Chapitre 2

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"Penser le passé,sans vivre le présent et oublier l'avenir".

Je n'ai pas faim mais je n'ai pas vraiment le choix si je ne vais pas manger les infirmiers me regardent avaler ma bouillie dans ma chambre et je suis obligée de tout manger.
En chemin je croise le gardien,qui distribue les lettres:

«Bonjour,est-ce que vous auriez une lettre pour moi?Je demande avec une lueur d'espoir dans les yeux.

-Non.Répond l'homme sèchement.»

Je continue ma route,c'est toujours comme ça de toute façon,je ne reçois pas de lettre,pourquoi?
Je ne préfère pas le savoir sa me fait trop mal,car si ils ne voulaient pas m'en envoyer?
Je préfère penser qu'il ne peuvent pas.Pourtant je ne m'habituerais jamais à ce "non" sec et froid,à chaque fois qu'il le prononce depuis bientôt neuf ans,sa me glace et me rappelle à quel point je suis seule.

Je m'avance vers la cantinière qui me donne un peu de bouillie jaunâtre et des brocolis à la vapeur.
Qu'est-ce que je donnerais pour un peu de chocolat...

Je m'assois à une table seule,les médecins pensent que c'est bien de nous instaurer la collectivité,bien sur il y à des infirmiers aux quatre angles de la cantine qui nous surveillent.
Mais je n'aime pas le collectif alors je mange seule,quelque fois,quand il n'y à plus de place,on vient s'assoir à ma table mais l'ambiance est aussi silencieuse.
Les gens sont complètement fous ici,des psychopathes,des pyromanes,des meurtriers en séries...
Bien sur c'est seulement la face connue de ces gens mais...quelque fois j'ai l'espoir qu'il soit comme moi,des gens que l'on aurait piégé.

C'est vrai que certains font peur,mais d'autres ont l'air si innofencif,comme ça jeune garçon Tod,il aurait tué toute sa famille,sous aucun prétexte;Christelle,une sexagénaire aurait brûlé vif son mari parce qu'il avait été infidèle.
Et oui,la plupart des choses ici sont morbides,mais je ne saurais jamais si c'est vrai ou non.

Je lève la tête et je vois Annie qui arrive,elle n'a pas l'air bien,elle transpire et son visage est pâle.
Elle me tend une lettre:

«Léna,tiens cette lettre est pour toi,le gardien ne te l'a pas donner car il ne fallait pas qu'il là vérifie.

Le gardien vérifie toutes les lettres sans exception pour vérifier qu'il n'y à pas de plan d'évasion où d'autres choses suspectes.

-Mais...pourquoi?»

Le temps que je réagisse,la psychiatre c'était déjà envolé.
Je soupire et cache la lettre dans ma tunique,je traine ma carcasse jusqu'à la cantinière qui est chargée de nettoyer et lui donne mon plateau.
Puis me traine jusqu'à ma chambre,je m'installe à mon vieux bureau et fixe la lettre,qui cela peut-il être?Mes parents?Pourquoi maintenant?
Les questions s'enchainent dans ma tête,j'observe la lettre elle n'a pas d'expéditeur.
Le plus intéressant se trouve sûrement à l'intérieur,je l'ouvre soigneusement:

Je sais que tu ne me connais pas,
mais moi je te connais,
Je leurs est promis je t'aiderais,
il reste trois mois,deux semaines et cinq jours,
j'attend ce jour avec impatience.

Je laisse tomber la lettre,sur le bureau en bois,je n'y crois pas mais un sourire se dessine sur mon visage,c'est plus fort que moi je ne peux m'empêcher d'être enthousiasme,une partie de moi pense "c'est n'importe quoi,une mauvaise blague,c'est illogique" et une autre "c'est la chance de ta vie,tu vas être libre bientôt!Si c'est Annie qui te l'as donner,ça ne peut être que vrai."

Je vais la voir elle va tout m'expliquer,je me précipite dans le couloir et je toque à sa porte,personne ne répond,plusieurs fois ...rien.

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