Chapitre 19 : Tout doit être dit - Partie 1

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PDV de Sally :

Je viens de finir de me doucher, je suis enfin propre ! J'enfile mon pyjama et rentre dans le lit. les murs de ma chambre au Lion D'Or sont gris, c'est vraiment sinistre, ça en devient presque flippant. Je commence à m'endormir lorsque j'entends : << Ne m'appelle pas Petit Cœur !>> puis un rire. C'est la voix de Victoire...Et c'est le rire d'Oscar...

Qu'es ce que je fais ? Je vais la voire ? Ou alors ce n'est pas si grave, après tout, Oscar ma l'aire de beaucoup apprécier Victoire, peut-être un peu trop même, il ne lui ferait jamais de mal. Mais je ne peux pas laisser le doute planer dans mon esprit comme ça. Je décide donc de sortir.

J'ouvre doucement ma porte pour ne pas faire de bruit. J'avance à pas de loup mais tombe nez à nez avec Oscar. Oups. Mon cœur rate un battement et j'entre ouvre la bouche de surprise. Il me dévisage avec une lueur de jugement dans les yeux.

<< Qu'es ce tu fais là, toi ? dit-il

- J-je vais voire Vic', j'ai oublié ma brosse à dents dans son sac. >> répondis-je simplement

Je ne vais quand même pas lui dire que je vais voire Victoire parce que j'ai peur qu'il lui ait fait du mal, je serais morte sur place.

<< Si tu le dis. Va t'en et dépêche toi, je veux que personne ne traîne dans les couloirs.

- Oui.

Il tourne les talons mais s'arrête.

- Tu es vraiment le contraire de Victoire, tu es tellement fade, et regarde toi dans un miroir, tu me fait pitié sérieux. Victoire est belle, elle au moins, en plus d'être une fille vraiment cool. Je ne comprends pas comment vous pouvez être amies, sérieux, tu t'es vu ? Tu es un boulet, tu ne mérite pas d'être la personne la plus proche de Victoire, ma Victoire.>>lâche t-il

Je reste bouche-bée et il continue sont chemin. Quoi ? Comment peut-il dire des choses aussi méchantes ? Je sens mon cœur se briser et les larmes monter. Ce qu'il à dit m'a vraiment fait mal. C'est comme si chaque mots qu'il avait prononcer étaient des coups de couteaux. Une infinie tristesse m'envahit avant qu'une phrase de Victoire ne me revienne en tête : << Il n'y a que la vérité qui blesse.>>, es-ce vrai ? Je ne veux pas la peine ? Je ne suis rien ? Je suis si affreuse ? Pourquoi ?

Ma respiration se fait plus forte, mon cœur bats plus vite. Le monde est vraiment contre moi. Je ne peux pas rester plus longtemps ici. Je n'en peux plus. Je descends les escaliers et sort du Lion D'Or en courant.

Je traverse tout Timpelbach en courant aussi vite que je peux, mes pieds nues  frappent sur les pavés humides de la ville. Je sens mon cœur se briser en mille morceaux, la douleur se répand dans mon corps comme si il m'avait tranché la peau. Je sens mon cœur brûler et mon esprit se détruire. Pourquoi ça me fait si mal ? J'ai l'impression que tout s'écroule depuis que je suis ici, et il détruit la seul partie de moi qui n'était pas encore en pièce.

J'arrive sur la place, je m'effondre sur la marche d'un magasin, les larmes commencent à couler le longs de mes joues. Je n'ai plus pleurer depuis bien longtemps.

Oscar, je te déteste.

Toutes les larmes du monde dévale sur mes joues comme des taurents. Soudain la pluie commence à tomber. Il ne manquait plus que ça. Je renifle en enfouissant ma tête entre mes bras, recroqueviller sur moi-même. Je suis tellement pathétique. J'aurai du disparaître.

<< hé, qu'es ce que tu fais dehors ?>> dit une voix qui me fit sursauter

Je me retourne, encore surprise, vers la personne qui m'adresse la parole. Je découvre un grand garçon avec une frange et des cheveux long blond. Thomas Wank.

Les enfants de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant