Mairon veillait depuis plusieurs jours, il préparait l'anti-dote, son regard inquiet se posait sur une silhouette allongée, les yeux fermés. Des cheveux blonds pâles, mais qui n'étaient plus aussi brillants. Ils ternissaient. Mairon inspira et se reconcentra sur son anti-dote. Il priait que cela fonctionne. Il lui fallait plus de deux jours pour savoir ce que c'était ! Il Devait l'administré aussi aux autres elfes. Ce qui l'étonna ne revenant au palais, était qu'il n'y avait pas de traces de Legolas, ni de Galadriel. Où se trouvaient-ils ? Il dû essayer de se reconcentrer sur autre choses que cette espèce de secte adorateur de son mai... Il secoua la tête, il ne l'était plus ! Il était mort ! emporté dans le Néant ! Quoi qu'il dise ! Quoi que ses souvenirs le reporte à ce qu'il avait été ! Il continua de mélanger et ajouta deux herbes très rares qu'il ne trouva que par de longues recherches a passer au peigne fin la forêt ! Il mélangea le tout et le versa dans un flacon. Il se tourna vers la grande salle réquisitionné par sa demande pour allongé les elfes. Ils se reposaient pâle, attendant, sans bouger, même leurs respirations étaient faible. Il fallut l'aide des guérisseurs et de son feu pour cautériser une partie des diverses blessures qui saignaient ! Il approcha du lit de Thranduil et s'asseya sur le rebord, il repoussa doucement une mèche blonde, puis la tint entre ses doigts. Il s'assombrit et finit par la lacher pour glisser un doigt sur la joue de l'elfe. Puis il se pencha mêlant ses cheveux de feu à ceux blonds et déposa un baiser sur son front froid. Il se redressa et trouva les guérisseurs qui approchaient.
Il avait été difficile qu'ils lui fassent confiance, mais quand il donna des termes assez exacte, il lui laissèrent les rênes, pour préparer la potion ! Il approcha et leurs tendit les flacons sans un mot.
-" Faîtes leurs boires ! Ils doivent tous avoir leurs quantités !" dit-il froidement. Il prit le dernier flacon et le fit boire au souverain. Puis il regarda avec attention les effets. Il posa ses doigts pour sentir son coeur et sourit. Bien ! ça fonctionnait ! Il recula et se tourna vers eux qui hôchèrent de la tête. Il sourit satisfait et ils le laissèrent tranquille. Il partit s'installer sur un rebord de fenêtre, observant la forêt, tenant un livre dans les mains, mais il était perdu dans sa contemplation. ses pensées défilaient, mais il n'avait qu'un seul nom. Thranduil. Il inspira et essaya de le chasser mais c'était mission impossible ! Il jura mais il ne pût que repenser aux paroles directes que lui avait lancé Manwë. L'aimait-il ? Il faillit se frapper la tête contre le mur derrière lui. Aimer lui ? Non ! Il recula effrayer par cette chose qu'on appelait amour et qu'il n'a jamais vraiment connu. Il referma son coeur mais la douleur était insoutenable. Comment pourra-t-il regarder Thranduil ? Comment pourra-t-il lui parler ? Alors qu'il sentait comme un frisson et son coeur battre puissamment ? Il tourna la tête vers le lit où le concerné de ses pensées était allongé. Il se leva de nouveau et se rapprocha de lui. Il posa une main douce sur un côté du visage de Thranduil et il se pencha. Pourtant le baiser ne vint pas. Il recula effaré par cette soudaine pulsion ! Il s'en alla désertant les lits.
Il resta plusieurs jours dehors, à trouver des traces sur la disparition de Galadriel et de Legolas mais rien ne venait !
Quand un elfe vint le prévenir que le roi et les autres étaient réveillés, il ne pût qu'être plus anxieux et surtout un long frisson passa dans son dos quand il se rappela ce qu'il avait faillit faire ! C'était un crime de toucher à ses lèvres ! Surtout qu'il avait déjà été marié ! Il arriva dans la grande salle, et les vit tous assit, les guérisseurs leurs parler avant qu'ils se retirent. Mairon croisa ses bras et les observa d'un air froid.
-" Bien." dit-il. Ce fût tout ce qu'il dit.
-" Qui nous a ramené ?" demanda Elrond calmement.
-" Moi même."
-" Qui nous a soigné ?" demanda Celeborn.
-" Moi et les guérisseurs que j'ai pût quérir !" répliqua de plus en plus agacé le Maiar. Il se mit à faire les cents pas, presque trop lentement.
-" Mairon... Où étiez-vous ?" demanda soudain brusquement la voix. Sa voix... Il se figea et rejeta ses cheveux en arrière avant de répondre.
-" J'avais un empêchement." Il refusa de croiser le regard glacier. Il se borna à fixer le mur, ses traits devait être durs et froids car aussitôt une réplique cinglante de Thranduil claqua.
-" Si vous êtes peu heureux de nous avoir sauvé ! Dans ce cas rester où vous étiez !" Il tressaillit et tourna la tête, alors qu'il s'était promit de ne pas croiser son regard. Il vit le regard puissant de Thranduil. Il inspira et finit par répondre d'une voix rauque et basse.
-"Non... Je ne regrette pas..." Il s'en alla, essayant de contenir son émotions. Il voulait maîtriser ses sentiments, mais d'un seul coup tout lui échappait. A peine un regard rencontré qu'il se sentait relié à lui ! Il serra les poings et resta debout sur le chemin de ronde. Il observait de ses yeux de feu, la forêt espérant trouver un quelconque moyen de soulagement.
-" Vous partez ?" s'enquit une voix qui le fit tressaillir. Il inspira et se retourna et fixa l'importun d'un air féroce.
-" Retournez vous coucher espèce d'inconscient ! Vous êtes encore affaiblit !!" dit-il sur un ton menaçant. Thranduil le regarda de son air calme et indifférent avant de répondre.
-" Non.". Mairon faillit s'étrangler de fureur, il détestait qu'on lui tienne tête ! Il s'approcha d'un pas lent, le rejoignant d'un pas et planta son regard dans le sien.
-" Je vous déconseille de me tenir tête Petit elfe !" siffla-t-il. Thranduil haussa un sourcil et son regard devint glacial.
-" Petit elfe !?" demanda-t-il comme une confirmation de ce qu'il venait de dire. Mairon esquissa un sourire moqueur.
-" Et bien oui... a vrai dire vous ne pesez pas lourd. j'aurais penser que vous auriez un peu plus de... tissus..." fit-il tournant autour de lui d'un air pensif.
-" Taisez-vous." ordonna Thranduil, mais cela fit rire Mairon.
-" Oh dois-je en trembler ?" dit-il amusé. Le souverain de la forêt, leva le menton et posa son regard de glace vers lui et s'avança alors que Mairon s'asseyait sur le rebord de pierre.
-" Oui vous devez trembler." Il posa une main près de Mairon et se pencha. Les deux êtres se regardèrent longuement. Le Maiar se mit à rougir, écarquillant les yeux face au geste du roi.
-" Etes-vous fiévreux ?" questionna-t-il soudain, tendant la main pour vérifier sa température, mais le blond attrapa sa main et la retint avant de l'observer, dépliant les doigts. L'être de feu, essaya de ne pas se raidir à son contact.
-" Thrand..."
-" Taisez-vous !" claqua la voix autoritaire du souverain. Il sursauta et obéit. Puis quand l'elfe le relâcha un long silence s'instaura entre eux.
-" J'irais trouver votre fils et Galadriel." déclara Mairon calmement. Il n'avait pas prit une seule nuit de repos. Il n'avait fait que veiller sur eux tous.
-" Laissez nous vous..."
-" NON ! Je veux que vous restiez ici ! Vous avez suffisamment pâtit de tout cela !" répliqua-t-il sur un ton qui n'admettait aucune protestation. Il lança un regard noir et sévère vers Thranduil.
-" Mairon. Vous ne pouvez pas tout gérer !" tenta l'entêté.
-" J'ai dis non ! Vous restez vous vous reposez ! et je reviendrais avec eux deux !" Mairon se leva et posa un regard calme et rassurant.
-" Je vous le demande. je ferais ce qui est de mon pouvoir pour vous le redonner." dit-il fermement. Il décida d'y aller.
Les aurevoirs étaient silencieux. Il pût regarder une dernière fois la silhouette à la stature fière de Thranduil. Son coeur se serra étrangement et il préféra se faire violence pour ne pas revenir.
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Le Pardon du Feu
FanfictionSauron ne s'était jamais sentit aussi seul. Depuis que son maître fût tué, il était le seul qui restait. Entouré de feu. De ses orcs, de ses Wargs. Il essayait de continuer le travail de Melklor. Malheureusement la solitude lui pesait. Et si au mome...