Chapitre 8: En cuisine

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Bonjour mes petits poulpes d'amour. Enfin une semaine de finit, vive le week-end.

Avant toute chose, je tiens à dire que le jour où j'ai écris ce chapitre mes neurones n'étaient pas très bien connectées. Du coup, si vous avez passé une mauvaise journée et/ou semaine, j'espère qu'il vous remontera le morale et vous fera rire. Si ce n'est pas le cas, ne vous inquiétez je connais la sortie.

Bonne lecture

~   ~   ~

PDV Sophia

« Alors ça fait quoi d'être commandant de la deuxième division mon p'tit gars ? Demande Thatch au nouveau commandant.

- Ben ça ne change pas beaucoup.

- Pense à faire tes rapports quotidiens, yoi, précise Marco, arrachant une grimace à Ace ».

Nous sommes tous les quatre à la cuisine. Moi et mon commandant préparons le dîner de ce soir, tandis que Ace est venu voler un peu de nourriture, mais comme Marco l'a suivi pour le surveiller il n'a encore rien tenté, déçu de ne pas pouvoir croquer un bout.

Pour l'instant il est assis au comptoir qui sépare la cuisine de la salle à manger, le phénix à tête d'ananas à côté. N'allez surtout pas lui répéter, c'est moi qui vais me faire tuer à coup de serres après.

« Tu n'as toujours pas rendu celui de cette semaine il me semble, fit notre volatil préféré.

- Je l'ai cramé.

- QUOI ? Mais pourquoi t'as fait ça, yoi ?

- J'en avais marre ».

Thatch et moi rions à gorge déployée en voyant les deux hommes se disputer et se courir après. Quand finalement Marco attrape Ace et le force à faire son rapport sur le champ, devant nos yeux, pour être sûr qu'il le fasse vraiment.

Pour consoler l'allumette dépressive je lui prépare un petit goûter, mes deux spécialités : clafoutis et salade de fruit. Je lui pose sous le nez et sourit en le voyant bavé devant son assiette puis avaler tout rond l'objet de sa convoitise.

« C'est trop bon, merci Sophia ».

Je rougis au compliment. Je n'ai jamais réussi à m'habituer aux compliments, surtout quand ils viennent de lui. Un idiot beau gosse qui fait votre éloge un grand sourire sur le visage, personne ne résisterait. En fait, je fond littéralement.

« Est-ce-que tu sais chanter Sophia ? Me demande soudainement Ace.

- Moi ? Chanter ? Tu veux te briser les tympans mon pauvre ! m'indignais-je.

- Je suis curieux maintenant, c'est vrai qu'on ne t'as jamais entendu chanter, yoi, remarqua Marco.

- Oh oui, vas-y, je veux savoir moi aussi, me pressa Thatch.

- Bon d'accord. Mais ne venez pas dire que je ne vous avez pas prévenu, leur reprochais-je ».

C'est fou ce que ces hommes peuvent être lourd. Je me mis donc à chanter le générique des cités d'or. C'est là que vous vous demandez pourquoi ça ? Eh c'est pas ma faute si l'auteure a passé son enfance avec les cités d'or. Perso j'aurai préféré Pokémon ou alors Inspecteur Gadget mais non c'est pas moi qui décide ici alors ce sera les cités d'or.

Quand j'eus finis, je regarde mon auditoire curieuse de savoir ce qu'ils en pensent.

« Tu chantes bien, me dit l'allumette ambulante.

- Merci mon chaton ».

Les deux autres le regardent complètement éberlué.

« Tu te fiches de nous ! Elle chante pire qu'une casserole ! dit Thatch »

Je me retourne d'un coup sec. Attrape la première poêle que je trouve et menace le cuistot.

« TU VEUX CREVER TOI EN FAIT ! T'AS INTÉRÊT A SAVOIR COURIR VITE ! JE TE JURE JE T'ATTRAPE JE TE FAIS FRIRE ! »

Je me met donc à courser mon supérieur à travers la cuisine, poêle à la main pour accomplir ma vengeance. Ce qui fait rire Ace et Marco. Puis seulement le phénix quand la tête de l'allumette tombe sur le comptoir dans une de ses crises de narcolepsie.

Ce soir le repas fut servi en retard à cause de toutes nos bêtises. Tout le monde se demanda pourquoi le commandant de la quatrième division arborait une bosse sur la tête. Certains pensèrent qu'il était tombé dans les escaliers et d'autres optèrent pour quelques glissades sur le pont. Personne ne se douta que c'était ma faute, fier de mon côté de l'avoir attrapé.

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Je vous avais prévenu que ce chapitre c'est n'importe quoi. Pas de panique, le prochain ne sera pas comme ça.

A la prochaine les petits poulpes.

Vers le changementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant