San Francisco était la ville de ses rêves.
Liam était l'homme parfait, ou presque.
Ressentant sans cesse le besoin d'aider les autres, Davina ouvrit la mauvaise porte. Elle entra dans une pièce sombre, celle où Zayn s'est enfermé depuis des an...
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A trois heures du matin, mon frère était rentré à la maison. Pendant un instant j'avais hésité à le rejoindre pour qu'il me raconte le déroulement de sa soirée. Mais j'avais préféré rester dans ma chambre, à planner entre les étoiles visibles depuis mon vélux. Lorsque j'avais quitté Zayn pour aller me coucher, un sourire stupide s'était figé sur mon visage. Ses lèvres mélangées aux miennes étaient sans doute la meilleure sensation qu'il puisse exister. Désormais je pouvais le dire : après avoir embrassé Liam, Zayn était inégalable. Ses gestes étaient tendres et sincère, ses mots étaient réconfortants et me faisaient me sentir en sécurité.
J'allais me battre pour lui. Pour sa santé mentale. Et pour nous. Il en valait la peine.
En ce samedi matin pluvieux, je pris la décision de rester un peu plus longtemps dans mon lit en espérant que personne ne vienne déranger ce moment de solitude. Sur la table de chevet, j'attrapai le nouveau manuscrit que Louis m'avait prêté pour continuer la lecture. Son premier roman avait été un réel coup de cœur. Sous mes conseils, il était même en train de réfléchir à la proposition que je lui avais faite : l'envoyer à plusieurs maisons d'éditions pour voir son rêve se réaliser. Zayn avait apparemment été du même avis que moi depuis le départ. Mais un second point de vue était souvent nécessaire pour s'assurer que ce soit la bonne solution. Le second traitait d'un sujet bien différent, mais était tout aussi merveilleux. Voire meilleur. Son style d'écriture avait évolué entre temps, et on le ressentait à la fluidité et à la légèreté de ses phrases. Plus les pages se tournaient, plus je reconnaissais la personnalité que Louis avait voulu dépeindre au travers de l'un de ses personnages. Il s'inspirait de Zayn. Ce professeur d'anglais était rongé par la tristesse et la peur. Je redoublai alors d'attention, tout ce qui touchait de près ou de loin au brun me captivait dans l'instant.
— Tu te fous de moi ?
Sortie de mon occupation par la voix grave de mon frère, je m'approchai silencieusement de la porte pour écouter. Liam était en train de lui raconter ce qu'il avait vu hier soir. Ce type était un vrai gamin. Il ne supportait pas de me voir dans les bras de son frère alors qu'il était à l'origine de notre séparation. Ne tolérant plus les coups bas qu'il me faisait à longueur de journée, je sortis brusquement de ma chambre.
— Je pense que tu devrais d'abord t'occuper de toi avant de t'attarder sur la vie autres. Parce que, tu penses que si tu dis à Niall que j'ai embrassé ton frère il n'aura plus envie de t'étrangler ? Espèce d'abruti, c'est à cause de toi que j'ai réussi à voir que Zayn n'était pas la mauvaise personne qu'il prétendait être. Et c'est que tu redoutais depuis le début, que je m'aperçoive qu'il était bien meilleur que toi. En revanche, c'est grâce à lui que je me suis rendu compte que tu n'étais qu'un connard narcissique et préten...
Prête à lui sauter dessus, mon frère m'attrapa par la taille pour m'éloigner en posant sa main sur ma bouche. Ce dernier ordonna à Liam de se barrer de chez nous avant de lui en mettre une et m'entraîna sur la terrasse. Bien trop énervée pour débuter une discussion, Niall me laissa le temps de décompresser en m'apportant une tasse de thé.
