Les enfants de Timpelbach

Chapitre 15 : Tomber sur un Hak sauvage !

PDV  de Sally :

Après les dernières paroles échangées avec Vic', je rejoint les autres. Nous marchons jusqu'à chez Marianne. Manfred et les autres rentre chez Marianne pour aller se coucher. Ils dorment tous chez elle. Je les regarde rentrer un a un dans la grande maison, plantée sur le pats de la porte. Ce n'est pas chez moi...Mais chez Cécile, oui. Là-bas, je suis chez moi, c'est ma maison. 

Je tourne les talons mais une main me retient :

<< Tu ne rentre pas ? me demande Marianne

- Non, je rentre chez moi pour la nuit. répondis-je en souriant faiblement

- Comme tu veux. Sache qu'ici, tu sera toujours chez toi, Sally...>>

Je lui sourie, mais je décide quand même de rentrer chez moi. 

Il fait nuit, et les rues sont vide. Cela ne me rassure pas.Même si je sais qu'il ne peut rien m'arriver, qu'il n'y as personne, j'ai l'impression d'être observé...

Je passe ma main dans mes cheveux brun foncé, je suis vraiment parano. Je soupir. Qu'es ce qu'il a ce village ? Il suffit que Victoire et moi arrivions ici, pour que tout parte en steak. Moi qui en avais marre d'être seule...Même si Victoire à toujours était avec moi, la présence d'un adulte à nos côtés était indispensable, une personne qui s'occupe vraiment de nous. Je pensais que Cécile était enfin la bonne personne, elle prenait soin de nous pendant les quelques jours qu'on a passer avec elle. Elle c'est occupée de nos vêtements, nos loisirs, de ce qu'on mangeaient, et même de nos fréquentations. Comme une véritable maman... Mais non, il a fallut qu'elle parte, comme tout les autres...

Soudain, je colle mon dos contre le mur d'une maison, et me laisse glisser contre celui-ci. Pourquoi doivent-ils toujours partir ?

<< Qu'es ce qu'on a fait pour mériter ça ? >> chuchoté-je en laissant perler un larme que ma joue

Je l'essuie d'un geste brutal. Je n'ai pas le droit de pleurer pour eux. Ils ne valent rien et ne mérite pas que je verse une seule larmes pour des personnes comme eux. Je lève la tête vers le ciel noir. Pourquoi nous ? Pourquoi...moi ?

<< Ça va ? >> dit une voix qui me fait sursauter

Je tourne vivement la tête pour voir mon interlocuteur.

<< Willy ? 

- Qu'es ce que tu fais seule ici ? Tu vas bien ? me demande celui-ci

- Oui, oui bien sur. dis-je froidement

- Tu mens très mal ! >> 

Il viens s'asseoir à côté de moi.

<< Je ne mens pas...repris-je doucement

- Oh s'il te plaît, pas à moi ! Je ne te connais pas depuis très longtemps, Sally, mais je sais reconnaître le vrai du faux. Et en l'occurrence, là, tu mens. >> dit-il d'une voix posée

Je baisse la tête, honteuse de mettre fait prendre. Il pose une main sur mon épaule.

<< Raconte moi ce qui ce passe. ajoute Willy

- T-tu...

- Fais moi confiance ! J-je suis ton ami...>>

J'inspire un grand coup. Ok, ça va aller.

<< Je penser qu'en arrivant ici, Vic' et moi aurions droit à une nouvelle vie, nous pourrions recommencer tout à zéro. Mais, regarde où nous en sommes ! Les parents sont partis, Victoire et moi ne savons plus quoi faire, pourquoi il nous arrive toujours des choses aussi folles ! J'en ai marre de cette vie. Avec Cécile, je pensais qu'on aller enfin vivre une vrai vie ! Mais non, je me suis encore trompée...dis-je au bord des larmes