Chapitre 17 - On se voit ce soir

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    D'ordinaire, je prenais bien soin de la fermer chaque soir en partant du bureau

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    D'ordinaire, je prenais bien soin de la fermer chaque soir en partant du bureau. Ce matin, elle avait déjà été ouverte. Les sourcils froncés, je soupirai quand je reconnu ses cheveux défais. Dos à moi, ses mains soigneusement rangées dans ses poches, Zayn observait la ville depuis les verrières. Cette posture lui donnait l'allure d'un homme d'affaire. C'était probablement dans cette optique là qu'il avait été élevé. Les Malik ne parlaient jamais de leurs parents, mais ils étaient probablement des acteurs majeurs de cette ville.

Il ne se tourna que lorsque le bruit de mon sac sur le sol l'alerta de ma présence. Qui lui permettait de se pointer ici comme bon lui semblait ? Son nom de famille avait beau être un atout partout où il allait, ça ne fonctionnait pas avec moi. A mes yeux il n'était qu'un garçon comme les autres, voire plus énervant que les autres.

—      Ça fait bientôt trente minutes que je t'attends, m'informa-t-il.

J'allais tuer Harry pour l'avoir laisser venir jusqu'ici, parce qu'il y était probablement pour quelque chose. D'abord Liam lorsque nous étions encore ensemble, puis lui. Qu'allait penser le reste des employés ? Silencieusement, je lui fis alors signe d'emprunter la sortie pour me laisser travailler en paix. Il n'était pas nécessaire que je connaisse la raison de sa venue.

—      Je ne vais pas partir alors que tu ne sais même pas pourquoi je suis là. Puis mon cours ne commence que dans deux heures, alors j'ai tout mon temps.

Seigneur faites que ce ne soit qu'un cauchemar.

Je refusai de m'asseoir pour l'écouter, alors je restai de marbre face à lui, les mains croisées dans le dos. J'avais beau me montrer infaillible, je n'avais de cesse à repenser à cette tension qui s'était créée entre nous dans son atelier en sortant du tribunal l'autre jour.

Mes yeux se fermèrent un instant lorsqu'il poussa la porte pour créer une intimité. J'aurais préféré qu'il la laisse ouverte, cela aurait signifié qu'il n'était là que dans le simple but de me rendre folle, comme à son habitude. Mais c'était pour une toute autre chose qu'il avait décidé de faire le chemin jusqu'ici.

—      Davina... commença-t-il en se tournant pour attirer mon attention.

Ce n'était pas bon signe. Il allait me parler sérieusement, et je n'étais pas prête à affronter ce qu'il avait à me dire. Parce que je savais très bien pourquoi est-ce qu'il était là. J'avais esquivé la discussion jusqu'à maintenant, mais je me doutais que je n'allais pas pouvoir fuir indéfiniment.

—      Ça fait une semaine que tu m'évites. On pourrait au moins en parler, non ?

Paniquée, je secouai la tête de droite à gauche. Je ne voulais pas avoir cette conversation avec lui. J'étais trop maladroite pour ça.

Zayn s'approcha, et je reculai. Une seconde fois. Puis il s'arrêta.

—      C'était peut-être un peu tôt, je l'admets. Mais tu as été là pour moi toute la journée, tu étais présente au tribunal, et tu m'as empêché de créer un scandale avec ce journaliste insistant. Ça faisait quelques jours que... je sais pas, j'ai sûrement cru que c'était ce que tu voulais. J'ai dû mal interpréter.

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