San Francisco était la ville de ses rêves.
Liam était l'homme parfait, ou presque.
Ressentant sans cesse le besoin d'aider les autres, Davina ouvrit la mauvaise porte. Elle entra dans une pièce sombre, celle où Zayn s'est enfermé depuis des an...
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D'abord, je plissai les yeux en me demandant pourquoi je n'étais pas dans ma chambre. Puis, c'est en apercevant le doux visage de Zayn que cette question s'évapora. Souriante, j'analysai chaque petit détail de sa peau, découvrant de nouveaux tatouages sur son torse que je n'avais pas encore eu le temps de d'apercevoir.
— Tu me fixes, murmura-t-il en se réveillant.
L'un de mes doigts vint tracer le contour de son visage tandis qu'il ouvrit les paupières pour rencontrer mon regard. J'effleurai ses lèvres en les désirant du plus profond de mon être.
— C'est stressant, continua-t-il.
— C'est romantique.
Et j'aimais ça. Oui j'aimais ça. Me réveiller auprès de celui que mon cœur avait choisi, pouvoir l'observer sans me demander quelle allait être la prochaine réflexion cinglante qu'il allait me faire, créer un contact avec sa peau autant de fois que j'en avais envie, me faire la réflexion qu'il était cent fois plus craquant au réveil qu'à tout autre moment de la journée.
Tout allait pour le mieux. Ce matin annonçait une bonne journée. Celle qui allait se passer sans encombre, sans dispute, sans cris ni coups de poings.
— Arrête ça, ria-t-il en poussant ma tête sur le côté pour que je cesse de le fixer.
Mes pensées s'étaient encore emparées de moi sans prévenir. Et quand elles le faisaient, j'étais totalement déconnectée de mon corps. Elles prenaient possession de mon esprit sans même m'alerter. Et alors je disparaissais, pendant quelques secondes, voire une ou deux minutes. Et je finissais par revenir sur terre lorsque l'on me rappelait parmi les vivants.
— Tout va bien ? s'inquiéta-t-il.
D'un geste tendre, il replaça mon visage face au sien pour pouvoir me regarder à son tour. Ses sourcils s'étaient rapprochés pour traduire son inquiétude. Mais tout allait bien, j'en étais certaine.
Sous la couette, je sentis le bout de ses doigts effleurer la peau nue de ma cuisse. Instantanément, un frisson couru le long de mon échine. Ses pupilles explorèrent mon corps dans cette chemise noire qui lui appartenait et mes sous-vêtements de la veille. D'ordinaire, je me serais sentie mal à l'aise sous un tel regard. Mais le sien me donnait l'impression de n'avoir rien à cacher, de ne pas avoir honte de moi-même. Il était si chaleureux et réconfortant.
Lentement, sa main tira sur l'élastique de ma culotte et je fermai immédiatement les paupières. Les draps bougèrent lorsque Zayn s'approcha un peu plus de moi. Nos corps très peu couverts n'étaient séparés que de quelques centimètres.
— Ne ferme pas les yeux, murmura-t-il.
Comme hypnotisée, je fis ce qu'il me demanda. La température de la pièce avait pris quelques degrés. Immobile sous son emprise, je ne pouvais qu'apprécier les sensations qu'il me faisait ressentir.
