Chapitre 3 : Un patron sévère et entreprenant, Harris dévoile son jeu.

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Toute une semaine, une semaine où je n'ai cessé d'imaginer passer des moments intimes avec cette femme. Hélène Tyler, quel joli nom. Depuis que je l'ai vu, j'ai décidé d'en faire ma prochaine cible. Elle est parfaite en tout point. Des longs cheveux châtains qu'ils lui descendent au bas du dos, une bouche pulpeuse, bien dessinée, à faire damner un saint, quant à ses yeux, ils sont d'un vert tout à fait ravissant. Et que dire de son corps ? Sa poitrine ronde et ferme qui n'était que plus embellie par son fameux chemisier qui accentuait la finesse de sa taille, des belles hanches ainsi que des fesses rebondies, l'ensemble porté par de longues jambes soutenues par des talons haut. S'il y avait une description de la femme parfaite, Hélène Tyler y serait forcément. L'engager est peut-être une erreur car j'ai une envie irrésistible de la déshabiller seulement mon travail est très prenant, j'ai beaucoup de dossiers et tout faire seul c'est épuisant. Je sens en elle un très grand potentiel, dans n'importe quel domaine. Elle fera une bonne assistante, j'en suis certain. Il est 8h, je suis arrivé au bureau en avance ce matin, mon impatience a pris le dessus. En à peine quelques minutes, j'étais habillé et dans ma voiture sur la route du cabinet. Le plus beau dans tout ceci, c'est qu'elle aussi me désire, je l'ai senti, j'en suis sûr. J'aurais pu la prendre sans problème dans cette salle d'ajustements. Imaginer enlever ses vêtements un à un, caresser son corps avec douceur au début pour la mettre en confiance, aller de plus en plus vite jusqu'à ce qu'elle me supplie de venir en elle. Il vaudrait mieux que je me calme avant qu'elle ne débarque ici, autrement je n'aurais aucun contrôle sur ce qui risquerait de se produire. Dans une heure, elle se présentera devant moi et je devrais être comme d'habitude au travail. Je desserre ma cravate, me sentant soudainement étouffé dans ce bureau.

* * *

Oh là là ! J'ai beaucoup trop dormi, alors que je boucle mes cheveux, j'ai encore ma brosse à dents dans la bouche et une serviette enroulée sur moi. Mon stress a manipulé mes nerfs une grande partie de la nuit, quand le sommeil m'a enfin gagné, il était si profond que mon réveil a eu le temps de sonner 5 fois en 45 minutes. Comme si mon cerveau venait juste de s'apercevoir que j'allais bientôt travailler pour le meilleur avocat de New York. J'espère être à la hauteur, il est tellement intimidant. Quitter Caroline ne fut pas une chose facile, elle en avait les larmes aux yeux, alors je dois faire en sorte que cette décision n'ait pas été vaine. Dès que ma coiffure est achevée, je me rince la bouche et je me maquille, toujours un trait d'eyeliner mais cette fois j'ajoute du rouge à lèvres couleur matte avant de mettre une couche de gloss transparent. Je n'ai jamais apprécié les couleurs trop flashy, d'où mon goût prononcé pour le noir et le blanc. En parlant, de noir et blanc, je décide de porter un débardeur et un jean slim noir, avec ça je prends une ceinture, une veste tailleur, dont je ferme l'unique bouton et des escarpins à talons compensés, tout ceci en blanc. Il faut que je me dépêche, j'attrape mon sac à main, mon téléphone ainsi que mes clés. Sans prendre de café, je sors en courant presque, en manquant de le laisser la porte déverrouillée. Une fois dans ma voiture, j'entre l'adresse du cabinet dans le GPS et je démarre en trombe. Il ne faut pas que je sois en retard pour mon premier jour avec mon nouveau patron, je dois faire bonne impression. Les bouchons, les gens qui hurlent leur colère, les feux rouges, malgré tout ça j'atteins le cabinet avec quelques minutes d'avance. Un véritable enfer pour se garer dans ce quartier, cela ne m'arrête pas pour autant, je trouve finalement une place. Je marche un peu pour revenir à l'entrée du cabinet. Une ou deux grandes inspirations plus tard, je pénètre dans l'enceinte, en tentant de garder la tête haute, les regards insistants me perturbent. Une secrétaire m'accueille, elle n'est pas très souriante.

- Vous avez rendez-vous ?

On dit « bonjour » d'abord, non ? Ça promet.

- Oh non pas du tout, je suis la nouvelle assistante de Monsieur Harris.

Soumets toi à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant