Chapitre 6 - Oh, toi ici

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    Ce soir-là, il n'y avait que nous à la maison

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Ce soir-là, il n'y avait que nous à la maison. Seulement Niall et moi.

Plus tôt dans la journée, alors que j'avais manqué de dévaler tous les étages de l'immeuble des Malik, Zayn m'avait simplement contourné pour rentrer dans son atelier en se moquant de ma perte d'équilibre, celle qu'il avait créée. Sans même nous calculer et prendre en compte les dégâts qu'il causait, il avait refermé la porte derrière lui. Liam l'avait tout de même traité de con de l'autre côté de celle-ci puis m'avait entraînée hors d'ici. La meilleure chose à faire, face à des personnes telles que Zayn ou bien Thaïs était de ne pas rentrer dans leur jeu. Il fallait laisser couler, ne pas les provoquer, et rester le plus calme possible.

Friends faisait partie de ces show télé que j'aimais tant. A vrai dire, c'était bien le seul. Mon frère, lui, n'était là que pour les beaux yeux de Rachel. Face à l'une des répliques, mes lèvres s'étirèrent en un réel sourire.

A moitié endormi, Niall sursauta lorsque la porte d'entrée s'ouvrit violemment. Thaïs, en larmes, fonça directement dans sa chambre. Surprise d'un tel comportement, je restai immobile quelques secondes. D'ordinaire ce n'était pas elle qui pleurait. D'après ce que j'avais pu comprendre, elle était celle qui faisait pleurer les autres. Commençant, lui aussi à être épuisé par les sautes d'humeur de cette fille, mon frère soupira. Il regarda ensuite son téléphone avant de décréter qu'il était temps d'aller dormir. Totalement stressée par le travail, je n'étais pas fatiguée le moins du monde. Niall déposa un baiser sur mon front en se levant.

—      Si jamais l'envie te prends de finir ta nuit dans le lit de Liam, laisse un mot sur ma porte histoire que je ne me fasse pas un sang d'encre pour rien.

Très drôle.

Maintenant qu'il connaissait le fond de ma pensée, il n'allait pas cesser de me charrier. Mais c'était sa façon de me montrer qu'il m'aimait.

La télé éteinte, je me dirigeai sur la terrasse. L'air était si agréable. Les yeux plissés, j'avançai lentement en me demandant qui pouvait bien se trouver sur la chaise que j'utilisai tous les soirs pour admirer la vue.

—      Liam ?

—      Mauvaise pioche, trésor.

—      Oh, toi ici.

C'est pas vrai. Dites-moi que je rêve. Non seulement il rendait mon arrivée ici infernale, mais en plus de ça il se permettait de s'octroyer mon moment de solitude. Ce type était une vraie ordure.

—      Allez, laisse-moi m'asseoir, lui ordonnai-je toujours à quelques mètres de lui.

Il était hors de question que je l'approche. Zayn était capable des pires crasses.

Un silence s'installa, nous entourant seulement les bruits de la ville. Puis il se leva. Dos à moi, les mains dans les poches de son pantalon, il resta ainsi quelques secondes avant de me dire cette phrase utilisée par les ados de douze ans :

Falling StarOù les histoires vivent. Découvrez maintenant