Bonjour ! Et voilà la suite. J'ai remarqué que ma fanfiction était un peu longue à démarrer et qu'après elle va peut être un peu vite ( c'est surtout ça qui me dérange en fait ). Je vais essayer d'arranger ça mais si vous avez des conseils à me donner je suis toute ouïe.
Bonne lecture.
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Pardon ? Vous pensiez que j'étais morte ? Moi aussi figurez vous. Alors que je pensais ne plus jamais revoir la lumière du jour, je me retrouve actuellement dans une pièce baignée d'une lueur presque divine, m'éblouissant à moitié. Divine ? Ah non, pardon, c'est juste le reflet du soleil dans le miroir. Ce qui est très étrange puisque à ma connaissance il n'y a pas de miroir à portée d'un patient dans une chambre d'hôpital ( même si je suis rarement allée à l'hôpital ). On peut entendre à travers la fenêtre, qui semble ouverte, le doux chant des oiseaux, et des personnes qui discutent, seul signe de civilisation.
Je regarde plus attentivement autour de moi. C'est ainsi que je me rend compte que je suis dans les bras d'une femme magnifique. Tout bien réfléchi je dois bien être morte. Cette femme ne peut être qu'un ange ou une déesse. Elle a des cheveux d'un blond plus brillant que l'or le plus pur. Sa peau est aussi blanche que le lait, mais le plus incroyable c'est qu'elle n'a aucun défaut. Pas un bouton, un spore ne vient gâcher sa beauté. Ses lèvres, nom d'un chien, ses lèvres ! Elles sont aussi délicates que la plus fragile des fleurs, avec une légère forme de cœur, et naturellement rosée. Enfin, ses yeux sont sans aucun doute la partie d'elle la plus incroyable, ils sont d'un rouge éblouissant tel deux rubis. On peut y voir luire un amour inconditionnel quand elle me regarde. De plus, on peut sentir sur elle une douce odeur qui me rappelle celle de la campagne où j'ai grandi. Plus particulièrement elle embaume les fleurs sauvages des champs où j'aimais courir enfant. Je me rends compte à quel point cet arôme m'avait manqué. Franchement, si c'est ça la mort, ça ne me dérange pas le moins du monde.
Je réalisais alors que non, je n'étais pas morte. En effet, je sentais mon cœur battre dans ma poitrine. Je levais alors mes mains. Je les regardais pendant un long moment. Se sont des petites mains potelées, encore incapables de serrer le poing par manque de force. Il ne fallut alors pas longtemps à mon cerveau pour comprendre ce qui m'arrivait. Oui je suis bien morte. Mes parents vont m'enterrer et je ne les reverrai jamais, ni eux ni mon grand frère adoré, ni mes deux chiens plus mignons qu'un hamster ou qu'un chat. Mais parallèlement je suis bien vivante. Je suis un bébé. Je me suis réincarné et je vais vivre une autre vie que j'espère heureuse. Cette femme si belle ne peut donc être que ma mère. Seule une mère peut tenir un enfant dans ses bras avec autant d'amour dans les yeux. Au plus profond de moi j'espère qu'elle est aussi gentille et douce qu'elle est belle.
C'est alors qu'elle se penche vers moi et qu'elle m'embrasse sur le front. Puis dans un murmure harmonieux, elle me dit :
« Tu t'appelleras Sophia ».
Les années passent trèèès lentement. Mais vraiment lentement.
En grandissant j'ai appris que mes nouveaux parents, et donc moi par la même occasion, habitions dans un village paumé au fin fond de la campagne, mais puissance mille. En dehors des habitants du village, je n'ai jamais vu personne d'autre. Apparemment la ville la plus proche se trouve à plus d'une semaine à cheval, sachant que personne n'a les moyens de s'y rendre et que le village se suffit à lui-même, jamais personne ne s'y rend. Il n'y a pas de facteur donc impossible de recevoir les journaux. En gros je n'ai aucune idée de où je suis, et le seul endroit où je peux me renseigner, la toute petite bibliothèque de ce trou paumé, et ben l'accès est interdit aux enfants de moins de dix ans.
