SICK LULLABY

46 | CHILDBIRTH

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JUGHEAD

Betty et moi étions à l'hôpital depuis déjà plus d'une heure. Elle souffrait le martire, et cela me faisait du mal de la voir comme ça. Malgré le fait que nous nous soyons disputer et que j'ai défendu Veronica, elle restait quand même celle que j'aimais. En parlant de ça, c'était à l'évidence une erreur de défendre, c'était elle la femme infidèle de l'histoire, elle m'avait trompé avec le connard de Betty, Archie. Enfin, il n'était plus "le connard de Betty" vu qu'ils avaient rompu, ce qui m'avait énormément ravi d'ailleurs. Je caressais le dos de Betty, afin de la soulager un peu, ou du moins, d'essayer de la réconforter.

- J'ai mal, Jughead! Dit-elle en pleurant légèrement à cause de la douleur.

- Je sais, Betts. Mais une infirmière va bientôt arriver pour te faire un péridurale, et tu ne sentiras plus rien.

- Tu as fais des recherches? Demanda-t-elle avec un sourire narquois collé aux lèvres.

- Oui.

Pour être honnête, je n'aurais pas du, j'ai trouvé certaines qu'ils m'ont dégoûté au plus haut point. J'avais lu des explications sur le déroulement d'un accouchement et tout ce que je pouvais dire était que j'avais bien fait de ne pas devenir gynécologue. Je soupirais, je voulais juste essayer de faire oublier sa douleur à Betty, et c'était d'ailleurs ce qu'elle me demandait de faire, mais comment faire? Je pourrais faire une chose qu'elle aime. Mais quoi exactement? Qu'est-ce qu'elle aime? Oh, je sais, la musique. Elle aime chanter et écouter de la musique alors je vais essayer de la faire rire avec ça, pour qu'elle oublie un peu qu'elle a mal. Je choisissais donc une chanson très vieille et ridicule avant de me mettre a chanter pour elle.

- I love you, a bushel and a peck. A bushel ans a peck, and a hug around the neck. A hug around the neck and a barrel and a heap. A barrel and a heap and I'm talking in my sleep, about you, chantais-je pour la faire rire.

- C'est nul, dit-elle en riant, mais au moins, tu as réussi à me changer les idées.

Nous discutions pendant plusieurs minutes en riant tout les deux. Notre dispute de tout à l'heure appartenait déjà au passé et nous nous étions d'ailleurs excusé l'un auprès de l'autre. Enfin, je voyais bien que malgré le fait qu'elle riait, Lili n'était pas bien. Elle avait peur à propos du bébé, et c'était de ma faute. J'aurais du plus insisté auprès de Veronica, j'aurais même du demander le divorce, mais je ne pouvais à présent plus faire grand chose. Je ne pouvais pas lui dire le jour de la naissance du bébé que ce n'était pas le sien mais celui de Betty. Enfin, il fallait que je trouve une solution tout de même. Mes réflexions furent interrompues par l'entrée d'une sage femme dans la chambre.

- Bonjour, je viens pour vous faire passer les examens qui nous diront si vous êtes belle et bien en travail.

- Très bien, merci, dit-elle tandis que l'infirmière vérifiait son col de dilatation.

- Vous êtes dilatée à 3, le travail va être long. Est-ce que vous souhaitez avoir une péridurale? Je tiens à vous prévenir que ça retardera votre accouchement.

- Je m'en fou! Je veux cette fichu péridurale, donnez-moi TOUS les médicaments que vous avez en stock. TOUS! Dit Betty en haussant le ton et en soupirant.

La jeune infirmière nous informa du fait que l'anesthésiste allait arrivé dans quelques minutes, puis elle plaça un monitoring sur le ventre de Betty. Elle était en sueur et elle respirait lourdement, ça me faisait du mal de la voir comme ça. Il fallait dire que c'était rare que les gens aiment voir souffrir la personne qu'ils aiment, à part ceux qui s'appellent Christian Grey. Après quelques minutes, l'anesthésiste arrivait, et il faisait à Betty sa péridurale, puis il repartit. Pendant la péridurale, j'ai tenu la main de Betty, la sentant légèrement crispée, puis après, je l'ai sentis totalement détendue, ce qui me faisait comprendre qu'elle n'avait plus mal.

- Je sens plus rien!

- Tant mieux! Aller, repose toi un peu, Betts.

BETTY

Quelques heures plus tard, je me réveillais me demandant où est-ce que je me trouvais. Je me rappelais rapidement que j'étais à l'hôpital et que je n'allais pas tarder à accoucher. Je stressais complètement. J'allais accouché! J'allais accouché et je n'étais toujours pas certaine de pouvoir garder mon bébé. Si Veronica ne changeait pas très rapidement d'avis, mon dernier recours serait d'entamé un procès contre elle. Je n'avais jamais signé les papiers qui disaient qu'elle serait la mère de ce bébé contrairement à ce qu'elle croyait, alors je gagnerais très simplement. Quoi que, elle fait parti d'une famille très riche, alors se serait plus compliqué. Espérons que nous n'aurions pas à aller aussi loin. Je voyais Cheryl assise à côté de moi et je souriais.

- Hey, ma belle, dit-elle en embrassant mon front, alors presser de pouvoir tenir ton petit bébé dans tes bras?

- Hey, Cher. Et oui, enfin si j'ai l'occasion de le faire.

- Tu en auras l'occasion, je ferrais tout pour.

Je souriais, puis nous discutions pendant quelques minutes, avant que je sente que les effets de la péridurale disparaissaient. J'appuyais sur le boutons d'urgence, faisant venir une sage femme dans les minutes qui suivaient. Elle m'examina avant de me dire que le travail avait commencé, que j'allais accouche maintenant. Elle appela un gynécologue afin qu'il me fasse accoucher, tandis que Cheryl se levait et venait prendre ma main. Je lui souriais brièvement avant que le gynécologue arrive et me dise de pousser à chaque contraction, ce que je fis. Rapidement, Jughead arriva et prit mon autre main, m'encourageant, me disant que j'étais forte et que je pouvais le faire. Je poussais de toutes mes forces lorsque j'avais des contractions et me reposais quand elle se calmaient, et après quelque minutes, j'entendis des pleurs. Notre fille, à Jughead et moi, était née. Je voyais Veronica entrée dans la pièce, le sourire aux lèvres.