Le Pardon du Feu

Chapitre 8

Maira grognait, elle était dans une suite, dan sle palais souterrain du roi elfe de Mirkwood. Mais ce n'était pas pour ça qu'elle grognait. Elle voulait se promener mais on lui avait dit qu'il vallait mieux qu'elle reste à l'intérieur de sa suite attendre qu'on lui apporte ses repas. Elle finit par désobéir a la demande et elle sortit avant de marcher dans les couloirs. Il y en avait tellement qu'elle se perdit. 
soudain elle croisa un elfe blond aux cheveux semblables a ceux de Thranduil la faisant hausser un sourcil. 
-" Vous êtes perdue non ?"demanda cet elfe alors qu'elle pressait le pas pour le dépasser. Elle s'arrêta. 
-"Mmmh peut être bien" fit-elle haussant des épaules. Il eut un sourire doux. 
-" Venez ! Je vais vous faire visiter !" dit-il lui faisant le signe de le suivre. Ce qu'elle fit, en grognant, un peu coincée par sa proposition. 
-" Au fait mon nom est Legolas... je suis le fils du Roi Thranduil !" dit-il pour se présenter. Elle le regarda un peu méfiante.
-"hum  je m'en doutais bien que vous deviez être son fils... vous lui ressemblez...enfin surtout des cheveux !" dit-elle. 
-" Et vous quel est votre nom ?" demanda-t-il. 
-" Maira...". Il cligna des yeux un instant avant de sourire. 
-" Etonnant comme nom..."murmura-t-il.
Elle ne répondit pas et ils commencèrent la visite. ils la dirigea vers les écuries, lui présenta les chevaux et l'élan du roi, il avait sa partie a lui d'ailleurs, un box plus grand que celui des chevaux et son propre pré attenant à celui-ci. Elle leva les yeux au ciel mais fit tout de même une caresse à l'animal. 
Puis ils passèrent dans le hall, où elle vit la salle du trône, elle vit le roi discuter avec les elfes, elle eut un sourire ironique. Ils marchèrent dans des couloirs, et elle vit une bibliothèque, immense, des salle d'entrainements, des jardins, des airs d'entrainement extérieurs... plusieurs armureries, une grande salle au trésor, des suites, pour les nobles... Il y avait même une sorte de garderie pour les elfons. Et puis il lui montra, un couloir. 
-" C'est là où se trouve les apaprtements royaux, les deux grandes portes que vous voyez, sont celle du roi ! et la mienne se trouve à côté !" précisa-t-il. Puis ils revinrent sur leurs pas.
-" Mon père a bien entendu ses jardins privés... il a tout à l'intérieur !" 
-"Je vois..." elle sourit, ils atteignirent un jardin où des pommiers poussaient, il en cueillit une et la tendit à Maira qui la prit le remerciant. Ils s'installèrent sous l'arbre et elle croqua dans sa pomme. 
-" Vous êtes arrivé avec le Seigneur Celeborn, son épouse et Gandalf ?" demanda-t-il. 
-" Oui... Je vivais à Minas Tirith... Mais Gandalf m'a sortit, d'une situation plutôt complexe et m'a donné une chance, arrivant en Lothlorien... J'ai rencontré Dame Galadriel... et je l'ai sauvé... si je puis dire... d'orcs qui voulaient la tuée... puis on est arrivés ici, Le seigneu Elrond voulait aussi me tué mais j'ai sauvé tout ce petit monde !" elle garda cette ironie mordante. 
-" mmmh... Je préfère ne pas demander pourquoi..." dit-il en souriant amusé. 
-" Vaux mieux pas, vous risqueriez de prendre vos jambes a votre cou... Surtout que..." elle s'arrêta, voulant lui dire qu'il était devenu l'ami du porteur de l'anneau unique. D'ailleurs elle ne se souvenait vraiment plus pourquoi elle voulait l'avoir. 
-" Pourquoi êtes-vous dangereuse ?" demandaen plaisantant le Prince. Elle le fixa. 
-" Peut être oui...". Il rit, ne la croyant pas. 
-" Voyons ne vous dénigrez pas !" la réprimanda-t-il gentimment. 
Soudain Gandalf arriva. 
-" Mairo...Maira ! On vous cherchais ! vous n'auriez pas dû sortir de votre chambre voyons !"  s'exclama-t-il en voyant qu'elle n'était pas seule. Le Maiar se leva et lança un sourire contrit. 
-" Je dois rejoindre ma chambre, comprenez... je suis pas quelqu'un d'habituel... et on a peur que je réduise des elfes en cendres !" elle ricana et s'en alla. 
Elle ne voulut pas voir le visage de Legolas.  

Quelques heures plus tard, elle fût invitée pour dîné avec les hauts elfes et le Roi. Elle n'appréciait pas réellement leurs compagnies mais devait s'en accomoder ! 
Elle arriva vêtu d'une robe, légère verte d'eau qui allait très bien avec sa chevelure feu. Legolas était là. Il discutait avec Elrond et quand il la vit, il lui sourit et s'approcha avant de s'incliner vers elle. 
-" Je suis content que vous ayez accepter de venir dîné !" dit-il sincèrement. Elle soupira intérieurement, ils sont trop naïfs vraiment les pauvres... 
-" Je n'ai pas eu le choix... Même si la présence de beaucoup d'elfes me rend un peu nerveuse...". Il la gida vers sa place et chacuns s'asseya. Gandalf était à côté d'elle, Elrond face à elle, Galadriel près de Gandalf et Celeborn juste à côté d'Elrond. 
Le roi assit en boût de table buvait son vin. Chacun mangeait et discutait tranquillement. Mais elle sentait le regard du roi et celui de Prince. Elle ne disait rien. Il vallait mieux garder le silence. 
Quand le dîné se termina, elle quitta les lieux, ne voulant pas étouffer les elfes avec sa présence. Pourtant des pas la suivirent. Elle s'arrêta et se tourna vers Legolas. 
-" Qui y a-t-il ?" demanda-t-elle. 
-" Mon père m'a... dit la vérité..." dit-il hésitant. Elle eu un sourire sarcastique. 
-" Donc vous devez me détesté..." 
-" Non ! On vous offre une seconde chance... Je voulais juste vous... vous dire que  j'espère que vous pourrez nous aider... et qu'on devienne vos amis...". Elle resta sans voix. Puis elle claqua sèche. 
-" Vous rêvez trop petit elfe !" elle le quitta rapidement et claqua la porte de ses appartements, la gorge serrée. Elle s'affala contre la porte, sombre. 
Quand n'avait-elle pas entendu ce mot... ? Amis... Melklor ne l'avait jamais prononcé... D'ailleurs, qui était-il au juste pour lui ? Son maître... Certes mais n'y avait-il pas... autre chose ? 
Elle se rappela qu'il avait eu le souffle coupé, Melklor possédait une beauté à coupé l souffle, même Manwë n'avait que quelques traits communs mais lui les surpassait. Qu'attendait-elle réellement de lui ?  Elle fixa ses mains... Le pouvoir... voilà ce qu'elle voulait... mais  au delà de tout... un peu de présence. La solitude, la peur d'être seul... Rapidement elle se mit à trembler et se replia, enfonçant son visage dans ses bras qui entourait ses genoux, espérant calmé la panique qui l'irradiait.