Chapitre 11: Que le jeu commence.

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Nous échangeons des baisers fiévreux, je suis allongée sur la banquette. Mon maître est à présent entre mes jambes. Il a profité que ma robe soit fendue pour découvrir mes jambes et avoir un accès direct à mon intimité. Il libère mes poignets de sa prise, je vais immédiatement m'accrocher à ses épaules. Une de ses mains va caresser ma cuisse dénudée. Sa bouche va embrasser langoureusement le lobe de mon oreille. Je cambre contre lui en gémissant, sans pouvoir me contrôler. Il semble être amusé de ma réaction.

- Tu es vraiment sensible à cet endroit, voyons où est-ce que tu peux être encore plus sensible ?

- Mmm...

Je me remue un peu contre lui, m'assurant que mon bassin touche bien le sien. Je le veux en moi, je souhaite qu'il me baise comme il l'a promis. Je ne me reconnais pas, j'en ai vraiment peur. Pourquoi je suis ainsi dès qu'il est à mes côtés ? C'est peut-être une erreur de plonger là-dedans, ça pourrait devenir malsain. Ma réflexion est stoppée par un coup de rein bien placé, son sexe touche le mien avec vivacité. Je mordille ma lèvre en croisant son regard. Ses beaux yeux ambre me fixent avec une certaine contrariété.

- Je t'interdis de penser à autre chose quand je te touche.

- Excuse-moi.

Il redonne un coup de rein.

- Je n'ai pas bien entendu.

- Pardon maitre.

Sa main se pose alors sur mon sexe. Il la fait entrer dans mon sous vêtement. Il me caresse avant de m'enfoncer deux doigts sèchement. Que c'est bon...encore.

- Oh mais tu mouilles déjà, j'aurais presque envie de te pénétrer tout de suite.

Je réagis instinctivement à cette idée qui me fait affreusement envie. Je le veux, oui !

- Pitié faites-le, prenez-moi s'il vous plait.

Il retire sa main, puis il se détache de moi pour se redresser. J'en fais de même, à contre-cœur. Il lèche un de ses doigts très sensuellement pour me faire languir. Il me tend ensuite sa main. Je comprends tout de suite, je lèche ses doigts sans le quitter des yeux. Je fais jouer ma langue en poussant de petits gémissements. Mon corps se dandine, d'impatience, d'envie.

- Sois patiente, ça t'apprendra à m'exciter alors qu'il y a du monde. Tu m'auras en toi quand je le désirerai.

- Oui maître.

Le véhicule s'arrête, je commence seulement maintenant à me demander où nous sommes. John sourit, il m'embrasse chastement et sort de la limousine. Je regarde par la vitre. C'est une villa, elle semble neuve. De grandes baies vitrées, un style très moderne. John vient m'ouvrir la portière et je sors à mon tour du véhicule.

- Bienvenue chez moi.

Il vit ici ? Tout seul ? Je ne me sentais pas à l'aise chez son ami, mais là c'est aussi le cas ici. J'arrange ma robe et ma coiffure, comme si j'essayais d'impressionner quelqu'un. Alors qu'il n'y a que Kevin et lui. Il me conduit jusqu'à l'entrée, nous pénétrons à l'intérieur. Rien qu'à l'entrée, je peux voir son salon qui est gigantesque, à droite, on peut apercevoir ce que je présume être sa cuisine. Sur la gauche, un grand escalier, je peux voir l'étage au-dessus, il y a quatre portes fermées. John pose ma veste sur le porte manteau puis il me prend la main. D'un coup, je ne pense plus au lieu, il commence à monter les escaliers. Je le suis silencieusement. Une fois à l'étage, il ouvre la première porte à sur la gauche. Un grand lit est installé au centre contre le mur du fond, sur un tapis épais et noir. Deux tables de nuit l'entourent, à gauche, au lieu d'un mur il y a une grande baie vitrée cernée avec de grands rideaux, à droite une grande porte incrustée dans le mur, sans doute un dressing. Il allume la lumière. Une douce lumière tamisée vient éclairer la chambre qui jusque-là l'était grâce aux lueurs lointaines de la ville que l'on aperçoit. Je le sens derrière moi. Ses mains vont sur mes épaules. Je lâche ma pochette par terre. Sa voix est à présent douce.

Soumets toi à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant