Chapitre 14: Un interrogatoire embarrassant, un ennemi inconnu.

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Hélène a passé une semaine à l'hôpital, Peter et moi nous sommes restés avec elle. Bien qu'il ait fallu que je m'absente pour aller au travail. Peter a veillé sur elle, même si je me méfiais qui veuille en profiter, ce qui au final n'a pas été le cas. Kevin pendant ce temps à chercher tout ce qu'il pouvait trouver dans l'appartement d'Hélène, il n'a rien trouvé à part les traces sang qu'il y avait dans la chambre de son appartement. Pas de signe d'effraction, pas d'empreintes, ni sur l'enveloppe ni sur les portes. Quant aux voisins, aucun d'eux n'a entendu quoique ce soit, à croire qu'ils étaient tous mystérieusement absents à ce moment-là. C'était un plan bien préparé. Mais ce n'est pas le plus étonnant. Les traces de sang que Kevin avait trouvé chez Hélène ont toutes disparu le lendemain. Tout avait été nettoyé, il n'y avait plus aucune trace de son agression, comme si elle n'avait jamais eu lieu. C'est un travail trop méticuleux à mon goût pour une simple question de jalousie. Cela me préoccupe fortement. J'ai dû appeler une personne de confiance pour augmenter la sécurité de ma maison. Je ne veux plus qu'elle mette les pieds chez elle tant qu'elle ne sera pas hors de danger. Tout ça ne me dit rien qui vaille. Je me demande vraiment dans quoi je me suis embarqué. Cependant, Hélène n'a pas l'air dans savoir plus que moi. Je sors du travail assez tôt, on me harcèle de question pour savoir où je passe la majorité de mon temps. Qu'ils sont agaçants, je fais tourner ce cabinet à moi seul à cause de tous les fainéants qui y travaillent, je peux avoir une vie quand même. Sans compter mademoiselle Swan qui me demande sans cesse où est Hélène. Et enfin pour terminer, ma folie ne fait que grandir de jour en jour. Pendant tout le temps où j'allais au travail, je repensais à Hélène en train de bosser à son bureau. Dans sa jupe noire, son chemisier blanc et ses talons noirs. Parfois l'image d'elle avec son haut révélateur et son pantalon cargo venait me hanter. Toutes ses pensées suffisaient à faire durcir ma queue, je me retrouvais à me satisfaire seul dans ma voiture avant d'aller la voir. Comme Kevin avait des choses à faire j'ai pris la deuxième voiture pour me déplacer. J'arrive à l'hôpital et je monte directement jusqu'à la chambre. Je la trouve assise sur son lit. Elle a repris des couleurs, ses bleus, qui étaient violacés, ne sont quasiment plus visible. Ses blessures ne seront bientôt qu'un lointain souvenir.

- Bonjour John.

Elle me fait un sourire enjôleur, Peter n'est pas là. Je vais m'asseoir à côté d'elle en retirant ma veste et en desserrant ma cravate. Être en sa présence me donne toujours soudainement chaud.

- Bonjour bébé. Comment tu te sens ?

- Beaucoup mieux maintenant. Peter est allé prendre un café.

Elle répond alors que je n'ai même pas encore posé la question. Je lui prends la main et je la porte à mes lèvres. Ce qui l'a fait rougir.

- Tu es pressée de sortir ?

- O...oui. Mais ça va me faire drôle de rester avec toi. Surtout dans cette immense villa.

- Tu trouves ma villa immense ?

- Oh oui, c'est le cas de le dire.

Il est vrai qu'elle est assez grande, elle me semblait parfaite le jour où je l'ai acheté, bien que j'aie dû faire quelques rénovations.

- Cette villa appartenait à un vieil homme, il me l'a vendu à un bon prix. J'ai tout rénové. Je ne pensais pas vivre aussi bien un jour.

- Comment ça ? Que veux tu dire ?

Eh merde, j'en ai trop dit. Elle me regarde avec intérêt et curiosité.

- Rien d'important.

Heureusement, comme pour me sauver, Peter entre dans la chambre avec trois cafés venant de l'extérieur et un sachet.

Soumets toi à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant