Chapitre 4 : Niveau supérieur.

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La nuit est tombée tandis que je suis rentrée chez moi. Ce qu'a fait Monsieur Harris me perturbe énormément, je n'ai pas cessé d'y penser à vrai dire. Une seule question me trotte dans la tête : Pourquoi ? Et le pire dans tout ça, c'est que j'ai apprécié sa façon de se comporter avec moi, surtout lorsqu'il m'a frappé. Mon désir pour lui n'a fait que s'accentuer, il m'attire alors qu'il m'a parlé et traité comme une enfant qui a fait une grosse bêtise. Je ressens encore la douleur du coup qu'il m'a infligé mais bizarrement je me suis sentie toute chose à ce contact brutal. J'entre dans la douche sans plus attendre, en espérant passer à autre chose. L'eau chaude qui passe sur mon corps, ça fait un bien fou. Je suis encore toute excitée. Pour combler mon désir je commence à toucher mon entrejambe. Sentant qu'il m'en faut plus que de simples caresses, j'entre un doigt dans mon antre chaude et humide. J'exécute de longs va et vient qui deviennent de plus en plus intenses. Je gémis en ajoutant un deuxième doigt. J'imagine être compagnie de mon nouveau patron, atteignant le paroxysme pendant qu'il me donne la fessée. Je m'appuie contre la paroi froide du mur alors que l'eau coule à flots sur mon visage.

- Humm...Monsieur Harris...

Je mouille tellement, le fait d'avoir prononcé son nom m'a d'autant plus excitée, la violence qu'il a eue envers se fait encore sentir dans tout mon être. J'atteins l'orgasme en prononçant une ultime fois le nom de celui qui m'a offert ce plaisir. Mon corps est pris par de violent spasmes qui manquent de me faire glisser dans la baignoire. Lorsque je suis complètement calmée, je m'extirpe de la douche, je mets un t-shirt et une culotte, puis je vais me coucher une fois ma pilule ingérée. Ce qu'il s'est passé ne doit plus jamais se reproduire. Ce n'était rien d'autre qu'un moment d'égarement. Rien de plus.

8h50, je suis arrivée au travail, je prépare le café de Monsieur Harris, qui comme moi, est en avance. On ne manque de rien dans cette aile du cabinet, les autres sont obligés de descendre au premier étage pour prendre un café ou même aller aux toilettes. Ici, il y a des toilettes privées et une machine à café posée sur un meuble calé contre le mur de droite en arrivant dans l'aile. J'apporte la tasse à mon patron qui a laissé la porte de son bureau ouverte exprès pour que je la mette sur sa table. Me revoilà envahie cette envie irrésistible, j'en viens à avoir honte de ce que je ressens. J'ai honte d'en désirer plus, d'éprouver encore de l'excitation à l'idée qu'il me touche. À combien de femmes a-t-il fait cela ? Je ne suis certainement pas la première. Il me lance un regard et me fait un sourire charmeur. D'une main tremblante, je dépose son café et je commence à sortir du bureau seulement il m'intercepte avant que je ne franchisse la porte.

- Qui vous a dit de partir Hélène ?

Je stoppe ma course. Se comporte-t-il toujours de la sorte ?

- Personne Monsieur.

- Fermez la porte et venez-vous asseoir !

Le ton de sa voix fait monter une immense chaleur dans mon bas ventre. Tel un animal de compagnie j'obéis à ses ordres. Il me toise du regard. Pour ne pas être foudroyée par son intensité je garde la tête baissée. Je croise les jambes en tirant sur ma jupe.

- Vous commettez beaucoup d'erreurs Hélène.

À l'écouter, c'est d'une importance gravissime.

- Veuillez m'en excuser.

- Écoutez Hélène, vous avez dû potentiel mais sachez que je suis un homme exigeant et je suis très difficile à satisfaire.

Il me semble l'avoir remarqué merci.

- Si vous tenez à travailler pour moi il va falloir faire de efforts pour atteindre la perfection. Seriez-vous prête à atteindre la perfection ?

Soumets toi à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant