San Francisco était la ville de ses rêves.
Liam était l'homme parfait, ou presque.
Ressentant sans cesse le besoin d'aider les autres, Davina ouvrit la mauvaise porte. Elle entra dans une pièce sombre, celle où Zayn s'est enfermé depuis des an...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Le nouveau départ. C'était que nous prenions, tous les deux. Tout juste transférée dans l'agence de mode de la majestueuse Aliénor Isaure à seulement vingt-deux ans, mon grand frère avait décidé de me suivre dans l'aventure.
Tous les deux plantés devant cet immense immeuble, aucun de nous n'avait les mots pour décrire la joie qui nous consumait. Se retrouver dans la grande ville de San Francisco quand l'on venait d'un endroit comme Redwood City, c'était le grand saut. Une valise dans chaque main, mes yeux rivés sur la porte d'entrée de l'immeuble, je battis des cils plusieurs fois pour m'assurer que ce ne soit pas qu'un rêve. Nous y étions bel et bien, à San Francisco. La ville de mes rêves, le job de mes rêves, que demander de plus ?
— Davina, tu comptes vivre devant cette porte ? Non parce que j'aurais bien besoin de ton aide.
De retour sur terre, j'ouvris la porte pour y laisser passer mon briseur d'illusions. J'hésitai à la lui refermer sur le nez, mais nous ne connaissions pas assez bien les environs pour nous rendre dans un hôpital rapidement.
Heureusement, ce bâtiment possédait un ascenseur. Vivre au dernier étage sans cette aide était probablement la pire chose qu'il puisse exister. Les déménageurs étaient arrivés une heure auparavant, tout était déjà là, dans notre futur lieu de résidence. Avec nous, il n'y avait que quelques affaires, nos valises qu'il n'avait pas été utile de mettre dans le camion de déménagement.
Tandis que je me battais avec mes énormes bagages, mon frère jura en cherchant les clés que nous avions récupérées il n'y avait même pas une demi-heure de ça. Agacée de l'entendre râler sans cesse, je levai la tête en vitesse et balayai mes cheveux pour mieux y voir.
— Dans la poche arrière de ton pantalon, soupirai-je.
Alors que j'avais enfin réussi à mettre hors de l'ascenseur ma première valise, je trébuchai en sortant la deuxième et m'étalai au sol dans un cri de surprise accompagné du bruit sourd de mon corps contre le parquet du couloir.
— Tu t'en sors ?
— Absolument, respirer la poussière coincée entre les planches de bois est bénéfique pour la santé, c'est bon pour les poumons. Tu devrais essayer.
Face à mon sarcasme quotidien, il n'en dit pas plus et m'aida simplement à me remettre debout. Je ne voulais pas gâcher cette journée, alors je soufflai un bon coup et suivis mon frère dans ce long couloir. Je grimaçai quant au bruit que faisaient nos valises sur le sol en bois, j'espérai que personne ne sortirait en râlant, il ne fallait pas faire mauvaise impression alors que nous venions à peine d'arriver.
— C'est là, porte vingt.
Mon frère s'apprêtait à placer les clés dans la serrure de la porte lorsque celle-ci s'ouvrit violemment sur nous. Prise de court, je sursautai sans pour autant me décaler.
