Chapitre 38

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Lorsque Thranduil se réveilla, le lit était vide. La chaleur que laissait le Maiar du feu... avait disparut. Il se redressa, et chercha Mairon du regard, mais ne le vit pas. Il tenta de sentir sa présence. Mais elle avait disparut. Il sauta du lit, et s'habilla rapidement avant de sortir de ses appartement en trombe.
-" Aran nin!!! L'arbre !! L'arbre du feu ! il s'est éteint !!!" cria Feren soudain. Thranduil fût sous le choc et monta vers le point le plus culminant du palais, pour observer sa forêt, mais aussi l'arbre du feu. Le plus haut de tous ! Et en effet, il était éteint. Un lourd pressentiment, serra le coeur du roi des elfes. Mairon avait toujours désiré partir, dans un endroit... qui lui était cher. Il avait refusé de dire où mais cette fois... il l'avait fait. Thranduil serra fortement la paroi, pour ne pas s'effondrer de douleur, parce qu'il s'était éloigné de lui.  L'arbre, avait des feuilles d'un rouge profond, rappelant la chevelure du Maiar.  Il se détourna, totalement sourd à sa douleur et essayant de rester le plus impassible. Mais... son regard était sombre.
-" Il reviendra..."  il ne rajouta pas le je crois...  Il partit vers la salle du trône. Ses doigts étaient serrés. Il vit Celeborn et Elrond, qui savaient déjà que Mairon était partit.
-" Il a dû partir pour récupérer ses souvenirs !" déclara Elrond, qui voulait juste apaisé la tension qui était dans les épaules de Thranduil.
-" Dans ce cas il aurait dû le faire avec moi !" répliqua le roi, s'installant dans son trône. Ses yeux brillaient de fureur et de dépit. Il était amer, comprendre que Mairon ne lui faisait aucunement confiance... c'était... trop douloureux. Le silence flotta puis ensuite, chaques elfes vint faire la dépositions des actions et surtout des problèmes du jour. Thranduil fit son travail sans un mot, le regard prêt a dévorer un malheureux qui aurait fait un faux pas !
Quand il revint dans ses appartements, il découvrit une lettre qu'il n'avait pas vu avant. Elle était écrite en lettre de feu, les caractères brillaient doucement. Il la déplia et s'installa pour la lire.
"Thranduil,
Je suis heureux d'être à tes côtés, tu m'apporte beaucoup... mais si je t'écris, c'est pour t'annoncer, que malgré ton refus catégorique, l'appel du passé est plus fort ! Je dois savoir ce qu'il s'est produit pur que je rencontre... Melklor...  Pour que je puisse revenir vers toi apaisé par ce passé inconnu et que je puisse te dire "j'ai été celui là a l'époque ! Mais je suis celui ci a présent !" sans me poser des doutes ! je veux connaître l'origine de mon pouvoir ! Et pour cela il y a un endroit... qui saura me révéler qui j'étais ! Un village... dorénavant détruit...  Je suis désolé d'être parti sans te prévenir et d'avoir une telle décision seul ! Mais tu avais raison de dire que mon feu peut de nouveau détruire. Créer une guerre entre elfes et humains ! Je reviendrai. Je te le promet ! Mais laisse moi le temps nécessaire pour revenir !  Je t'aime.
"

Thranduil, soupira. Tenter de venir, de le retrouver, ne ferait que mettre le Maiar en colère. Il devait donc se plier à ses demandes ! Mais Obéissant n'était pas dans le vocabulaire du souverain. Il ordonna qu'on lui selle un cheval, sombre. Puis il partit enfiler une tunique avec en dessous, une cotte de maille en mithril.  Puis une cape sombre, avec un peu de fourrure, au cas où. Il prit ses deux épées, qu'il accrocha à la selle, et alors qu'il allait partir, une présence le stoppa.
-" Elrond..."
-" Je ne suis pas là pour vous retenir... mais pour vous prévenir... Il peut être dangereux... de se mêler de son passé... ne croyez-vous pas ?"
-" parce que vous savez ce qu'il va se produire peut-être !?" gronda le souverain, tournant sa tête vers l'elfe brun.
-" J'ai entrevu..." murmura-t-il.
-" Comme toujours ce ne sont que des brides ! Le futur, nous pouvons le contrer ! C'est notre destin et pas celui... des dieux !" répliqua Thranduil, s'avançant vers Elrond. L'elfe sage, ne bougea pas malgré le pas imposant et menaçant de l'elfe sinda.
-" Vous risqueriez... de provoquer... la confusion... entre l'autorité et le jugement des valar..." dit-il avec douceur mais gravité.
-" Ils veulent juger ? Soit qu'ils le fassent mais que je sois présent lorsque Mairon sera réellement jugé pour ses actes !" sa voix était glaciale mais déterminée.
-" Vous êtes égoïste ... Thranduil. Oubliez-vous que vous avez un fils ? Des amis ? Oubliez-vous tout cela pour LUI ?" sa question fit bondir le roi, qui lui attrapa le col et le plaqua contre le mur. Ses yeux bleus brillaient de rage.
-" cessez de me donner des leçons Elrond et rester à vous occuper de Celeborn ! Puisque vous l'appréciez !" et il libéra l'elfe brun, pour monter sur son cheval et partir au galop. Elrond s'épousseta mais ne fit rien. Il pria juste... que l'elfe Sinda... trouve de la clarté et que son chemin soit réellement semés d'embûches pour éviter un drame. Car c'est ce qu'il avait eu comme vision. Le drame... de voir quelqu'un de dos... partir en fumée.

Le Pardon du FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant