"La vie est une guerre que nous menons chaque jour"
Je me réveille très tôt,je pense aux alentours de quatre heures du matin.
Je me retourne dans tous les sens mais impossible de retrouver le sommeil.
Après mettre habitué au noir je remarque une ombre proche de la fenêtre,je sursaute:
«Sa fait longtemps que tu es réveillé?Demandai-je
-Deux heures.Répondit clairement le jeune homme
-Tu n'es pas fatigué?Questionnai-je.
-Apnée du sommeil,la joie de s'endormir!Répliqua-t'il.
-Ah,ok.Concluai-je.
Après quelques secondes de silence il ajouta:
-Et je viens de me rendre compte que c'est la première fois que tu me pose des questions.
Il comprit qu'il n'y aurai pas de réponse alors il poursuivit:
Euh...sinon tu veux déjeuner,le bar de l'hôtel n'est pas encore ouvert mais on a des croissants et des fruits.
-Oui,s'il te plaît.Répondis-je.»
Après avoir déjeuner et passer une grande partie de cette mâtinée à glander.
À huit heures je vais dans la salle de bain et me change,je me met un jean et un pull léger,me lâche les cheveux,accroche mon médaillon en oubliant pas mes bottes .Puis c'est au tour de Brian.
Je fais ma valise,puis attends impatiemment neuf heures.
Enfin nous quittons hôtel,nous sortons nos valises dehors et appelons un taxi.
"À l'aéroport"demande Brian.
Le trajet se passe en silence.
Arrivé à l'aéroport je m'installe sur un siège dans le hall.
C'est là que je réalise,je vais enfin rentrer chez moi!
Au bout d'une bonne demie-heure on nous informes que l'on peut embarquer.
L'angoisse se fait ressentir,pourquoi?
Je ne sais pas.
Des milliers de questions se bousculent dans ma tête.
Sans jamais que je trouvent une réponse certaines.
Je prends place dans l'avion à côté de la fenêtre,je feuillette des magazines proposés par l'hôtesse,discute un peu avec Brian:
«Tu vas rentrer chez toi.Dit-il avec un grand sourire.
-Oui...Mais tu vois je ne sais pas quoi penser j'appréhende ce moment.Déclarai-je.
-Tout va bien se passer,on va les retrouver...ensemble.Me rassura-t'il en me prenant par la main.
-Ensemble.Répétais-je.»
Mais je me réveilla quelques heures plus tard en sursaut,j'ai fais le même cauchemar que dans le train,mais cette fois,c'était différent il était...beaucoup plus détaillé et la fin changeait:
Nous entrions dans la maison de mon enfance mes parents et ma sœur se tenait côte à côté je les dévisageaient lentement il souriaient mais semblaient inhumain,sans âmes.
Brian me tendait le pistolet je leur tirais dessus un à un et cette fois je tirais sur Brian,j'annonça la fameuse phrase sans aucun sens "la justice est un choix on l'a toujours mais elle à un prix" avant de me mettre une balle dans la tête à moi aussi.
Je poussa un petit cri,je réveilla Brian qui roupillait à côté:
«Quoi?!Quoi?!Quoi?!Sursauta-t'il.
-Je suis désolé,je voulais pas te réveillé.M'excusai-je.
-Racontes-moi.Dit-il.
Je secoua la tête.
-Je suis réveillé maintenant alors tant qu'à faire,Répliqua-t'il.
Je lui raconta mon rêve.
-Ne fais jamais ça quoi qu'il arrive promet-le moi.Poursuivit-il d'un ton sec.
Je hocha vaguement de la tête.
Et puis j'attendis pensive.
Pour que enfin l'hôtesse nous demandes d'attacher nos ceintures car nous allons arriver.
Enfin nous arrivons dans le splendide paysage de la Louisiane.
Je descend lentement de l'avion.
Nous récupérons nos valises puis commençons à marcher dans la Nouvelle-Orléans.
Les paysages sont naturels et agréables:
«Que fait on maintenant?Demandai-je.
-On va à un poste de police,non?Supposa-t'il.
-Tu n'a aucun moyen de les contacter?Questionnai-je.
-Non.Repondit-il.
-Et tu ne sais pas ou ils habitent?Continuai-je.
-Non plus.Repliqua-t'il.
-Tu sais au moins si ils habitent en Nouvelle-Orléans ou d'en une autre ville?
-Euh...Hésita-t'il.
-D'accord.Bon on fait quoi alors?Re-demandai-je.
-J'en sais rien.Avoua-t'il.»
Je souffla et donna un coup de pied dans un caillou.
On décida alors de se situai vers la solution la plus simple aller au commissariat.
Au demanda notre chemin dans un Franglais à un passant.
Puis après avoir marché quelques minutes nous arrivâmes devant un poste de police.
Nous demandâmes à parler au commissaire.
«Bonjour vous parler français?Demanda Brian.
-Oui un peu.Répondis l'homme.
-Très bien,nous cherchons la famille Lewis nous sommes de la famille éloigné.Dit-il.
-Je ne peu pas vous donner leur adresse à moins de preuve officiel sur
papier mais je suppose que vous ne les avez pas sur vous.Alors désolé.Déclara-t'il.
-Ce n'est pas grave merci quand même au revoir.Répliquai-je déprimé.
-Au revoir.finit-il sur un ton navré.»
Je sortis dans le froid de ce mois de décembre dans mon épais manteau,en ressentant un horrible sentiment de solitude j'étais pourtant accompagné de Brian mais se sentiment ne me quittais pas.
Nous nous assîmes sur un banc:
«Je suis désolé.Dit-il d'un ton plein de compassion.
Une larme coula sur ma joue,j'enfonça ma tête dans mon écharpe.
-Peut être que...avec un peu de chance on les croiserai dans la rue.Poursuivit-il.
-On ne sait même pas si ils habitent en Nouvelle-Orléans ou dans une autre ville,et puis si il passait dans la rue je suis sûr que je n'arriverai même pas à les reconnaître.Soufflais-je.»
Se qui était totalement faux je les auraient immédiatement reconnu.
Je me leva du banc suivit de Brian,nous marchâmes quelques minutes.
Il glissa ses doigts entre les miens,étonnamment sa me rassurait lorsque soudain je vos devant moi quelques choses qui me fit comme renaître:un hôpital.
Je me rappela de la lettre que mes parents m'avait envoyer:
"Ta sœur est l'hôpital en Amérique elle est..."
Il y avait peu de chance mais allais-je enfin revoir ma famille?
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Différente
ParanormalLéna à passé presque la moitié de sa vie dans un hôpital psychiatrique,sans raison valable. Elle n'a plus aucun signe de sa famille depuis ses sept années qu'elle à passé enfermé. Sans plus aucun espoir elle pense mettre fin à sa vie. Mais sa vie va...
