Chapitre 17: L'addiction et la folie.

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Son sourire me fait perd la tête, il sait que je l'ai retiré. Il veut en profiter pour que l'on puisse se détendre.

Si, j'ai enlevé le plug avant que l'on parte pour la forêt. Je n'allais pas voir mon frère avec ça.

Et me l'as-tu demandé ? Il ne me semble pas te l'avoir autorisé.

Sa voix m'excite déjà. Nom de Dieu. Je suis certaine qu'il me l'aurait autorisé. Mais je me prête au jeu, j'ai besoin de me relaxer.

* * *

Elle se réchauffe un peu plus contre moi.

Tu sais ce qu'il va arriver, pas vrai bébé ?

Oui maître.

Va dans la chambre, je veux t'y voir nue.

Comme mon maître le désire.

Il n'y a pas à en dire plus. Nous en avons tous les deux besoins. Son corps quitte vite le mien pour retourner à l'intérieur. Je ne peux m'empêcher de l'admirer. Son cul bien serré dans son legging, son pull qui ne peut cacher sa poitrine voluptueuse, ses cheveux qui sont emportés par le vent, ses yeux verts remplis d'assurance, elle est belle. Magnifique. Pourquoi elle m'attire tant ? Aucune de mes anciennes soumises n'a tenu aussi longtemps près de moi. Malgré tout ce qui a pu se produire Hélène reste avec moi. Oui mais pour combien de temps encore ? Je secoue rapidement la tête. Je ne dois pas oublier ce qu'elle m'a confié aujourd'hui. Malgré la limite que je dois imposer, je sais parfaitement que notre relation est très fusionnelle, plus qu'elle ne le devrait. Cela m'effraie et me rassure à la fois. Je vais à l'intérieur pour me changer. Finalement je décide de rester en boxer et je prends un préservatif pour rejoindre Hélène dans la chambre. Elle est déjà à genoux, les yeux baissés, les mains sur ses cuisses. Parfaite. C'est le mot juste. Que j'aime la voir ainsi. Elle s'offre à moi. En toute confiance.

Voyons bébé, que vais-je faire pour te punir ?

Dans ma tête, la question résonne surtout comme : « De quoi as-tu besoin pour que je puisse te faire oublier nos problèmes ? ». Sa bouche s'ouvre, mais elle ne dit rien. Je comprends vite qu'elle veut sa punition, jouir sous la douleur et le plaisir. Son corps le réclame tel un besoin vital à présent, ce n'est que le commencement. Tellement de choses à faire en seulement 6 mois. Et si elle choisissait un autre maître que moi après le délai ? Putain, je ne veux plus y penser. Arrête avec tes idées à la con John. Cette voie ne te mènera à rien, tu le sais très bien. Une idée me vient en tête. Je sais.

J'ai trouvé. Va t'asseoir sur la chaise bébé.

Je lui indique la chaise près de la table. Elle s'exécute sans discuter. Je vais prendre un martinet tressé et des lanières pour poignet avant d'aller vers Hélène. Je pose tout sur la table derrière elle. Je me penche pour l'embrasser lentement. Puis je la regarde dans les yeux.

Ton safeword.

Noir, maître.

Si je vais trop loin, n'hésite pas à t'en servir.

Elle hoche la tête.

Écarte les jambes bébé.

Quand c'est fait, je m'agenouille pour attacher ses chevilles avec les sangles qu'il y a aux pieds de la chaise. Je prends ensuite les lanières pour attacher ses mains une par une au dos de la chaise. Je la sens légèrement stressée, c'est normal, c'est tout nouveau. Le martinet en main, je caresse son corps. Elle est tendue.

Tu as peur ?

Un peu mon maître.

Je replace une mèche de ses cheveux derrière son oreille et je caresse sa joue. Elle se calme enfin.

Soumets toi à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant