Chapitre 32 : Cléo

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PDV de Victoire :

J'ai peur. Je ne sais plus quoi faire. Je n'arrive pas à reprendre le contrôle. Cléo est capable de tout. Je ne veux pas qu'elle fasse du mal à quelqu'un, et surtout pas Sally ou Oscar. Je sais qu'elle protégera Willy, mais elle pourrait penser que nous n'avons pas besoin des autres. Je suis tellement impuissante.

Sally prêt complètement ses moyens. Je sais qu'elle a peur de moi, et je suis là pour ça. Je suis là pour que personne ne puisse faire de mal à Victoire.

« Laisse Victoire revenir ! S'exclame Sally

- Non. Elle est encore trop faible.

- Laisse la ! Laisse la vivre ! »

Cette petite peste commence à me mettre en colère. Je protège Victoire pour qu'elle puis vivre ! Sans moi elle serait déjà mort des mains de Strauss. Sally devrait comprendre, après tout je l'ai aussi sauvé de cette femme à l'orphelinat. Elle devrait faire attention à ce qu'elle dit, et ne pas me provoquer.

« Victoire ! Reviens je t'en supplie !

-Elle ne t'entend pas, espèce d'idiote. »

Sally fronce les sourcils, je sens sa rage monter. J'aime ça, je veux la voir tout donner pour finir en miette à mes pieds. Elle voulait dominer Timpelbach, ce village pourri replis de paysans débiles et puants. Pathétique. Je ne me bats pour Oscar que parce que ça compte pour Victoire, mais c'est vraiment ridicule. D'ailleurs cet Oscar, je peux pas me le voir. Victoire l'aime trop, il lui fera du mal à un moment ou a un autre. Et il je sens qu'il cherche à se débarrasser de moi, quand ils sont ensemble je n'arrive pas à prendre la contrôle. C'est énervant. Même si cette fois j'ai réussi, c'était un peu grâce à lui, mais surtout parce que Victoire était faible. Devrais-je me débarrasser de lui ? Victoire m'en voudrais mais ça lui passera, comme pour Strauss.

À côté de nous, Willy et Thomas se battent comme des enfants, pour une fille. C'est pathétique. Surtout pour Sally. Sérieusement, cette gamine qui n'est capable de rien essaye de sortir de l'ombre et de devenir comme Victoire. Elle devrait rester à sa place. Ma petite Sally devient envahissante.

« Qui pense tu être ? Reste à ta place au lieu de faire ta petite rébellion ridicule.

- Hein ? Pourquoi tu dis ça ? Dit Sally inquiète

- Pourquoi ? Voyons, ta place est dans l'ombre des autres, pas au centre de l'attention. Tu n'arrivera jamais à être un véritable leader.

- Pourtant je suis entrain de le faire. Répond Sally avec un air arrogant

- Tu veux être comme Victoire, mais tu n'y arrivera jamais. Arrête de te voiler la face, ces enfants ne te suivront pas jusqu'à la fin. »

Elle se décompose. Elle sait que j'ai raison. Victoire est aimé par tout le monde, elle sait capter l'attention, elle est le genre de fille dont Oscar tombe amoureux. Je ne l'aime pas, mais je dois reconnaître que ce garçon est un chef né, il est difficile, il n'aime pas facilement les autres et ne donne pas sa confiance. Et qu'il aime autant Victoire est bien une preuve de son exception. Tandis que Sally a deux débiles entrain de ce battre. Et même si Willy est quelqu'un de malin et fort, il se rabaisse à se taper avec ce garçon ridicule pour une simple fille.

Sally essaye peu à peu de reprendre sa fausse confiance en elle. Mais je vais l'écraser. J'agrippe le col d'un enfant qui passe, et prend son bâton de balais. Voilà un balais cassé devenu une arme. Je souries, Sally n'a aucune chance. Je fais tourné le bâton dans mes mains, et m'avance vers elle avec confiance.

Les enfants de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant