Le sable se projeta dans un nuage soulevé par le poids de mon corps retombant lourdement sur le sol sec de la lande. Mon dos était en miettes et mes coudes en sang. Ma respiration s'était coupée un instant, me donnant l'impression qu'une lourde pierre écrasait ma poitrine. Me redressant en haletant, j'agitai nerveusement la main devant moi en baissant la tête en signe de résignation.
- Pause ! Pause Allan je n'en peux plus !
- Ta garde est mauvaise, tu laisses trop d'ouvertures Camille. Allez debout, on reprend.
Râlant d'un air las, je me remis sur les jambes, remontant mes poings serrés au niveau du visage pour me défendre des prochains coups que mon nouvel instructeur s'apprêtait à m'asséner.
- Mais à quoi ça sert d'apprendre à me battre contre vous puisque c'est des monstres que je dois me défendre?
- Tu parles trop tu n'es pas concentrée !
M'étant attendue à des coups de poings comme à l'essai précédent, Allan me prit de court. Il s'accroupit devant moi et avant que je n'ai le temps de le réaliser son pied balaya mes chevilles, me faisant à nouveau me rétamer à lamentablement. Je lâchai un couinement, frottant ma tête qui venait de percuter le sol. Sa main s'avança vers moi, m'invitant à la saisir pour m'aider à me relever. Il me donna une tape amicale sur l'épaule avant de me lâcher et de s'éloigner.
- Vous êtes dur avec moi Allan.
- Si tu n'es pas assez forte pour me résister à moi, tu ne tiendras pas cinq minutes seule face à une vraie menace. Allez assieds-toi, la viande a fini de cuir.
Je pris place près du feu dans lequel rôtissait les cuisses d'un monstre à l'origine inconnue que Allan avait capturé en début de matinée. Il sortit de son sac une vieille bouteille de vodka dont il imprégna un bout de tissus des dernières gouttes qu'elle contenait, le passant soigneusement le long des plaies qui décoraient mes coudes. Cet homme était pleins de ressources et ne cessait de m'impressionner chaque jour par ses connaissances sur le monde. C'était presque comme si rien ne lui était inconnu. En quelques jours seulement il m'avait déjà appris tant de choses utiles pour la survie en extérieur. Par exemple, j'ignorais qu'il suffisait de deux gouttes de javel pour purifier un litre d'eau complet. Il avait par ailleurs façonné un filtre dans une bouteille en plastique en amassant par étages différentes tailles de pierres, commençant par des cailloux et finissant par un sable très fin provenant des fonds de ruisseaux. C'était sensé retirer le plus gros des impuretés, puis il terminait par désinfecter l'eau au javel pour la rendre totalement potable. C'était pour ça qu'il parlait de "refaire de l'eau" d'ailleurs, ce que je n'avais absolument pas compris avant qu'il ne m'explique son procédé. Bien qu'ayant quelques réserves sur la fiabilité de cette pratique, c'était sans doute bien moins dangereux que de boire de l'eau stagné, j'en savais quelque chose là dessus. Les pièges étaient aussi quelque chose sur lequel il passait beaucoup de temps à m'expliquer. Il y avait une mécanique plutôt pointue à connaître même si bien souvent il ne suffisait que de quelques cordages, brindilles et cailloux pour en faire un fonctionnel. Il fabriquait lui-même ses ficelles à partir de lierres qu'il tressait ensemble après les avoir récolté sur les façades de maisons ou dans la forêt, et il gardait toujours du petit bois sec dans son sac qu'il récupérait sur des branches à l'aide du canif qu'il gardait toujours bien en sécurité dans sa botte.
Il agita la viande cuite devant mon nez, attirant mon attention sur le morceau qu'il me tendait déjà depuis plusieurs secondes. Je la saisis, le remerciant sobrement d'un signe de tête, puis croquai à pleines dents dans la chair grillée.
- Vous savez quel chemin nous devons emprunter maintenant Allan?
- D'après ta carte, il y a une ville à quelques kilomètres de notre position, mais il va falloir contourner par l'ouest je voudrais faire le pleins de ressources. J'ai repéré une station essence proche d'ici. Nous ne sommes pas loin d'une route qui nous y mènera directement.
- Et vous avez lu tout ça sur la carte?
- Il y a beaucoup d'informations pratiques indiquées sur ce genre de documents et c'est pour ça que c'est un objet précieux à avoir dans son sac.
- N'empêche que ça reste ma carte. Je veux toujours apprendre à la lire.
- Chaque chose en son temps Camille, ne sois pas trop pressée, il te reste beaucoup à apprendre.
Après un copieux repas, il était temps de rejoindre notre prochaine destination. Allan voyageait le plus clair du temps dans un silence total car il ne voulait pas attirer l'attention du danger toujours présent autour de nous, mais il m'était presque impossible de ne pas le questionner à un moment donné sur tout ce qui pouvait me traverser la tête. Malgré notre temps passé ensemble, il restait tout de même très fermé et ne partageait que le nécessaire avec moi. Pourtant lui n'avait eu aucun problème à entendre mon histoire. J'étais curieuse de savoir ce qu'il fabriquait à la surface et surtout quel était son but.
- Pourquoi vous voulez vous rendre à cette ville en particulier?
- Parce qu'elle fait partie de celles que je n'ai pas encore visité.
- Ne me dites quand même pas que vous faites du tourisme Allan !
- Ne me prends pas pour un imbécile non plus Camille. J'ai aussi un but. Et il y a bien plus de chances de trouver une colonie en ville qu'en pleine campagne.
- Une colonie?
- Je te rappelle que ton objectif à toi c'est de te trouver une nouvelle famille dans laquelle tu seras en sécurité.
- Oui.. Oui bien évidemment. Mon objectif..
- Tu ne penses quand même pas que je vais te babysitter éternellement si? Je t'apprends ce que je sais jusqu'à ce que tu trouves ta nouvelle colonie rien de plus.
- Et vous, c'est quoi votre objectif Allan?
Il m'arrêta d'un geste, désignant plus loin un bâtiment délabré devant lequel se trouvaient quatre pompes à essence. Les vitres étaient explosées et la porte défoncée. Allan sembla embêté par l'état de l'endroit, comprenant sans doute qu'il avait déjà servi de lieu de réapprovisionnement à d'autres avant nous. Il me fît signe de rester derrière lui et s'approcha en évitant les bouts de verre pour ne pas créer de craquements et signaler notre position. Il jeta un œil à l'intérieur, analysant les quatre coins de la station avant de me faire un signe de tête pour me signaler qu'il n'avait rien vu de dangereux. Comme lorsque j'étais petite, chacun prit un couloir et essaya de dénicher quelque chose d'utile. La surface des étagères était tellement poussiéreuse que je devais frotter les quelques articles restant pour voir de quoi il s'agissait. Plus question de trouver la moindre chose comestible ici, tout avait été emmené ou avait périmé. Même les conserves étaient à présent à jeter. Allan récupéra cependant une bouteille de label 5 puisqu'il avait utilisé les dernières gouttes de son alcool sur mes blessures. Quand à moi, à pars un paquet d'allumettes et du savon solide, rien de bien utile. Je revins vers lui pour lui refourguer mes trouvailles qu'il ajouta à son lot maigrichon. Tout avait été emmené, il y avait bien longtemps que ce lieu s'était fait déposséder de toute chose utilisable.
- Camille, tu vas vérifier l'arrière boutique quand même. Parfois il y a du stock bien caché. Je vais vérifier dans l'espace de caisse pendant ce temps.
Je hochai la tête, me dirigeant comme ordonné vers la porte de l'arrière boutique. En la poussant j'eus comme un mauvais pressentiment. Certainement un vieux souvenir qui essayait de refaire surface car je fus prise d'une désagréable sensation de déjà vu. Serrant les lanières de mon sac, je fis quelques pas à l'intérieur en détaillant chaque panière en métal. Puis je le vis. Là. Par terre. Un cadavre de femme étendu entre les piles de dossiers moisis par l'humidité. Me mordant la lèvre, j'approchai lentement pour voir de quoi cette personne pouvait bien être morte. C'était vraiment perturbant de la voir là, les yeux grands ouverts. Mais j'avais beau chercher, je ne voyais ni morsure ni griffure, et aucune trace de lutte avec quoi que ce soit d'animal. Je haussai un sourcil en me rendant compte qu'il n'y avait pas de trace du temps sur son corps. D'ailleurs, elle baignait dans une grosse flaque de sang qui semblait encore fraîche. Je fus frappée de remarquer d'un coup un trou au milieu de son front duquel s'échappait encore le liquide pourpre presque chaud. J'eus un mouvement de recul, essayant de faire le rapprochement avec ce qui avait bien pu la tuer.
-C'est une.. balle..?
- Bien joué ma jolie.
Un bras inconnu me saisit à la gorge, m'étranglant avec force pour m'attirer contre un corps massif. Une odeur de vieille sueur et de tabac froid me fît comprendre qu'il ne s'agissait pas du tout de Allan mais bien d'un inconnu, armé qui plus est car le froid d'un canon venait de s'appuyer contre ma tempe. L'homme dont je ne voyais pas le visage me traîna hors de la pièce pour m'exposer aux yeux de Allan qui cessa immédiatement ses activités pour s'approcher.
- Camille !
- Si j'étais toi je ne m'approcherais pas papy.
J'entendis le cliquetis du canon tinter juste à côté de mon oreille. Je venais d'être prise en otage par un être humain. Allan tendit les paumes en l'air pour montrer qu'il n'était pas armé.
- Calmons-nous. Je ne suis pas armé. Qu'est-ce que vous voulez en échange de la fille?
- En échange de la fille? Je veux toute ta nourriture et toute ton eau. Donne-moi tout ce que tu as et que ça saute.
- Ok, ok. Tout doux.
Il se baissa vers son sac et le ramassa doucement, sans aucun geste brusque. Il ouvrit le sac, en montrant l'intérieur à l'homme qui me tenait.
- J'ai fais fumer de la viande pour qu'elle se conserve mais je n'en ai presque plus. J'ai aussi deux réserves d'eau potable et même une bouteille d'alcool fort. Je vous donne tout ça si vous me rendez la gamine.
- Je vois aussi une belle carte non?
- C'est celle de la petite. Mais je l'ajoute au lot si vous me promettez de ne pas tirer au moment de l'échange.
- Je ne promet jamais rien papy. Allez aboule le contenu du sac.
Allan mit la main dans la grande poche et y saisit le goulot du label 5. Il la tira avec précaution, s'approchant encore. Le type garda bien l'arme pointée sur moi pour dissuader mon instructeur de tenter quoi que ce soit. Mais je voyais bien que Allan avait une idée derrière la tête, parce que c'était moi qu'il fixait. Comme si l'homme qui me tenait ne constituait pas une réelle menace, alors que clairement il tenait ma vie entre ses mains. Arrivé à quelques mètres de nous, Allan se braqua.
- Camille le geste !
Aveuglé par la confiance que je lui portais, je me penchai en avant en attirant le type avec moi et frappai directement d'un geste sec entre ses cuisses pour qu'il me lâche. C'était la partie sensible chez les hommes et il suffisait d'une frappe du plat de la main pour paralyser l'agresseur. Me détachant de lui, Allan me rattrapa et explosa la bouteille d'alcool sur le sol pour y lancer une allumette qu'il venait de craquer sous sa semelle. Le feu prit d'un coup, séparant l'homme et nous. Il saisit mon poignet et se mit à courir, m'emmenant avec lui. Je ne réfléchis pas et talonnai ses pas pour ne pas créer d'écart dans notre course. Prisonnier des flammes, l'homme ne sortit jamais de la station qui flamba entièrement. Mais il n'était pas temps de se retourner pour pleurer, bien au contraire. Le feu allait probablement attirer bêtes et créatures et nous devions à tout prix nous en éloigner.
Une fois hors de postée de tout danger, je me jetai au cou de Allan pour le tirer par le col. Ce que je pouvais être furieuse après lui maintenant que je réfléchissais un peu à la situation !
- Mais vous êtes complètement fou! Et si il avait tiré !? Je serais morte Allan je serais morte !
- Et tu n'es pas morte regardes. De toutes façons il n'aurait jamais tiré.
- Il a bien tiré dans la tête de cette pauvre femme ! Qu'est-ce qui vous fait affirmer qu'il ne se serait pas permis d'en faire de même avec moi !?
- Il n'y avait pas de balle dans sa réserve.
- Qu-Qu'est-ce que vous dites..?
- Je t'ai dis qu'il n'y avait plus de balles dans sa réserve Camille. Le barillet était vide il jouait sur le bluff. Je pense qu'il a dû tirer sa dernière munition dans la femme que tu dis avoir vu et qu'il espérait tomber sur des idiots qui se feraient avoir par son jeu.
- Et vous avez vu ça comment..?
- Les munitions sont une denrée rare aujourd'hui, alors mon premier réflexe a été de regarder son barillet. Je n'étais pas sûr qu'il ne reste pas une balle dans l'arme avant de le voir charger. La rondelle a tourné et a placé une cellule vide dans le canon.
- C'est pour ça que vous étiez si confiant.. Vous avez pris le temps d'analyser toute la scène avant de penser à une façon de me sauver.. Vous êtes si impressionnant Allan !
- Rectification. Une façon de TE sauver. Je n'ai fais que te dire d'agir, tu as fais le reste.
- Oh mais c'est vrai ! Mais comment vous saviez que je serais à la hauteur?
- Parce que je te regarde progresser depuis qu'on a commencé à travailler et que ton corps a déjà mémorisé pleins de gestes sans que tu t'en rendes compte.
- Bon c'est pas tout ça mais on a une ville à rejoindre.
Un sourire radieux éclaira mon visage, balayant la culpabilité d'avoir causé un tel désastre. Je m'étais sorti de là seule cette fois ! Bien qu'il ait participé à notre échappée, Allan n'avait pas agit sur le danger qui me menaçait directement. Je progressais. Un sentiment de puissance m'envahit, me faisant soupirer avec arrogance. Allan sourit et remit son sac sur son dos, repartant.
Durant notre marche, je ne pouvais m'empêcher de repenser à l'acte héroïque dont j'avais fais preuve, le repassant en boucle dans ma tête. Ce que je pouvais être fière de moi sur ce coup là. Je me serais presque sentie pousser des ailes. Puis finalement me vint une question.- Allan, pourquoi cet homme en avait après nous?
- Ces gens là sont des pilleurs Camille.
- Des pilleurs? Qu'est-ce que c'est?
- Ce sont des personnes très mal vues qui n'ont jamais appris à survivre par eux-même. Ils ne vivent qu'en s'appropriant les ressources des autres. Ils peuvent agir simplement en menaçant ou par chantage, et parfois ils en viennent à tuer pour s'emparer de ce qu'ils veulent. Ce sont des êtres impitoyables qui ne vivent qu'à la surface. Ils sont très souvent seuls, trop égoïstes pour partager leurs trouvailles. Il arrive même qu'ils s'infiltrent dans des colonies en racontant des mensonges sur leur histoire pour berner les autres et les trahir au pire moment possible.
- Mais comment c'est possible de faire ce choix de vie?
- Souvent ce sont des êtres bannis de leur colonie parce qu'ils volaient les rations en cachette. Il faut vraiment se méfier de ces gens, ils peuvent être terriblement meurtriers. Tu apprendras malheureusement que les monstres ne sont pas tes seuls ennemis dans ce monde.
Allan avait l'air grave, et il semblait en connaître beaucoup sur ces dites personnes. De plus, lui aussi avait du sang sur les mains, et peut-être plus que je ne l'imaginais. Il avait quand même tué un homme juste avant pour nous sauver la mise. Osant finalement, je lui posai la question fatidique.
