"Vivre est un choix,mourir une loi"
On dit souvent qu'avec le temps la colère passe,je ne sais pas si c'est vrai mais pour moi sa ne l'est pas.
La colère ne s'arrête jamais,les gens essayent de la cacher avec un sourire ,ils l'étouffent mais elle est toujours là.Je n'ai plus envie de me réveiller,en me disant tous les matins:
Léna tu est la propre cause de ton malheur.
Annie disait souvent qu'il y a deux sortes de personnes sur Terre,ceux qui vivent pour eux et ceux qui ne vivent que pour les autres.Mais moi je vis pourquoi...je ne sais pas se qu'est devenue ma famille,
ils ont peut être tués Annie et le reste de ma famille.
Que sont-ils devenus,je n'ai pas reçu de lettres depuis que je suis ici ni d'appels téléphoniques...
Rien.Je suis là et j'attends naïvement un simple signe,malgré que la lettre d'Annie me laisse un peu d'espoir,et celle qui était anonyme aussi,j'ai toujours des doutes.
Alors je compte les jours.Puis,je réfléchis,je sais ce que vous vous dites pourquoi elle passe sa vie à se lamenter sur son sort,c'est vrai c'est stupide,c'est souvent ce que je me dis.
Mais qu'est-ce-que je pourrais faire d'autre?Mais ça y est une idée m'est venu,il n'y à pas de plan,c'est bête à en mourir et surtout dangereux,mais après tout maintenant je me dis que je n'ai plus rien à perdre.
Je suis là,allonger dans mon lit à attendre qu'il vienne m'enfermer dans ma chambre.
Je regarde le plafond,c'est marrant je ne l'avais jamais vu sous cet angle là,il est blanc,tout blanc...trop blanc.
Ça fait un quart d'heure que je le fixe ou peut être deux heures je ne saurais pas dire,mais ce que je sais que ce blanc,si vide m'angoisse.
Je saute de mon lit et cour attraper des crayons j'en trouve quelques vieux dans les tiroirs et je gribouille,tout ce qui me passe par la tête.
Je regarde la pendule l'infirmier ne vas pas tarder à arriver je m'assois sur mon lit et affiche une mine pensive,j'entends ces pas il arrive.
Il ne prête même pas attention au dessin,il ne l'as pas vu,je pense.
Il me donne mes médicaments vérifie que je les aies avaler,je pars me faire vomir,ce soir il n'y aura pas de médicaments.Je continu à dessiner ou plutôt à essayer j'ai allumer ma petite lampe de bureau elle n'éclaire pas grand chose.
L'heure est passé et les crayon sont usés car le taille crayon ne fonctionne pas bien.Je les range dans le tiroirs.
Je me lève et me mets à fixer la porte.
"Ouvre toi porte"
La porte ne bouge pas.
"S'il te plait"
Non.
"Porte je t'ordonne de t'ouvrir"
Certains diront que j'abandonne vite,mais combien resteriez-vous devant cette porte vous?Ça fait neuf ans que je n'ai pas essayé,qu'est-ce qui prouve que ça marche encore,étant donné que avant je ne pouvais pas le contrôler et que aujourd'hui je ne dois pas y arriver guère plus...
Je m'affale sur le lit,à quoi bon?
Puis alors que j'ai repris mes crayons en essayant tant bien que mal de les tailler malgré tout,j'ai un flash.
Je me place en face de la porte je ferme les yeux et je l'ouvre,dans ma tête.
C'est étrange cette vision ça ressemble un peu à un rêve.La porte c'est ouverte,victoire!
Je sors à pas de loup,le couloir est vide et sombre...
Je me sens toute bizarre,un peu comme une hors la loi,je continu de marcher en prenant garde à ne réveiller personne et surtout à éviter les gardiens.Mais en général on les voix avec leur grosses lampes torches,je le sais car à chaque fois que l'un des trois passe devant ma porte ça me réveille.J'arrive enfin à la porte qui mène aux escaliers,je commence à avoir mal au ventre.
Je recommence l'acte machinalement et la porte s'ouvre,je prends soin de la refermer derrière moi,et presque instantanément je la verrouille par la même pensée.Je descends les escaliers tout doucement.Enfin arrivé en bas j'essaie de déchiffrer les écriteaux sur les portes ,ce qui est difficile dans le noir,mais les yeux s'y habituent peu à peu.
Et je trouve enfin la porte du directeur je l'ouvre et la referme toujours en télékinésie,le bureau est remplie de tiroir,je cherche celui ou sont rangés ceux ou les noms commencent par "L"
C'est je l'ouvre,et cette fois dans avoir besoin de fermer les yeux c'est un peu plus dur mais j'y arrive au bout de la deuxième fois.Mais dans le casier,il n'y à pas mon dossier,je refouille encore une fois,non.
Je recommence puis fouille dans les autres.Étrangement,fatigué je m'affale sur le fauteuil de son bureau.Il est plutôt propre bien rangé,une photo de lui et de ses probables enfants.
Et puis en dessous du bureau un casier plus long et plus large que les autres il y est inscrit le nom de...Léna Lewis.Je l'ouvre avec effort,je crois que utiliser autant mon don m'affaiblis.
Il y à un dossier bien épais au-dessus et des échantillons de sang en-dessous.J'ouvre le dossier:
Léna Lewis
Cerveau à capacité élever,l'individu observé utilise plus de vingt pour cent de son cerveau.Je passe les pages rapidement,je ne comprends pas grand chose la plupart son des mots scientifiques,qui demande je pense de longues études,et j'ai seulement mon bac scientifique que j'ai obtenu l'année dernière,par correspondance,avec un an d'avance.
Je feuillette jusqu'à la fin ou les derniers mots sont:
Gardez à l'abris du monde extérieure,individu dangereux.
Je m'enfonce plus profondément dans le fauteuil,je devrais partir,je peux partir mais ils me retrouveront et puis ou irais-je?Je serais tellement perdu qu'il me retrouverais en quelques heures...
Je décide de remonter,mais quelque chose m'interpelle dans la poubelle,je ne sais comment je l'ai vu.
J'ai plonger ma main pour en ressortir une lettre,et devinez quoi elle m'est adressé!Cher Léna,
Je ne sais si tu es encore dans cet hôpital,je ne sais si tu reçois ces lettres?Mais je t'écris dans le doutes que tu les lises,peut être n'es-tu juste pas autorisé à répondre?
Papa et moi allons bien,Cléa va mieLa suite à été déchirer j'essaie tant bien que mal de récupérer les morceaux dans la poubelle rien à faire.
Je finis par remonter en prenant soin de refermer les porte à clés derrière moi.
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Différente
ParanormalLéna à passé presque la moitié de sa vie dans un hôpital psychiatrique,sans raison valable. Elle n'a plus aucun signe de sa famille depuis ses sept années qu'elle à passé enfermé. Sans plus aucun espoir elle pense mettre fin à sa vie. Mais sa vie va...