Chapitre 9

784 58 2
                                    

"Un jour le monde sera débarrassé de cet affreux être dévastateur,l'humain".

Il était environ trois heures du matin,j'entendis un petit bruit de clés,et un grincement de porte:
«Salut,chuchota-t'il mais toujours avec son ton amical

-Bonjour.Repondis-je tout aussi doucement.

-Suis moi.Demanda-t'il.»

Je pris ma microscopique valise grise,et le suivit.

À pas de loups nous descendîmes les escaliers.

Arrivé dans le hall,je m'arrêta et contempla une dernière fois cette horrible endroit ou j'avais passé sept ans de ma vie.

Puis je repris ma route tranquillement,je ferma l'immense porte du hall Brian donna trois petits coups de clef,tapa un code et posa son doigt sur le bouton de reconnaissance digital.
Ce n'était pas rien,leur système de protection...

Mais je ne vis aucune voiture:

«Euh...on a une voiture?Demandai-je.

-Non mais nous avons un bateau et puis,pourquoi,aurait on une voiture on est sur une petite île de pas plus de 1000 mètres carré?Repliqua-t'il.

-Hein?

-Oh,et bien oui c'est une petite île dans l'Atlantique nord,non connue des cartes,elle se situe à quelques kilomètres de la France,son nom est...

Il sortit un petit papier de sa poche

...H235600AE.Déclara-t'il.

-Et comment tu as eu sa?!Demandai-je.

-Je t'expliquerai dans le bateau,sa fera passer le voyage plus vite.Repondit-il.»

Je marchais donc à ses côtés sur le sable,avec ma grosse écharpe qui voilait la moitié de ma tête et lui sa doudoune trois fois trop grande pour lui,on devait ressembler à des pingouins.

Il me racontait comment des petites îles se créaient tout les jours,moi j'étais ailleurs,je ne l'écoutai pas vraiment j'étais tellement heureuse de retrouver ma liberté,j'aurai bien couru par tout sur la plage mais il faisait trop froid.

Après un petit quart d'heure de marche nous montâmes dans vieux bateau de pêche.
Là je vis une ombre qui me sourit,mais pas d'un sourire charmant d'un sourire sadique.Je le reconnaissais c'était un de les fantômes...
Je poussa un cri de stupeur.
Je me rendit compte que Brian m'observait.

«Sa va?

J'eu un petit mouvement de recul.

Il m'attrapa délicatement par le bras.

-Léna est ce que sa va?!

Je fronça les sourcils,puis essaya de faire comme si je n'avais rien vu.

-Je sais se que tu as vu,Léna,je peux te comprendre tu sais?Dit le jeune psychiatre.

-Ah oui,et comment se n'ai pas parce qu'on est psy,qu'on peut tout comprendre et tout savoir!Repliquai-je.

-C'est vrai,mais crois le ou non,j'en ai eu moi aussi des fantômes,si un jour tu veux savoir comment les faire disparaître,tu me le dis,m'informa t'il puis après un silence il reprit,sur ce je vais à la barre si tu me cherche tu sauras ou me trouver.

Je répondis d'un "oui" à peine audible.
Je sortis sur le pont du bateau car il n'y avait pas de cabine,on voyait que c'était un vieux bateau,la peinture verte de la coque était presque partie se qui laissait place à de la rouille,je m'approcha de la barre et regarda la mer,elle était libre et sans crainte,je pouvais ressentir cette sensation d'air pur sur mon visage,sensation de liberté
Il se mît à pleuvoir et je resta sous la pluie,c'était si bon,l'eau coulant sur mon visage,comme je me sentait pur à présent,et comme dans un rêve,plus aucune règle imposé.

Après quelques heures de bateau nous arrivâmes,sur un port,si petit que je ne sais même pas si l'on pouvait l'appeler ainsi,il y avait quelques marins qui parlait aussi fort qu'une poissonnière à l'angle.

Brian voulu m'aider à descendre,mais je descendit seul,en sautant du bateau,ma petite valise grise serrer contre ma poitrine.

«Il faut que je rende la location du bateau,tu viens?

Je hocha de la tête un sourire en coin.

Je pouvais de nouveau sentir le vent dans mes cheveux.
Courir dans la ville.
J'étais juste:
Libre

DifférenteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant