Chapitre 17

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Thranduil avait vu les saisons passer, s'écouler lentement sans qu'on ne trouve une trace d'elle. Elle avait disparut. Comme la fumée de sa forêt qu'elle avait brûlée ! Ce qui le surprit fût que le feu ne semblait pas avoir voulu détruire le palais ! Il n'avait pas touché aux habitations. Pourquoi Maira avait-elle changé d'avis ? Elle aurait pû les tuer, cela devait être son dessein depuis un moment. La colère, la lassitude se montrait dans le regard du souverain. On ne peux pas maitriser le feu... Lui murmurais sa conscience. Pourtant un instant il avait crût ! Il soupira et se servit une coupe de vin pour cesser de réfléchir et de pensée a elle, alors qu'il était déjà fatigué. 
Il vit les hauts elfes entré dans la grande salle à mangée et s'arrêter en le voyant. 
-" Alors ? Je suppose qu'il n'y a pas de trace ? Elle s'est envolé ?" demanda-t-il avec ironie. C'était sa seule force ! Son seul moyen de ne pas montrer la rage qui brûlait en lui. Elrond garda les lèvres serrés mais finit par répondre. 
-" En effet. Il n'y aucune traces mais nous savons au moins d'où elle a brûlé la forêt.". Thranduil leva la tête soudain. Ces simples mots venait de le tirer de son moment de culpabilité. 
-" Et d'où précisément ?" 
-" Des restes de dol-Guldur. Il y avait des traces d'un cercle de feu qu'elle a fait...". Le Sinda, pinça ses lèvres, comme agacé. 
-" Vous croyez qu'elle a tenté de faire de la magie noire ?". Les hauts elfes se consultèrent. 
-" On peux tout pensé depuis cet incident. Mais le pire reste l'état de la forêt... Les rivières ont été asséchés. Je ne sais pas si les vôtres tiendront pour avoir de l'eau potable." déclara Celeborn les sourcils froncés.
-" C'est vrai. Il faut que je m'en occupe." Le souverain elfique se leva et finit par quitter la pièce. son manteau doré claquait aux moindre pas. Il n'avait pas voulu voir, jeter un oeil a ce qu'elle avait fait. Cela lui ferait du mal. Et serait insupportable. Mais pourtant il devait réprimé ses émotions et marcher pour trouver de quoi désaltérer son peuple. Il serra les dents et sortit en inspirant pour rester calme. Mais petit à petit plus il avançait plus sa raideur revint.  La souffrance des arbres se ressentait. La mort... La terreur. Il faillit éclater en sanglot nerveux mais il n'en avait pas le courage. Il continua d'avancer, ses bottes s'enfonçaient dans la cendre, qui pouvait être des animaux calcinés... Des arbres... Le feu avait été violent. Il chercha du regard les dierses rivières mais vit qu'elles avaient été toutes atteintes. Le seul moyen était d'aller puiser de l'eau un peu plus dans les caves de son palais. Mais il savait qu'il n'en aurait pas assez. Il tourna le regard vers Dale et finit par avoir une idée. Autant, faire fonctionner ses relations diplomatiques avec les Hommes  pour se partager cette source le temps que tout revienne. 

Le temps de refermer ses plaies.

Il envoya des messagers à Dale pour leurs demander et revint dans son palais, où il donna l'ordre d'ouvrir un peu plus les rivières souterraines et voir où elles menaient. Après les ordres donnés de droite à gauche, il s'installa dans son trône plus lassé que jamais. Il observa longuement les elfes qui marchaient, pour aider les leurs. Il tapotait de ses doigts ses accoudoirs, ne sachant que faire. Que penser ? 
Ce feu semblait bien plus ravageur que celui d'un dragon. Lui même qui avait vu ce que pouvait faire une créature aussi destructrice, ne pouvait pas faire pire qu'ici ! 
Il se leva et descendit les marches de son trône avant de tourner vers le couloir menant aux chambres des invités. Il s'arrêta devant la porte de la chambre de Maira puis entra rapidement. L'odeur lui prit à la gorge. L'odeur de la cendre, le feu. La chaleur semblait encore présente. Il s'avança malgré le peu d'air et entra dans la pièce où se trouvait le lit. Il vit les draps froissées, jeté en travers du lit, comme si elle s'était débattue. Il fixa l'état, et vit qu'elle avait comme titubée, essayant de reprendre ses esprit. Sa brosse à cheveux était tombée à terre. Elle avait même pas prit d'affaires de rechange. Rien qui montrait qu'elle voulait s'enfuir. Alors pourquoi ? Pourquoi était-elle partit ? Il essaya de comprendre, de tenter de lire à travers les divers indices. Mais rien ne venait. Il tourna les talons déçu. 
Quand il sortit de la chambre, il laissa la porte ouverte pour qu'elle s'aère. 
Il alla dans la bibliothèque et prit un livre sur les Maiar avant de tomber sur la page des Maiar du feu. Mairon y faisait partit. Mais très peu de précisions avait été donné. Déjà, il semblerait que celui qui avait noté tout cela l'avait griffoné à la hâte comme par peur qu'un malheur s'abatte si il s'interressait de trop près a lui. 
Il le referma et chercha dans ses souvenirs quelque chose qui aurait pût l'affecter autant. Ses yeux semblaient parfois triste mais sa voix mélodieuse ne pouvait être que trompeuse. Elle lui cachait quelque chose. Il s'en doutait ! Il crispa sa main. Sa confiance... ils ne l'avaient jamais eu. Même lorsqu'il l'avait serré cette fois là... Lorsqu'elle lui avait demandé de ne plus être seule. Il savait que c'était juste dans l'instant, dans le moment. Après cela... Tout s'était effacé. 
Pour avoir sa confiance, il faut qu'elle est confiance en elle... lui reprocha sa conscience, qu'il repoussa malgré qu'il savait qu'elle disait vrai. 
Il sentit le regard d'Elrond et se tourna vers lui. 
-" Mellon nin..." murmura-t-il. Le sage d'Imladris s'avança, croisant ses mains dans le dos. 
-" Vous ne lui en voulez pas n'est-ce pas ?" demanda son ami. Thranduil soupira. Et finit par secouer la tête. 
-" Non je ne sais pas pourquoi." avoua-t-il. Elrond fit une légère moue avant de déclarer. 
-" Nous non plus, nous lui en voulons pas. Mais pour savoir... Pourquoi a-t-elle fait cela... Il faut qu'elle soit présente. Simplement, elle a échappée à la vision de Dame Galadriel.". Thranduil grimaça. 
-" Elle peut être partout, c'est ça le pire." Les deux elfes se jaugèrent. 
-" Oui... mais pas là-bas...". Là-bas... C'éétait ainsi qu'ils nommaient l'ancien endroit où elle avait vécu. Ils refusaient de parler de ça, et de donner un nom à cet endroit maudit ! 
Ils ne pûrent rien dire d'autres que se soutenir en silence. Espérant qu'elle donne des signes.

Le Pardon du FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant