Chapitre 5

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"Se battre,n'est pas un choix.
C'est un mode de vie".

La pièce n'as presque pas changé,a part quelques tableaux qui lui appartenaient et dessins que les attardés lui avaient fait.

Le docteur Hansone,était  assis à son bureau et lisait tranquillement,il portait de grandes lunettes qui lui donnait un air intelligent.

Dès qu'il me vu,il se donna un petit air sérieux,en enlevant doucement ses lunettes:

«Ah,je t'attendais.Dit-il avec un large sourire

-Ma présence est elle si importante,je vois que vous étiez occupés.

-Oui se livre est passionnant,mais ta présence est effectivement nécessaire.
Pourquoi,il t'intéresse,je peux te le prêter si tu veux?

-Gentille intention mais je l'ai déjà.
Et pourquoi les psychiatres ont-ils toujours cet air supérieur,qu'il nous imposent en nous tutoyant on est des adultes non?
Et puis vous surtout,vous êtes à peine plus vieux que moi,vous devez à peine avoir fait votre première année!
M'exaspérais-je.

-Tu as raison.Tutois-moi.Affirma-t'il.

-Non cela m'importe peu.Répliquai-je.

-Si cela t'importe sinon tu n'aurais pas fait la remarque.Et puis appelle-moi Matt,après tout je ne t'appelle Mademoiselle Lewis.

Je ne répondis rien,alors il poursuivit:

-Tu préfères que je garde mon air supérieur peut-être?

-Va pour le tutoiement.Acceptait-je enfin.

-Que pense-tu de ce livre Léna?

-En quoi cela vous...enfin...tu t'intéresse?Questionnais-je à mon tour.

-Je suis psychiatre,non?

-Stagiaire.Marmonnai-je.

-Si tu veux.

-Pourquoi,le docteur Mastillas n'est-il pas là d'ailleurs?!

-Il m'a dit que je pouvais choisir un patient avec qui je travaillerais seul.Expliqua-t'il.

-Et...

-Et je t'ai choisit toi.Poursuivit l'apprenti psychiatre.

-Uhm.Pourquoi?Demandai-je les yeux grand ouvert.

-En quoi cela t'intéresse?Rigola-t'il avec un air malicieux.
Bref si tu veux bien reprenons là ou nous en étions,que penses-tu de se livre?

-Je l'ai beaucoup aimé.Grognais-je

-Ah bon vu ton ton on ne dirait pas.
Pourquoi l'a tu aimé?Insita-t'il.

-J'ai beaucoup aimé le conteste et c'est le seul livre que j'ai lu depuis des années.Avouais-je.»

Après avoir dû faire un roman de pourquoi j'avais adoré se livre j'ai pu faire une autre activité.

Il le présenta une tâche d'encre:

«Tu connais se test n'est-ce pas?Questionna le docteur.

-Oui...

-Alors?Attendit Brian.

-Cette tâche me fait penser à...une tâche.Lâchais-je.

Il fit un bruit de bipper:

-Mip!Mauvaise réponse,aller sans rire dit moi.Déclara le jeune homme.

-Je sais pas...à un revolver.Admettais-je

-Et c'elle-ci?Poursuivit-il.

-À un petit garçon.

-Tu connais se petit garçon n'est-ce pas?

Je fuis son regard:

-Léna?

-Fiche-moi la paix.M'enervais-je.

-Je le connaissais moi aussi,cet enfant.M'annonça-t'il.

Je ne répondis pas je ne fis que le percer du regard.

-Bien plus que tu ne le crois,je...

-Arrête!Criai-je
Arrête s'il te plait,changeons d'activités.

Je ravala mes larmes qui menaçais de couler.

-Tu le faisais avec Annie pourtant.Marmonna-t'il.

Je le foudroya du regard.

-Okay,c'est pas grave parle moi de ta famille.Se rattrapa le jeune homme.

-On était une petite famille,mon père,ma mère,ma sœur et moi.
Et mon frère jumeau qui c'est fait tué par balle,sous mes yeux.

Il baissa les yeux.

-Qui à fait ça?Questionna le jeune homme.

-Oh je suis sûr que tu sais déjà tout...

-Oui,mais je veux entendre ta version.Dit-il avec un sourire en coin.

Je lui raconta ma version presque égale à c'elle que je vous aie raconté.

-Parle moi de se que tu aimes dans la vie.

Je ricana.

-Je ne vis pas Matt,je ne fais simplement qu'exister.

-Oh...c'est bien triste de dire ça.

-Oui,Mais c'est simplement la vérité,je suis dans un hôpital psychiatrique pas dans un parc d'attraction.

-C'est vrai mais il suffit de voir le côté positif de tous,Tu n'es pas en isolement,les oiseaux chantent encore dehors et tu es nourris et logis et puis ta famille et encore en vie.

-À vrai dire pour ma famille je n'en sais rien.Avouais-je d'une voie incertaine.

-Je suis sur qu'il vont bien
-Parle moi d'Annie alors.Dit-il.

-Et bien,elle était géniale.Tout le monde l'aimait ici,j'ai appris que c'était ma tante.Répondis-je

-Continue.

-En n'y repensant elle me rappelle beaucoup ma petite sœur,elles se ressemblent beaucoup toutes les deux.
Ma famille me manque...

-J'en suis désoler.
La séance est finie à demain,Léna passe une bonne soirée.»

Je lui envoya un léger "merci".
J'ai été polie avec ce garçon malgré que je ne le supporte pas,je pense que c'est une effort qui en vaut le coup.

Je sors de la pièce en refermant la porte,Le docteur Hansone se replonge dans le livre.
Quand à moi j'attends l'infirmière qui va m'emmener prendre une douche et m'amener mes tuniques d'hiver.

DifférenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant