Un amour interdit

Chapitre 16 : viré

 Elle referma son livre et alla se cacher dans le placard de l'évier, il y avait une petite fente ou elle pouvait légèrement voir ce qui se passait. Plusieurs coups se firent entendre avant que la porte ne s'ouvre d'un coup. Ophélia mit ses deux mains devant sa bouche pour éviter de se faire entendre.

-Ophélia chérie, sort de ta cachette.

Elle le regarda se balader dans le salon, la salle à manger et la cuisine en ouvrant tous les placards susceptibles de pouvoir faire tenir une personne dedans. Elle le vit ouvrir assez vite les placards comme s'il la cherchait vraiment. Stéphane avait sa musique à fond donc n'entendait rien de ce qui se tramait dans le salon. Les minutes passèrent jusqu'à ce qu'il ouvre le placard sous l'évier. Ophélia ne put retenir un cri de peur.

-Te voilà, enfin. Dit-il un sourire montant jusqu'au oreille.

Elle resta tétanisé au fond du placard n'osant rien dire. Il se mit à genoux et la tira par le bras gauche.

-Lâche moi de suite !

-Bouh, tu as peur ?

-Oui, tu me fais peur Marc.

-pourtant tu n'avais pas peur de moi quand je t'éclatais.

-Ah, tu crois ça ?

-Oui, j'y crois.

-Et de ton chère petit Stéphane, tu n'en as pas peur hein ?

-Non, lui au moins j'ai confiance en lui.

-Je suis sûr que tu as déjà baisé avec lui, de toute façon tu es une pute.

-Ça ne te regarde pas ! Maintenant laisse-moi tranquille.

-Jamais, je te veux pour moi. Je t'aime Ophélia.

-Moi je ne t'aime plus, laisse-moi faire ma vie tranquille avec Stéphane.

-Mais oui, je sais que tu sors avec lui que pour son argent, tu as et sera toujours une conasse.

-Arrête de m'insulter maintenant !

-Pourquoi ? Sa t'amuse pas ?

-Pas du tout même.

-Mais bien sûr.

Il prit le téléphone de Ophélia poser sur le canapé qu'il jeta par la fenêtre.

-Mais tu es fou ! Dit-elle.

A ce moment Stéphane sortit de la salle de bain et alla au salon.

-Tu fais quoi chez moi ?

-Je viens récupérer ce qui m'appartient.

-Et qu'est ce qui t'appartient ici selon toi ?

-Elle.

Il montra Ophélia et la prit par le bras.

-Je ne vois pas d'où elle t'appartient, elle ne sort plus avec toi à ce que je sache.

-Et ben maintenant si.

Il prit le bras de la jeune fille et commença à se diriger vers la porte d'entrée qui était resté grande ouverte. Des élèves qui passaient pour aller à l'internant étaient restés bouche-bée par la scène qu'ils avaient vu juste avant. Un élève courut vite vers le lycée, il allait prévenir le directeur comme pensa Ophélia, enfin c'est ce qu'elle espérait. Elle se débattait contre Marc qui lui serrait fort le bras pour éviter qu'elle ne s'échappe. Le directeur arriva en courant et monta les escaliers quatre à quatre.

-Que se passe t'il ici ? Un élève est venu me voir en disant qu'il avait entendu quelqu'un crier ? Marc ? Que faites-vous ici ?

-Je viens récupérer ce qui m'appartient.

-Vous lui avez volez quelque chose Stéphane ?

-Non, non rien du tout.

-Alors que vient il récupérer ?

-Je viens récupérer Ophélia. Dit-il en rigolant.

-Comment ça la récupérer ?

-C'est ma petite amie, pas celle de Stéphane.

-Est-ce vrai Ophélia ?

-Non il ment, je vous jure que je ne suis avec lui.

-Marc, lâcher cette jeune fille.

-Jamais. Il commença à courir vers la porte avant que le directeur ne l'arrête en l'attrapant par le derrière du T-Shirt.

-Maintenant, vous allez lâcher Mlle Greengrass et préparer vos valises, vous êtes virés pour état d'ivresse dans mon établissement.

-Quoi ? Mais je n'ai pas bu.

-Bien sûr, vous sentez la Vodka à mille kilomètres.

-Roh j'ai juste bu un peu.

-Un peu ou toute la bouteille ?

-Hum, peut-être la moitié.

-D'accord, vous êtes vraiment viré, pas que pour l'alcool, pour être rentré sans autorisation chez un collègue et pour avoir essayé de kidnapper une mineure.

-Quoi ? C'est une blague ?

-Non, en rien du tout, maintenant sortez de cette appartement et ne revenez plus jamais ici.

Il sortit de l'appartement en insultant tout le monde et retourna dans son ancien appartement pour le vider.

-Donc, maintenant que le problème est réglé, tous les élèves peuvent retourner à l'internat.