- Allan, est-ce que vous êtes un pilleur?
Il sembla surpris de ma question, s'arrêtant dans sa marche pour me regarder continuer de quelques pas. Je me tournai vers lui, nous faisant face dans un silence pesant. Il soupira profondément, comme si il s'apprêtait à m'avouer une vérité bien trop dure à entendre.
- Je ne suis pas un pilleur.
- Vous correspondez quand même à beaucoup des critères que vous m'avez cité avant Allan. Pourquoi vous êtes seuls ici dehors?
- Tu ne sais pas de quoi tu parles Camille.
- Vous semblez aussi bien vous y connaître en combat rapproché et vous semblez n'avoir aucun scrupule à vous débarrasser d'autres humains.
- Arrêtes ça tout de suite.
- Est-ce qu'au final vous ne vous servez pas de moi pour trouver une nouvelle colonie à piller?
- Je suis à la recherche de mon fils !
Alors que j'allais répondre une nouvelle absurdité, je ne la laissai pas franchir mes lèvres, coupée par la réponse inattendue que venait de me donner mon mentor. Cette révélation semblait lui avoir beaucoup coûté car pour la première fois depuis notre rencontre il n'arriva pas à soutenir mon regard. C'est sans m'adresser un mot de plus qu'il me passa devant, s'éloignant. Je venais de rouvrir une blessure douloureuse chez ce pauvre homme et je me sentais rongée par la culpabilité. Je l'avais accusé de tant de choses alors qu'en réalité il s'agissait juste d'un homme meurtri ayant perdu son enfant qu'il ne faisait que le chercher.
Les prochains kilomètres se firent à l'écart l'un de l'autre. Je traînais le pas plusieurs mètres derrière Allan, n'ayant pas le courage de le rejoindre. Il ne m'adressa ni un regard ni une parole jusqu'à notre arrivée à l'entrée de la ville. Il s'arrêta devant le panneau rouillé, regardant le ciel duquel venaient de commencer à tomber des gouttes. Puis il se tourna vers moi et me ramena près de lui, ouvrant ensuite sa chemise kaki. Sans retirer ses manches, il l'étendit au dessus de ma tête alors que la pluie s'intensifiait. Il voulait m'éviter d'être trempé, se fichant bien que lui ne le soit. Il me tira hâtivement dans la ville, cherchant une porte ouverte pour pouvoir s'abriter dans un bâtiment. Il poussa la porte d'un immeuble qui s'ouvrit toute seule et nous y fît entrer. Il relâcha son haut qui retomba contre sa peau dans un bruit de clapotis mouillé, frottant son visage sur lequel ruisselaient encore des gouttes d'eau. Je ne pus m'empêcher de détailler son torse sur lequel était tatoué une date en petit. Il s'agissait du treize avril. Je haussai un sourcil, passant naïvement mes doigts dessus. Il retira ma main en donnant une tape sur son dos, puis referma sa chemise.
- C'est quoi cette date Allan?
- La date de naissance de mon fils.
- Oh.. je vois..
- Tu ferais mieux de te mêler de tes affaires Camille ça vaudrait mieux pour toi.
- Je suis désolé je ne voulais pas vous blesser..
- Les excuses ça ne vaut rien ce ne sont que des mots que l'on jette sans réfléchir. Mais ta confusion est compréhensible on ne se connaît pas. Ça m'est égal que tu penses ce genre de choses, ça veut dire que tu apprends de mes leçons. Tu commences à comprendre qu'il est impératif de se méfier des autres.
- Je n'ai pas envie de me méfier de vous.
- Il faut te méfier de tout le monde Camille.
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LA FAUCHEUSE ROUSSE
Science FictionCamille LAMY est une jeune fille dont l'enfance va être écourtée suite à une monstrapocalypse qui va toucher la planète entière. Elle va se retrouver à devoir lutter pour sa vie auprès des quelques survivants l'accompagnant, laissant petit à petit d...