Pourquoi c'est comme ça ? Et bien je vais vous citez mes parents :
« Écoute Sophia, si on n'est venue vivre ici c'est parce que ce monde est dangereux et remplie de fous furieux qui ne pensent qu'à leur petite personne, alors du coup tu vivras ici toute ta vie car c'est un endroit calme et sain pour ta santé ».
Mouais. Ça se voit qu'ils n'ont pas vécu dans mon monde eux, non parce que franchement entre toutes les guerres, le racisme, la corruption, les bombes nucléaires qui menacent de nous exploser dessus à tout moment et j'en passe, je pense que ça va être dur de faire mieux. Vous pouvez toujours essayer hein, mais bonne chance.
En plus, les gens ici n'ont aucun goût vestimentaire et mes parents n'y échappent pas. Même en été ils portent trente six tonnes de tissus sur eux, selon la logique de la « pudeur ». Je leur en foutrai moi de la pudeur, avant ma mort je me trimballais avec le minimum de fringues possibles, sauf en hiver bien sûr, là je mettais tout ce que je pouvais, pas que je suis frileuse mais un peu beaucoup en fait.
J'ai l'impression qu'on s'éloigne du sujet principal là, non ?
Bref, du coup, avant de divaguer j'allais préciser que j'ai eu dix ans la semaine dernière, ce qui veut dire que j'ai désormais accès libre à la bibliothèque. Mais comme on ne change pas les vieilles habitudes, je dois aller en cours. Parce que oui, j'ai des cours, moi qui pensais être enfin débarrassé, rebelote.
J'entre dans la seule salle de classe qui existe dans ce village et dont je suis la seule élève. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a que des vieux qui habitent ici et que donc je suis la seule enfant, voilà pourquoi je m'ennuie à mourir, c'est pas parce que je suis à la campagne ( j'aime beaucoup la campagne ) mais car je ne peux jouer avec personne. Je ne peux même pas essayer d'entamer une vraie conversation avec les adultes car ils pensent que j'ai l'âge mental d'une vraie enfant de dix ans et je ne veux pas dire qu'en fait je me suis réincarné et que je me souviens de ma vie d'avant, je risquerai d'être accusé d'hérétique et de me faire brûler sur la place publique tel une sorcière au moyen âge, ce que, entre nous, j'ai pas particulièrement envie.
Mais dans quel endroit de malade je suis tombé ?!
Oups, je digresse encore, pardon.
Je disais donc, j'entre dans la salle de classe et salue mon professeur, le vieil homme le plus sympa que j'ai jamais rencontré. Il ne le sait pas mais j'aime bien le surnommé Père Noël parce qu'il est le cliché exact de tout ce qu'on voit à la télé. En fait je me demande même si des fois c'est pas vraiment lui, ça remettrait alors en cause toutes mes croyances. Quelqu'un à vu la petite souris ?
Je m'éloigne encore du sujet, désolée, vieille habitude.
Je salue donc Père Noël puis m'assois à ma place. Mon professeur décide de commencer par la géographie. Il déplie une carte qu'à ma plus grande surprise je reconnais instantanément, avec ses quatre régions séparées par des mers et une montagne.
Non. C'était absolument impossible. Cela ne pouvait pas être vrai. Ce n'était qu'une histoire qu'un homme avait un jour publiée au monde entier et qui encore aujourd'hui fait vibrer des milliers voir des millions de personnes à travers le monde. A travers MON monde, celui où j'ai vécu, où je suis morte.
Devant moi s'étalait la carte de l'univers de One Piece et mon professeur m'en expliquer toutes les particularités que je connaissais déjà.
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Et voilà, j'espère que ce chapitre 2 vous a plu. Si vous voulez la suite dites le moi, je pense que je pourrai en poster d'autres ce week-end ( voir dans la soirée si vous êtes pressés ).
A bientôt.
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Vers le changement
FanfictionElle a toujours était fan de One piece, mais elle meurt sans en connaître la fin. Alors quand elle se réincarne dans l'univers de ses rêves, elle va changer l'histoire, sauver des vies et réaliser les rêves des fans. Mais est-elle vraiment la seule...