Chapitre 34 : Le pire

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PDV de Victoire :

Je crois qu'un des seuls point commun que j'ai avec Cléo, est le goût pour la bagarre. J'aime la provocation, j'aime me sentir plus forte que mon adversaire. Et par dessus tout, j'aime gagner. Ce sentiment de puissance étrange, m'anime. Quand l'adrénaline parcours mon être, je me sens vivante. C'est peut être à force de se faire marcher dessus que j'ai fini par laisser mes émotions s'exprimer de cette façon, en tout cas, j'adore ça.

« Vas-y Sally, règle lui son compte a cette petasse ! » je cris

Marianne me lance un regard offenser, et pour toute réponse je lui envoie un bisou volant. J'adore voir son visage de folle.
Oscar m'attrape par la taille.

« Tu m'a manqué. » Dit il en me faisant un bisou sur le front

Je le regarde surprise.

« Je savais que ce n'étais pas vraiment toi. »

Je lui sourie avant de le serrer dans mes bras. Alors il avait comprit depuis le début que Cléo avait prit le dessus. Il me connaît si bien que ça ? Ça réchauffe mon cœur rien que de penser qu'une personne puisse m'aimer a tel point qu'il me connaît par coeur.

« Je vais te défoncer ! S'exclame Thomas en fonçant vers Willy

- Oulala ! Je ne pense pas. » Dis je en me défilant d'Oscar

Le blond s'avance vite vers Willy, un bâton dans la main. Il n'a pas le temps de l'atteindre, j'enfonce mon poing dans son visage, mettant toute la force que je possède. Il tombe au sol, sonné. Je sais que Sally l'aime bien, mais bon, une gêne en moins n'est pas négligeable.

« Voilà. » dis je avant de remettre mes cheveux derrière mon épaule

Maintenant il est temps que notre petite guerre reprenne, après tout, nous sommes là pour ça. Il ne faut pas que tout nos efforts partent en fumer. Je suis redevenue moi-même, autant en profiter. C'était étrange de ne rien pouvoir faire, j'avais peur que Cléo fasse une bêtise, comme avant. Mais heureusement j'ai réussi à reprendre le contrôle à temps. Aujourd'hui je n peux que prouver que je suis assez forte pour me débrouiller seule.
Thomas est toujours à terre, il saigne du nez. Je vois Sally le fixer quelque seconde. Aah, est ce qu'elle l'apprécie à ce point ? Je vois dans ses yeux de l'inquiétude. Ça me fait un peu pitié. J'aimerai réussir à comprendre ce qu'elle lui trouve, mais c'est plus fort que moi, il me dégoûte. En même temps, Willy et Oscar le déteste, comment puis je penser autrement ? Je me tiens au centre des deux personnes les plus rusées et fortes de ce village. C'est étrange de goûter à une sorte de puissance étrange. Après tout ce n'est qu'un village rempli d'enfants abandonnés par des parents indigne et surmené, pourtant, je me sens comme dans un petit monde extérieur à tout, où je peux assouvir tout les rêves. Peut importe ce qui se passe, peut importe les personnes, je me sens au dessus de tout. Ça passera sans doute, mais pour l'instant je jubile.

Sally reporte son attention sur Marianne, enfin. Si ça ne tenait qu'à moi, elle serait déjà dans un sale état mais je peux bien laisser cette petite victoire à ma chère Sally, puisque je vais gagner la grande. Elle soulève II son râteau et lance un coup. Marianne évite de justesse mais Sally recommence et le râteau heurte les côtés de là cheffe des enfants. Elle pousse un cri de douleur. Seulement Marianne reprend ses esprits et donne un coup de poing dans le cassage de Sally qui manque de tomber. Je fronce les sourcils. Sally la bon barde de coup de bâton mais rien n'y fait. Soudain un de ses coups atteint enfin Marianne qui recule de quelques pas. Sally lui donne un coup dans le ventre et elle tombe au sol avant de tousser. Est ce que j'ai eu tord de m'inquiéter ? Willy les observe mais des enfants viennent le prendre en grippe, il me fait signe de ne pas intervenir et Oscar le rejoint.
Le temps de reporter mon attention sur Sally et Marianne, j'entends un crie de douleur. Marianne vient de frapper le torse de Sally qui tombe sur les fesses. Marianne lui donne un deuxième coup dans le visage. Elle s'apprête à lui donner un coup de pied pour la dissuader de continuer l'affrontement. Putain. J'attrape le râteau tomber au sol. Je m'avance vers Marianne. Sally est assise par terre respirant fort, elle me regarde surprise. Je frappe d'abord quand les jambes de Marianne qui tome à genoux. Elle me regarde avec de grands yeux, elle ne pensait pas que j'interviendrai. Mais c'est plus fort que moi, c'est si pathétique. Je prends de l'élan avant de frapper fort dans sa tête d'un coup avec le bâton du râteau. Elle tombe lourdement.

« Tu vois, c'est comme ça qu'on fait. » dis je à Sally avant de lâcher le râteau

Elle observes Marianne allongée sur le sol qui émet des gémissements presque inaudibles. Je vois dans ses yeux de la terreur. La bonne blague. Elle a peur, c'est drôle, je n'ai fais que la défendre pourtant. Et j'adore voir Marianne étalé comme ça par terre, ça me donne des frissons. L'adrénaline se reprend dans tout mon corps.

« Comment tu as pu faire ? Murmure Sally

- Hein ? Ce n'est pas ce que tu voulais ? Je n'ai fais que te défendre, tu allais perdre. Je demande étonnée

- Je voulais juste lui donner une leçon, par la frapper si fort pour qu'elle perde connaissance. S'exclame t elle

- Ça va, elle n'est pas morte ! A quoi tu t'attendais Sally, tu me connais. Je soupire

- Oui mais...Mais ça c'est grave !

-Et alors ? Tu sais qu'on me pardonne tout.

- C'est aberrant.

- C'est le privilège de la beauté. » Dis je avant de lui tourner le dos et de continuer ma route

Je la sens ce relever derrière moi. Qu'est ce qu'elle a maintenant ?

« Quand tu agis comme ça, tu es pire que Cléo ! »

Je me retourne doucement.

« Peut être. »

Sally me fixe longtemps. J'arque un sourcil. Elle semble perdre ses moyens, elle me parait tellement blessé.

« Tu n'es pas là mieux placer pour me faire la leçon. Ce n'est pas toi qui voulais être plus forte ? Plus maligne et contrôler Timpelbach ? Tu as bien organisé ce coup d'état non ? Alors ne viens pas le faire la moral alors que tu souhaite plus que tout me ressembler.

- Comment tu peux dire ? Dis elle offusquée

- J'ai des oreilles partout. Et je pensais qu'à mes côtés tu deviendrai aussi forte que tu le souhaite, mais tu as choisis de me tourner le dos. Tu sais je t'aime énormément, alors fait attention à ce que tu fais.

- Tu me menace ?

- Non. Je t'avertie des risques. »

Je lui tourne le dos une nouvelle fois. Il temps de faire tomber ce village en ruine.

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Hey !
J'essaie de sortir des chapitres rapidement dès que l'inspiration revient alors en voilà un deuxième pour aujourd'hui ! J'espère qu'il vous plaît !
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Alex.

Les enfants de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant