Chapitre 18: Sagesse d'une yaoiste

920 54 126
                                    

Salut les petits poulpes ! J'espère pour vous que les cours sont pas trop durs.

Bref ! Vous aurez compris au titre et au media, ce chapitre est consacré au yaoi. Pour ceux qui n'aiment pas trop ça, vous pouvez passer ce chapitre, après je n'y fais que de breffes références, presque rien.

Bonne lecture à mes poulpes yaoiste !

~   ~   ~

PDV Law

Je sens la douce lumière du soleil qui passe à travers la fenêtre de ma cabine et vient se déposer sur moi, encore à moitié endormie. Je grimace en repensant au sourire complotiste qu'a fait Sophia hier. J'ai un mauvais pressentiment concernant cette journée.

Je décide finalement de me lever. J'enfile une chemise blanche à manches courtes et mon fameux jean ainsi que mon bonnet tacheté. Je sors de ma chambre, et m'étire sur le pont de mon sous-marin.

Je jette un regard vers le Sunny auquel nous sommes amarrés et aperçois une tête coiffée d'un chapeau de paille sur la proue du navire. Je souri à la vue du garçon assis à sa place favorite et continue de l'observé, ces cheveux noir de jais flottant dans le vent.

« Tu m'as l'air bien intéressé par ce que tu observe dis-moi ».

Je sursaute à cette voix emplie de malice. Je me tourne et voie Sophia, penchée à la balustrade du bateau à tête de lion, un air joueur plaqué sur son jolie minois.

« Ce qui m'intéresse ou non ne te regarde pas, lui répondis-je sur un ton sec.

- Pas besoin de bouder. Tu sais si tu ne veux pas que les gens s'en mêle tu devrais arrêter d'être aussi transparent, me fait-elle remarquer.

- Je suis quand même pas si facile à lire, rouspétais-je.

- Tu parles, ça se voit aussi bien que le nez d'Usopp, rigola-t-elle. Le seul qui n'a pas remarqué c'est le principal concerné. Et Ace aussi, mais ça c'est pas étonnant. Tu devrais lui dire.

- Il en est absolument hors de question.

- Je t'aurai prévenu ».

Je la regarde s'éloigner sans vraiment comprendre ce qu'elle venait de me dire. Mais j'ai l'étrange sensation que ma journée va être très mouvementé.

J'entends l'appelle à table du cuistot de l'équipage allié et voit Luffy se précipité vers le lieu de ces rêves les plus fous, m'arrachant un léger rire.

Il est capable de réveiller en moi des émotions que je n'ai pas ressentie depuis longtemps, tel que la sympathie, le désir de protéger, mais surtout un autre sentiment sur lequel je n'ose pas mettre de nom, de peur de le voir s'envoler, me briser en petit bout étalé sur le sol et que jamais personne ne puisse me réparer tel que le jeune homme souriant l'a déjà fait.

A mon tour je vais me poser pour prendre mon petit-déjeuner au milieux de tout le tintamarre de l'équipage du cinquième empereur ainsi que du mien qui s'est très vite acclimaté à eux.

Je passe tout le repas à observer le capitaine du navire s'empiffrer de grands morceaux de viande. Au bout d'un temps, il finit par s'en rendre compte et me fixe à son tour. Nous sommes incapables de nous détacher l'un de l'autre, donc nous restons là à nous observer dans le blanc des yeux, une certaine tension dans l'air.

Luffy me tend alors un bout de viande, me proposant de partager avec moi. Je le remercie mais refuse car je ne peux déjà plus rien avaler. Il hausse les épaules et recommence à manger.

C'est alors que je remarque la jeune fille aux yeux rouge qui me regarde l'air de dire « Qu'est-ce que je te disais ? ». Je me lève et sort précipitamment de la pièce, le visage rouge, me rendant compte que tout le monde a vue l'échange de regard entre Luffy et moi.

Vers le changementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant