San Francisco était la ville de ses rêves.
Liam était l'homme parfait, ou presque.
Ressentant sans cesse le besoin d'aider les autres, Davina ouvrit la mauvaise porte. Elle entra dans une pièce sombre, celle où Zayn s'est enfermé depuis des an...
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Cette soirée était celle dont j'avais toujours rêvé. Ce moment que nous partagions, Zayn et moi, était sans égal. Son humour si amusant m'empêchait de manger, et mon plat était en train de refroidir dans mon assiette. Mais tout était parfait. Rien n'allait de travers. Et ce soir, pour la première fois depuis que j'avais mis les pieds à San Francisco, j'y croyais. Tout était possible en fin de compte. Après une baisse de moral lors de ma rencontre avec la fratrie Malik, je voyais enfin le début de ma nouvelle vie. Je commençais à mettre des images sur mon futur. Ma carrière chez Céleste, mon propre appartement à San Francisco dès que j'en aurais les moyens. Notre appartement. Zayn faisait partie de mon futur, j'en étais certaine à présent. Tout semblait être allés si vite entre nous, et pourtant j'étais sûre de ce que je voulais. Il n'y avait pas d'hésitations comme j'en avais eu avec Liam. Tout coulait de source. Personne n'était forcé de faire quoi que ce soit. Et toutes les questions que je me posais à propos de celui avec lequel je finirais ma vie avaient enfin des réponses. La seule chose dont je ne pouvais pas être assurée, était de savoir si lui aussi partageait ces sentiments. Peut-être que mon frère avait raison après tout, peut-être que je n'étais que de passage. Une simple fille dont il allait se débarrasser une fois lassé. Mais alors pourquoi se donner tant de mal pour essayer d'arranger les choses ? De devenir une meilleure personne ?
— Davina ?
Mon absence avait dû le troubler. C'était la première fois qu'il faisait face à l'une de mes remises en question intérieure qui me déconnectait totalement de la réalité.
Inquiet, le brun posa sa main sur la mienne en plissant les yeux.
— Tout va bien ? C'était comme si tu avais... disparu, l'espace d'un instant.
Le sourire aux lèvres, je chassai toutes les pensées négatives qui s'entassaient dans mon esprit pour serrer ses doigts entre les miens.
— Tout va bien, le rassurai-je.
Il ne m'en demanda pas plus, et je lui en fus très reconnaissante. Je ne me sentais pas capable de lui exposer mes sentiments et mes pensées néfastes alors que nous partagions un aussi bon moment.
Quand vint l'heure du dessert, Zayn déposa devant moi une boîte entièrement remplie de macarons. Ce dessert était indéniablement le meilleur de tous les temps. Je n'avais jamais rien gouté de plus délicieux.
— Ils ne viennent pas d'un grand magasin Français, s'excusa-t-il. Mais, peut-être qu'un jour tu pourras me faire gouter ceux que tu préfères. Ladurée, il me semble ?
Comment pouvait-il savoir tout ça ? Je n'avais pas le souvenir d'avoir déjà eu cette discussion avec lui, ni même avec Liam. La seule chose qui pouvait lui avoir mis la puce à l'oreille était...
— Tu as fouillé dans ma chambre ? questionnai-je alors, un sourcil arqué, les lèvres étirées.
Coupable. Son silence trop long ne pouvait mentir. Il y avait cet album photo dans l'un des placards de ma chambre qui retraçait tout notre voyage à Paris.
