Chapitre 20 - Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants

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    Dans la soirée, je fus effectivement dans l'obligation de quitter ma chambre

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    Dans la soirée, je fus effectivement dans l'obligation de quitter ma chambre. Discrètement, j'ouvris la porte en analysant le salon à la recherche de Niall. La voie libre, je me dirigeai jusque dans la cuisine pour grignoter quelque chose. Il n'y avait pas eu de repas comme d'habitude ce soir, chacun avait mangé dans son coin plus ou moins. Thaïs était dans l'appartement du dessous. Et Zayn était retourné de l'autre côté de la terrasse après m'avoir couverte de ses baisers au goût de cannelle.

Arrivée à destination, je décidai de ne pas me faire de thé, le bruit de la bouilloire allait alerter mon frère et je serai immédiatement repérée. Mon repas en main, j'éteignis la lumière pour partir mais la porte se ferma sur mon nez et la lumière s'alluma de nouveau.

—      Bien tenté, Dee.

Génial.

Dans un sursaut, mon assiette finit au sol. Il ne me restait plus qu'à me resservir. Une nouvelle assiette dans les mains, je ne fis pas attention à mon frère, immobile, les bras croisés sur son torse. C'était un véritable malade pour faire une chose pareille. Il avait attendu dans le noir que je sorte chercher à manger. Quel taré faisait une chose pareille ?

—      C'est ta faute, tu nettoies ta bêtise, brisai-je le silence en mentionnant la nourriture au sol.

Il ne me répondit pas. Ma tentative pour rendre l'air plus respirable n'avait pas fonctionné. J'étais enfermée avec lui dans la cuisine, et je n'avais aucun moyen pour me sortir de là. J'allais devoir faire face à son sermon. Et c'était bien la dernière de mes envies. Le silence flotta pendant quelques secondes, puis il prit la parole. Parce que cela lui brûlait les lèvres.

—      Sa bouche a bon goût ?

Nous y étions. C'était là que le carnage allait commencer. Nous ne nous disputions que très rarement, mais lorsque c'était le cas j'explosai. Mon calme ordinaire finissait toujours par se briser après une trop grande accumulation de colère.

La fourchette dans la bouche, je refusai de lui répondre. Je ne sais pas qui avait préparé ce repas mais c'était un véritable délice.

—      Je te parle.

Son ton de voix était devenu bien plus autoritaire. Il m'arracha mon assiette des mains et en versa le contenu dans la poubelle. Furieuse, je descendis du plan de travail sur lequel je m'étais installée pour manger. Il cherchait vraiment à ce que les choses tournent mal. S'il voulait simplement discuter avec moi, il aurait attendu que nous soyons plus détendus tous les deux pour régler le conflit. Cette fois-ci, il me rentrait dedans.

—      Qu'est-ce que tu veux que je te dise, hein ? T'attends peut-être que je renonce à lui parce que TU l'as décidé ? Eh bien tu veux savoir un truc ? C'est non. Je n'ai plus besoin que tu me protèges. Je suis assez grande pour choisir celui avec qui je veux être. Que ça te convienne ou non, mon grand.

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