Différente

Chapitre 6

"Comment l'être humain fait il pour vivre sachant qu'un jour la mort viendra le saisir"

L'hiver commençait à arriver.Il faisait de plus en plus froid,par la fenêtre je pouvais voir le vent qui soufflait

Pensive,comme chaque jour,serrant mon médaillon,comme un enfant avec sa peluche.

Je m'assis à ma table habituelle.
Déglutissent mes céréales,Brian posa son plateau en fasse du mien:

«Bonjour,Léna.Dit-il de sont ton joyeux habituel.

-Bonjour.Répondis-je sans émotions.

Mais comment faisait t'il pour être aussi joyeux dans un hôpital psychiatrique?

-Belle matinée n'est-ce pas?Déclara le jeune homme

-Si on veut...»

Il me posa quelques autres questions inutiles du style:"As-tu bien dormi?",ou encore "J'adore les flocons d'avoines et toi?"

J'alla poser mon plateau tout en me dirigeant dans ma minuscule chambre,en décidant de remettre en ordre le peu d'objets qu'il y avait.

Un peu plus tard un infirmier rentra dans ma chambre:

«C'est l'heure de te prise de sang.M'informa-t'il.

Je tendis mollement mon bras,en attendant que la seringue est fini de me  transpercer la peau.

-Voilà c'est fini,aller viens,je t'accompagne au cabinet du docteur Hansone.Finit-il en retirant la seringue et en le plaçant un petit bout de coton sur la minuscule plaie.»

Je n'avais jamais compris à quoi servait ses expériences,mais depuis le dossier je crois que sa à un rapport avec les expériences du docteur Estintille.

Je toqua,puis rentra dans la pièce,en m'asseyant sur le fauteuil.

«Comment sa va bien?Demanda Brian sur un ton enthousiaste.

- Comme d'habitude.Lâchais-je.

-Sa veut dire?Questionna-t'il

-Mal.Soufflai-je tout doucement

-Ah...pourquoi,j'avais pourtant dis sa va bien dans ma question donc sa devrait aller bien!Insinua le stagiaire avec un très grand sourire.

Je leva les yeux au ciel

-Crois-tu sérieusement que dire aux gens sa va bien avec un immense sourire va changer leur vie?!M'exaspérais-je.

-J'avais l'espoir...du moins.Annonça le docteur.

Il y eu un silence puis il reprit:

-Alors pourquoi sa va mal?

-Bien,je suis dans un hôpital psychiatrique depuis sept ans,les seuls preuves que j'ai eu que ma famille soit en vie,c'est moi qui...qui ait dû les dénicher alors...

-Oui c'est un problème.Avoua-t'il.

-Ah bon tu crois?!Ironisais-je.

-Se n'est qu'une constatation;calme-toi.

-À parce que je devrais me calmer en plus!Tu me poses les mêmes questions depuis deux jours,mais non!Sa n'affecte pas monsieur,clairement il s'en fout il fait des constatations ses tout par contre il veut pas se bouger le...

-C'est moi qui t'est envoyer la lettre!Me coupa-t'il.

Je n'avais pas penser à sa,il était pourtant arrivé au bon moment mais sa m'étais complètement sortis de la tête,je ne pouvais pas l'imaginer lui,à l'origine de cette lettre.

-J'ai connu ta grand-mère quand j'étais petit,par mon grand-père.
Elle venait des fois chez mon grand-père ils étaient amis d'enfance,elle m'avait expliquer qu'elle travailler dans un hôpital psychiatrique,se que c'était l'hôpital,pourquoi il fallait aider ses gens.
Mais qu'elle avait arrêté pour profiter de sa famille elle venait régulièrement nous voir.
Je l'aimais vraiment beaucoup je la considéré presque comme ma grand-mère,un jour elle nous annonçaient à moi et mon grand-père qu'elle repartais là-bas à l'hôpital pour sa petite fille,et qu'il fallait là sortir de là.
Depuis se jour j'ai toujours voulu être psychiatre comme elle et venir en aide aux autres.
Je me sentais redevable à tous se qu'elle avait fait pour nous.

Alors je suis venu t'aider.

-Merci...mais pourquoi,enfin je veux dire qu'à t'elle fait pour que tu lui soit redevable,surtout que tu avais neuf ans donc c'est que sa devait être marquant pour que tu tiennes ta promesse,non?

Il y eu un vide pendant quelques minutes.

-C'est vraiment...compliqué

-Mais...je peu quand même savoir,sa à un rapport avec ma grand-mère s'il te plaît?Quémandais-je.

-Non!

-Mais...

-J'ai dit non,il te faut quoi pour comprendre?!
Sa te regarde pas compris?!Hurla-t'il,en se levant et frappant si fort sur la table que la tasse immonde qui était poser sur son bureau se brisa en tombant par terre.

Sur ceux je partit,en claquant la porte.
Je n'avais,jamais vu quelqu'un qui voulait m'aider et qui ne m'en donnait pas la raison et qui en plus me hurlais dessus,en manquant de me tabasser.

En fait à part Annie personne n'avait vraiment chercher à m'aider mais plutôt à m'emprisonner,je pense que d'être dans cette hôpital psychiatrique,avait plus aggravé les choses,qu'elles ne l'étaient déjà.

La journée s'écoula lentement,dans la haine et le doute,finalement le soir je m'endormis en lisant la dernière,phrase de mon livre.

Le lendemain,je pris mon petit déjeuner infâme seule,Brian n'était pas venu.

Un infirmier,est venu m'annoncer,que je n'avais pas de rendez-vous aujourd'hui pour je ne sais qu'elle raison.

Pendant,une semaine je n'eu pas de rendez-vous,avec en prime chaque fois une excuse différente.

Je me rendu compte,que je n'avais vraiment plus l'ombre d'un espoir de sortir vivante d'ici.