San Francisco était la ville de ses rêves.
Liam était l'homme parfait, ou presque.
Ressentant sans cesse le besoin d'aider les autres, Davina ouvrit la mauvaise porte. Elle entra dans une pièce sombre, celle où Zayn s'est enfermé depuis des an...
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Dès qu'il était dans les parages, c'était la catastrophe, encore et toujours. Faible, je n'eus pas d'autre choix que de reposer le poids de mon corps sur le sien. Sous le regard meurtrier de mon frère, Zayn me porta pour me poser sur le sol, mon dos contre la porte vitrée de la douche.
— Pousse-toi de là, lui ordonna Niall une fois que je fus stabilisée.
— Je pense avoir plus de compétences que toi dans ce domaine, alors sois gentil et laisse-moi faire, répliqua le brun.
D'après moi, la seule chose qui lui permettait de penser une telle chose n'était autre que son orgueil surdimensionné.
Du coin de l'œil, je pouvais voir que mon frère n'avait qu'une seule envie : lui envoyer son poing en pleine figure pour lui faire regretter de m'avoir renversé son verre dessus un peu plus tôt dans la soirée, et de lui parler comme s'il était un abruti de première.
Cependant, Niall se rendit à l'évidence, pour mon bien. Mon frère ne s'était jamais battu, il n'était en l'occurrence pas très doué pour soigner qui que ce soit.
Alors que Zayn posa sa main sur l'une de mes joues pour remettre ma tête droite, je croisai son regard. L'air sur son visage était sérieux, à l'inverse de ces autres fois où je ne voyais que son sourire arrogant.
— Davina, regarde-moi, ordonna-t-il. Reste éveillée, ne ferme pas les yeux.
Tous ses gestes étaient minutieux et précis au point qu'il devenait quelqu'un de délicat. Après tout, je ne le connaissais pas encore, mais de ce qu'il m'avait montré, il n'était pas délicat. Loin de là. Il était un être sauvage qui prenait un malin plaisir à me voir dans un état lamentable. D'ailleurs, que faisait-il ici ? Il était certainement en train d'apprécier l'œuvre de sa sœur déjantée.
— Tiens, attrape mon bras. Sers-le sans jamais t'arrêter, tu peux faire ça ?
Je clignai des yeux pour confirmer sa demande. Tout en me forçant à ne pas fermer les paupières, j'attrapai faiblement son bras et l'enroulai de mes petits doigts.
Lorsque les siens touchèrent mon nez, j'eu un mouvement de recul dû à la douleur et renforçai ma prise sur son bras. Rapidement, Zayn plaqua sa main derrière ma tête pour qu'elle ne percute pas la vitre de plein fouet. Devrais-je le remercier ? Non. Après la façon dont il s'était comporté avec moi depuis mon arrivée chez les fous, il devait bien se racheter sans recevoir de remerciement en retour.
— Aller, t'as fini alors casse-toi maintenant.
Zayn fit comme s'il n'avait rien entendu et, après avoir jeté les cotons imbibés de sang, m'aida à me relever. Je me sentais si petite à côté de lui. Sa carrure était imposante, tandis que la mienne ressemblait à celle d'une enfant de dix ans.
Debout bien trop rapidement, je perdis l'équilibre. Cette fois-ci, ce fut mon frère qui me rattrapa en prenant soin de pousser l'Insolence loin de moi.
