Chapitre 38 : Nouveau plan

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PDV de Victoire :

J'ouvre lentement les yeux, la lumière éclaire là pièce. Quelle heure est il ? Sally dort à côté de moi. Je me frotte les yeux et observe la pièce. Willy dort sur un fauteuil et Oscar à la tête à nos pieds sur le matelas, et le reste de son corps au sol. Ils ont tous l'air de dormir profondément. Aah, j'ai mal à la tête. Je m'assois doucement et replis mes jambes contre mon torse. Je pose ma tête sur mes genoux. C'était vraiment pas fou hier. Pour une fois je l'avoue, Sally avait raison, j'aurai pas dû boire autant. J'ai envie de vomir rien que d'y penser. Je regrette.
Ils dorment si paisiblement. Willy a les joues toutes roses et je vois un petit filet de bave s'écouler de sa bouche. Je ne peux m'empêcher de sourire. Mon frère. J'y pense parfois, quand les parents reviendront, est ce qu'ils voudront de moi ? Pourquoi moi et pas lui ? Pourquoi m'avoir laissé ? Je soupire. Je n'oserai pas leur demander.
Je me rapproche en silence d'Oscar, je finis par m'assoir juste à côté de sa tête, le dos contre le mur. Il dort si paisiblement, il a l'air si fatigué. Ja caresse doucement ses cheveux. Je ne peux m'empêcher de l'observer. Ses cheveux sont plus doux qu'ils en ont l'air, et il est si beau. Même quand il dort comme un bébé. Je sens la fatigue reprendre le dessus, je finis par me laisser tomber en avant, et m'allonge horizontalement au lit, j'entoure là coup d'Oscar et tombe dans sommeil profond.

Je me réveil en sursaut en entendant la porte se fermer. Je vois Oscar debout en face de moi, sortir de la salle de bain en serviette.

« Je t'ai réveillé ? Pardon mon coeur. » dit il en caressant ma joue

Je frotte mes yeux pour désembrumer mon esprit. Je passe un main dans mes cheveux avant de me lever maladroitement. Oscar rit doucement et le suit jusqu'à la salle de bain. Une fois à l'intérieur de la pièce je plonge mon visage dans l'eau froide. Ça fait du bien. Oscar m'observe dans l'encadrement de la porte. Je lui lance un regard furtif avant d'enlever mes vêtements et d'entrée dans la douche. Son regard me brûle encore plus que l'eau chaude qui s'écoule du pommeau. Après quelques minutes je sors enfin de la douche et attrape une serviette pour m'enrouler dedans. Oscar avance doucement vers moi et passe ses doigts le longs de mon épaule et mon coup. Ça me donne des frissons. Il m'attrape et m'assois sur la lavabo. Il commence à m'embrasser délicatement.

« Est ce qu'on est pas un peu trop jeune pour tout ça ? Dis je

- Tant que tu en as vraiment envie, et que tu te sens prête. Et moi aussi. Alors nous ne sommes pas trop jeune. Répond t il

- C'est vrai.

-Tu en as envie là ? Demande t il avec un sourire

- Oui. »

J'enroule mes bras autour de son coup et lui rend ses baisers. Mon coeur s'emballe lorsqu'il pose une main dans mes cheveux et maîtres sur ma taille. J'attrape son visage entre les mains. Sa peau est chaude sous mes doigts, c'est une chaleur agréable. De la buée commence à se former sur le miroir. Je descends une main jusqu'à son torse pour sentir son coeur battre fort dans sa cage triasique. Il se décolle doucement de moi.

« Je t'aime. Je t'aime parce qu'avec toi je suis vraiment à l'aise. Parce que j'ai l'impression de te connaître depuis des années. Et que je peux tout faire, tout accomplir avec toi. » dit il en plongeant ses yeux ébène dans les miens

J'ouvre la bouche sans pouvoir sortir un son. Je sens mon corps trembler et mon coeur battre de plus en plus fort. Je sens une petite larme couler le long de ma joue. Oscar l'essuie d'un geste doux.

« Moi aussi je t'aime. » dis je en l'embrassant encore une fois

Sally est assise en face de moi, et Oscar se tient dans un fauteuil et moi sur l'accoudoir de celui-ci. Quant à Willy il nous explique son plan pour enfin mettre fin au groupe de Marianne. Trop d'enfants commencent à la rejoindre. Certes les plus âgées reste avec nous, mais les petits semble faire preuve d'une conscience avancé et ne plus accepter d'être entouré de personnes qui s'amusent. Ce ne sont que des sales gosses, mais ça pose problème si nos rend s'amenuisent. On doit anéantir Marianne pour de bons, et prendre tout ce qu'elle a.

« Si on la confronte, on aura pas l'avantage. Il faut qu'on s'infiltre, qu'on les abatte un par un pour finir par avoir Marianne. Seule elle ne pourra rien faire contre nous. Explique Willy

- Je pense que Mireille peut nous servir d'espion pour connaître leurs habitudes et où ils sont et à quel heure. Quant à Thomas je pense avoir une mission spéciale pour lui. Ajoute Sally

- Qu'elle genre de mission ? Je demande curieuse

- Faire tomber amoureuse Marianne de lui. Je sais qu'elle a un faible pour lui. Si elle le coeur briser, elle sera encore moins en état de ce battre.

- J'aime cette idée. Que le plan commence ! » s'exclame Oscar

Les garçons sortent de la salle de réunion afin de donner les consignes aux autres. Si Thomas arrive à rendre faible Marianne, on aura tout gagner. Je sens l'excitation de la bataille à venir déjà envahir mon corps. J'ai hâte de lui mettre une raclée, encore mieux que la dernière fois. Elle doit encore avoir des bleus, rien que dit penser me donner envie de sourire.
Sally s'approche de moi avant de me serrer dans ses bras.

« J'ai hâte de voir Marienne chialer comme une petite fille. Dis je

- Moi aussi. Je l'ai jamais vraiment aimé. »

On reste collé quelque minutes avant de se séparer. J'arrange une mèche de ses cheveux avant de dire :

« Je te l'ai pas encore dis, mais j'aime beaucoup tes cheveux courts. Ça te va bien. »

Elle sourit. Je crois que je ne l'avais jamais vu avec les cheveux aussi court. Ça lui va bien. Ça change. Est ce que ça plait à Willy ?

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Hey !
J'espère que ce nouveau chapitre vous plaît ! On entre dans la deuxième partie de l'histoire ! Ça y est, je ne suis plus le film, les événements vont donc être assez différents ! Bien sûr y aura quelques événement ressemblant car je serai « obligée » on va dire ! Enfin vous verrez ! J'aimerai finir cette année mais bon on verra bien, j'espère arriver à tenir le rythme encore un peu en tt cas ! N'hésitez pas à donner vos avis en commentaire et à liker !
Merci,
Alex.

Les enfants de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant