Le Pardon du Feu

Chapitre 21

Mairon revit Gandalf qui lui souriait d'un air tout à fait rageant. Il se demanda si il ne pourrait l'emporter au loin et le brûlé, lui et son sourire. Elle finit par exploser à un dîné. 
-" Votre sourire est assez étrange Gandalf !" lacha-t-elle froidement, le voyant sourire. 
-"C'est ce que vous pensez mais il est parfaitement normal !" répliqua le magicien du tac au tac. 
-" Ah bon ?  Je ne savais pas que les Istari savait sourire..." elle marmonna comme confuse. Leurs  paroles fusaient, laissant les elfes présents légèrement pantois. Jusqu'à ce qu'une main s'abatte sur la table les coupants dans leurs dialogues acérés. Tous sursautèrent même  les gardes. 
-" CA SUFFIT !" claqua la voix du souverain de Mirkwood. Maira serra les lèvres. Il l'agaçait à couper court a leur petit jeu.
-" Si cela ne vous plaît pas Maira vous pouvez très bien ne pas dîné !" lacha Thranduil, les yeux brillants de colère. Elle le regarda, le sondant un instant avant de déclarer froidement et avec hauteur. 
-" De toute façon c'est ce que je comptais faire ! Vos dînés sont ennuyeux à souhait ! Même un elfe pourrait s'endormir !". Elle recula sa chaise et quitta la salle à manger, entendant juste le roi, réprimander sévèrement le magicien, ce qui l'a fit sourire. Elle partit dans ses appartements et inspira. Voilà, sa suite, avait été nettoyée. Plus de traces de couvertures brûlés, le sort qu'avait lancé Gandalf s'était remit. Elle ouvrit les deux portes fenêtre et avança jusqu'au balcon où elle s'accouda. Elle profita du vent frais, fermant les yeux savourant jusqu'à ce qu'on la coupe, la faisant lever les yeux au ciel. 
-" Entrez !" dit-elle de mauvaise humeur. La porte s'ouvrit mais elle ne daigna pas se retourner. 
-" Vous êtes d'une insolence qui me révolte et m'exaspère Maira." lacha la voix grave et sensuelle de Thranduil. Elle se raidit et finit par le voir se poster près d'elle, posant ses mains sur la rembarde de pierre. Elle sentit son parfum frapper ses narines. Il sentait si bon ! 
-" J'ai toujours été comme ça. Et cela fait partit de mon caractère.Et je ne changerai pour rien au monde !" répliqua-t-elle fièrement. Il laissa échapper un sourire amusé la faisant hausser un sourcil. 
-" Pourquoi je me doutais de votre réponse ? Enfin ! Je voulais vous proposer quelque chose bien avant que vous ne défiez Mithrandhir." déclara-t-il se tournant face à elle. Elle tenta de cacher la rougeur qui commençait à s'emparer d'elle. 
-" Heum... Oui ... ? Je vous é... écoute ?" balbutia-t-elle. 
-" Je souhaiterai connaître vos méthodes en art du combat." Il proposait donc un sorte de duel ? Il était encore plus fou qu'elle n'imaginait. 
-" Je ne pense pas que..."
-" Cessez d'être aussi négative et acceptez ! Je veux savoir si on vous a apprit a manier une arme !". Elle faillit éclater de rire. Il le prenait vraiment pour un idiot ? 
-" J'accepte. Ne soyez pas trop rancunier si vous finiriez par aimer le sol et le goût du sable dans la bouche !" le taquina-t-elle. Le défi qu'elle y vit ne lui plût pas. 
-" Oh mais..." il se pencha vers elle, leurs visage étaient proches, encore trop proches. 
-"..."
-" Mais c'est surtout le goût de vos lèvres que je souhaiterais apprécier..." murmura-t-il. Elle eu un immense frisson qui l'ébranla. Il savait y faire avec les femmes il semblerait ! 
-" Mes lèvres restent où elles sont et si vous ne voulez pas être brûlé... je vous conseille de ne pas les toucher !". Une main glissa doucement sur sa joue, son pouce caressa sa peau, lui faisant écarquiller les yeux. Etait-il suicidaire a ce point !? Un sorte de désir brillait dans son regard. Une lueur qu'elle voulut apprécier si cette image de voir non pas les mains de Thranduil mais ceux de son maître apparaitre. Elle le repoussa brusquement et s'éloigna avant d'ouvrir la porte et déclarer sèchement. 
-" Sortez je vous prie. Je suis fatiguée !". Il ne bougea pas puis enfin, il passa la fenêtre et marcha d'un pas gracieux. Il s'arrêta à sa hauteur. 
-" Demain matin au terrain d'entrainement ! Je n'accepterai aucun retard !" claqua sa voix devenue froide et autoritaire. Il quitta les lieux, laissant son manteau claquer dans le pénombre du couloir. Elle referma la porte et passa sa main dans ses cheveux. Rhaaa qu'est-ce qu'il la rendait folle avec ses airs de séducteur !! 
Bon sang ses elfes  alors ! Elle se déshabilla et enfila sa robe de nuit, et se coucha dans les draps frais. Mais elle ne pût fermer un oeil de la nuit. Elle sentait qu'elle l'avait blessé. Surtout dans son égo. Elle eu un fou rire puissant en revoyant encore et encore son air légèrement faché et vexé qu'elle n'ai pas répondu a son geste. Elle roula sur le ventre et battit des pieds comme une enfant. Vraiment c'était le plus amusant ! Elle devrait jouer un peu plus à ça ! Elle se promit de recommencer le lendemain.