulais pas que l'enfant vive avec un père comme Marc. Il est trop violent.

-D'accord, je comprends. Mais ce bébé vient de Marc ?

-Oui, mais jamais l'enfant ne le verra, je lui interdit, j'ai trop peur qu'il lui fasse du mal.

-Je comprend, mais tu es prête à être maman au moins ?

-Non, pas trop, mais je ne veux pas l'abandonner, il a besoin d'une mère.

Un amour interditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant