Chapitre 1

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"Dans un monde si identique certains ont le malheur d'être différents"

Je regarde le paysage vide que je vois chaque matins par la fenêtre,il fait beau ce matin,les oiseaux chantent à tu-tête comme si rien ne pouvait tracasser leur bonheur.
Je passerais bien ma tête par la fenêtre pour mieux les écouter,pour sentir moi aussi le soleil et peut être une once de liberté?
Je m'appuie sur le bord de la fenêtre,et me met à rêver,pas de grand chose non,juste d'une vie normale,comme si rien était arrivé,ma famille serait là,je ferais des études sûrement,j'aurai des amis.

Mais je reviens ,bien vite comme toujours à la triste réalité qui ne pourra jamais me quitter,car elle me hante,oui,des cauchemars toujours les mêmes qui me hantent,demeurent dans mon esprit sans que je puisses faire quelque chose.
Je suis seule,ici,la seule personne à qui j'arrive à donner un peu d'affection est ma psychiatre,je déteste le reste,je déteste les gens qui m'ont amené ici,je déteste ce meurtrier,je déteste mes hallucinations,je déteste ma vie et...je me déteste moi même.
Tout ça c'est à cause d'eux,ce sont eux les monstres pas moi!

J'avais un frère,un jumeau,une moitié.
Nous partagions tout,de nos jouets jusqu'à nos plus profonds secrets enfantins.
D'ailleurs j'avais un secret et ce n'était qu'à lui que je l'avais confier,je pouvais bouger les objets par la force de ma pensé,j'avais un don de télékinésie.
Lorsqu'une émotion puissante me submergeait,que ce soit la peur,la colère où la joie,je pouvais soulevez les objets et à cette période c'était...incontrôlable,ça ce faisait presque involontairement.
Nous étions les deux seul à savoir mon secret;du moins c'est ce que nous pensions.
Un soir après l'école nous montions tout les deux la montée qui menait à la maternel ou était notre petite sœur,cela évitait à notre mère d'être en retard,car les horaires étaient en effet les mêmes.

Ainsi nous gravissions la montée sur le trottoir en dégustant nos goûters.
Une camionnette s'arrêta devant nous,nous regardâmes descendre un homme ce qui nous inquiétâmes,puis je vis Jake un camarade de classe assis sur le siège passager qui nous lançait un grand sourire,ce qui me rassura.
L'homme alluma une cigarette,regarda mon frère puis son regard se posa sur moi,il sourit:

«Tu dois être Léna Lewis!Je suis le père de Jake,viens avec nous ça arrangera ta mère.

-Notre mère nous attends là-haut.S'imposa Thomas,mon frère.

L'homme tenta un sourire:

-Je vous dépose,si vous voulez

-Merci mais nous préférons marcher.Répondis-je

Il s'avança:

-J'insiste vous arriverez plus vite.

-Non merci vraiment.

Nous nous apprêtâmes à tourner les talons,lorsque nous entendîmes un bruit détente.

Nous nous regardâmes avec inquiétude.

Le père de Jake,pointait un pistolet en notre direction.

-Je sais pour ton don.

-Et alors laissez nous tranquille.

Il jeta sa cigarette et l'écrasa à l'aide de sa semelle

-Léna monte dans le camion ou je vous butes tout les deux!

Mes mains commencèrent à trembler,mon visage à pâlir.
Mon frère se plaça devant moi,d'un air protecteur:

-Laissez-là tranquille.

L'homme ne dit rien il pointa son pistolet sur la tête de Thomas,et appuya sur la détente.

Thomas s'écroula au sol,une giclée de sang l'accompagnait.

Je me jeta au sol et je le secoua pendant plusieurs minutes,comme si ce geste aurait pu le réveiller.

Il y eu une voix derrière qui me parlait agressivement,mais je n'y prêtais pas attention,car mon frère,avait maintenant le regard éteint,la peau sans couleur,et une tâche rouge qui recouvrait son visage.

On m'empoigna le bras:

-J'aurai du le tuer de toute façon,il aurait été témoin de la scène!»

Je me releva faiblement et,volontairement...où peut être pas?
Je ne sais plus mais j'ai vu l'homme retourner l'arme vers son ventre,tout en m'aboyant d'arrêter,il appuya sur la détente,tandis que le sang avalait son tee-Shirt,il essaya de se relever en vain,il s'écroula.

Je ne me souvient pas bien de la suite,si il y avait des gens autour mais la police et les pompiers sont venus.

Cet horreur été toujours là,bien vivante,ainsi peu après il y eu le procès.

Étrangement à neuf ans je fus l'accusé et lui la victime,et je perdus et fus accusé malgré mon jeune âge d'avoir tuée mon frère et cet homme.

Pourquoi?

Il à transformé ce qui c'est passé

"J'ai vu cette fille qui se disputait avec son frère alors j'ai tenté de les séparer.
Elle à fait quelque chose d'étrange...de de...monstrueux,que mon fils et un autre homme pourront confirmer car ils ont vu la scène.
Mon arme c'est soulevé!
Et je savais que c'était elle qui faisait ça je le sentais.
Elle à continué à fixé l'arme et l'a fait par je ne sais qu'elle pouvoir tiré,sur son frère!"

Il y a eu la stupeur dans la salle,on l'a traité de fou,mais les deux témoins ont confirmé les faits,son fils le couvrait et l'homme devait avoir été lourdement payé.

Mais il à trop insister sur le mots:

"Elle m'a tiré dessus,mais vous vous rendez compte!
Tuer son frère de sang froid,monstre!"
Alors j'ai craqué et les vitres autour ont explosés.
C'était si horrible comme si avoir perdu mon frère n'avait pas déjà été assez horrible il fallait que je sois accusé de son meurtre.
J'ai été traité de monstre,de sorcière,de démon,on a cru que j'étais possedé...et puis ils m'ont envoyé ici pour être sur que je ne ferais plus de mal à personne.

Ça à été une polémique,je pense que le monde entier est au courant,et que maintenant ils sont rassuré car depuis  presque neuf ans l'horrible monstre qui à tué son frère jumeau et tenté de tuer l'homme qui à essayer de sauver l'enfant des griffes de son horrible sœur .

Je m'assois sur le lit et attends qu'il soit midi,pourquoi moi?

Qu'est-ce-que j'ai fait pour mériter ça?

Et mes parents,et ma sœur est-ce-qu'ils m'aiment,est-ce-qu'ils croient que j'ai tué mon frère?

En tout cas je n'ai reçu aucune lettres,aucun appel,je me répète de "ne pense pas à ça"
Qui pourrait aimé un monstre?"tu n'es pas un monstre"

Je me lève violemment.

J'essaie de penser à autre chose.

Mais comment?

Mourir?

DifférenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant