Vers le changement

Chapitre 13: Doux moment

Bonjour les petits poulpes, c'est les vacances !

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment mais j'écoute DREAMIN'ON ( le dernier opening de One piece ) en boucle je suis complètement accro !

Ce chapitre n'est pas particulièrement bien je trouve mais il me permet d'introduire quelque chose pour plus tard ( même si c'est pas hyper important ça me fait rire ).

Bonne lecture.

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PDV Sophia

Je suis sur un petit nuage. Ace m'a embrassé sur cette plage où je lui est dis toute la vérité, celle que je ne pouvais plus garder pour moi car elle commençait à m'étouffer.

Ce jour-là, j'ai répondu à son baiser, heureuse de le sentir sourire contre mes lèvres. Depuis on ne se quitte presque plus, tellement que ça a attiré l'attention de nos frères qui ont fini par nous griller et qui désormais ne ratent pas une occasion de nous en faire voir de toutes les couleurs.

Les pires c'est les commandants. Thatch, avec qui je cuisine, me charrie à chaque fois que l'on prépare le repas, me donnant des rougeurs aux joues. Mais j'arrive à le calmer vite fait en lui faisant remarquer qu'il devrait vite parler de ses sentiments à Izo. Ça a le don de le faire taire.

Quand à Marco, même si il est plus subtil que le cuistot, lui n'hésite pas à demander des détails du genre :

« Vous l'avez déjà fait ? L'allumette embrasse bien ? C'est pour quand les enfants ? Je veux être tonton moi, yoi. Vous allez prendre un chien ? Un chat ? Les deux ? »

Bon, on oublie la subtilité. C'est une vraie fangirl. Sauf que là c'est un homme donc plutôt fanboy.

La seule personne sympa sur ce navire c'est Izo. Il est adorable. Il nous encourage dans notre relation sans être envahissant comme les autres. En plus, il me propose de me maquiller et de choisir mes vêtements de temps en temps et on ne va pas se mentir, il a bon goût.

En ce moment, je me promène dans un port où nous avons accosté pour la journée. Cette île accueille les pirates tout comme les marines. Ici personne n'a le droit d'arrêter qui que ce soit, ce qui est bien avantageux. Mais c'est tout de même rassurant de voir que la Marine n'est pas présente aujourd'hui.

Je me balade, ma main dans celle chaude et rassurante de l'homme que j'aime qui est en train de baver devant les étals de viande au marché de la ville. On ne le changera jamais. Mais bon, Ace ne serait pas Ace sans son estomac.

Je lui paye une brochette puis nous nous écartons de la foule pour rejoindre un parc qui à l'air tranquille. Nous nous asseyons l'un à côté de l'autre, près d'un arbre, dans l'herbe, à l'ombre du soleil si chaud en cette saison. Je pose ma tête sur son épaule et me laisse bercer par le murmure du vent dans les feuilles de l'arbre.

« Parle moi un peu plus du monde dans lequel tu vivais avant, me demande mon petit chaton ».

Alors je lui raconte tout. Tout ? Non parce qu'il y a trop de choses à dire et qu'il me faudrait trois ans pour tout expliquer.

Je lui explique comment fonctionne notre monde, les différentes politiques et religions que l'on y trouve. L'histoire est importante aussi, l'antiquité, les rois, les révolutions, les guerres. Je lui parle également des écoles, ce qu'il n'a pas l'air d'apprécier puisqu'il ne supporterait pas de rester assis toute la journée. Je l'imagine alors sur une chaise incapable de rester calme pendant tout le cours, ce qui m'arrache un petit rire.

Je lui raconte aussi les idioties de nous autres, humains, comme un débat totalement absurde entre pain au chocolat et chocolatine.

Je vais même jusqu'à lui raconter l'existence d'un virus qui empoisonne la vie de tous et qui empêche les gens de faire la fête et de voir leur famille, qui nous oblige à porter des masques et nous interdit de nous serrer dans nos bras.

Il finit par passer son bras autour de ma taille et demander :

« Qu'est-ce qui te manque le plus ?

- Ma famille, mes amis ainsi que Kadoc et Syrus, dis-je tristement. Ils représentaient tout pour moi. Mais je sais qu'ils vont bien, je le sens. Et puis ici, j'ai trouvé une nouvelle famille, à laquelle je tiens autant qu'à ma précédente, expliquais-je en le regardant, faisant passer tout l'amour que je leur porte dans mon regard.

- Nous aussi on est content de t'avoir dans notre famille, fait-il juste avant de me donner un baiser. Y-a-t-il autre chose qui te manque ?

- Hum, je dirai les mangas et les fanfictions, assurais-je après un instant de réflexion.

- C'est quoi des fanfictions ? m'interroge-t-il les sourcils froncés.

- Il s'agit d'un fan d'une histoire qui reprend une œuvre qu'il apprécie ainsi que ses personnages pour le remanié un peu à sa sauce, incluant sauvant des romances entre les personnages. Par exemple, il y en a plein sur One piece, certifiais-je.

- Ah bon ? Quel type de romance ?

- Eh bien des fois c'est entre un homme et une femme et d'autres fois c'est entre deux personnes du même sexe. D'ailleurs il y en a pas mal sur toi, fais-je innocemment.

- Cool. Attends. Ils me mettent en couple avec qui ?

- Euh avec des filles mais pas toujours, remarquais-je un sourire sadique au coin des lèvres.

- Et avec quel gars ils me mettent ? s'inquiète-t-il soudain.

- Un certain ananas bleu ?

- QUOI ? AVEC MARCO ? s'insurge-t-il.

- Yep.

- Mais pourquoi ? Pourquoi lui ?

- Parce que vous allez bien ensemble pardi !

- Attends, t'es en train de me dire que t'appréciais ça ? Me demande-t-il étonné.

- Mieux, vous étiez un de mes couples préférés, dis-je malicieusement ».

Après ça, l'allumette me fit la tête jusqu'à la fin de la journée, refusant de me parler jusqu'au moment où je soufflais dans son oreille que je l'aime.

Je me demande comment il aurait réagi si je lui avais dit que certains le mettaient avec ses frères, ça aurait été drôle.

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Promis le prochain chapitre sera mieux. Il sortira demain je pense.

Bonnes vacances les petits poulpes !