Chapitre 16: La tranquillité ne dure jamais.

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Je suis réveillée par John qui me dit qu'on risque d'être en retard pour le boulot. Je me lève d'un bond, mon corps me fait mal, mais je me dépêche de me préparer. Aujourd'hui, j'ai opté pour un ensemble tailleur et jupe gris avec des talons noirs, je boucle mes cheveux. Quand tout ceci est fait, nous prenons notre petit déjeuner et nous rejoignons Kevin, qui nous dépose au cabinet. Venir ensemble, ça pourrait quand même est mal pris ici. Mais cela ne semble pas déranger John alors je ne dis rien. Une fois à notre étage, lui va dans son bureau et moi près du mien après un regard complice échangé. Je commence le travail une fois que je lui ai amené son café. Je travaille avec une énorme concentration. Cette journée ne peut pas mieux commencer. Je me sens légère depuis hier soir. Le téléphone sonne, gâchant mes souvenirs de la nuit dernière.

- Hélène Tyler, je vous écoute.

- Bonjour Hélène, vous allez bien ?

Je suis soulagée en entendant la voix de Peter.

- Bonjour Peter, oui je vais très bien et vous ?

- Moi ça va, excusez-moi mais je dois vous parler de...enfin vous savez "le problème".

Oh, j'en avais oublié le problème. Tout était si calme ces derniers temps.

- D'accord, mais pourquoi j'ai le sentiment qu'il n'y a pas de bonnes nouvelles ?

- Car c'est la vérité, j'ai regardé les téléphones de ces filles, il n'y avait rien à par les mails et impossible d'en localiser la provenance. Avez-vous reçu quelque chose depuis ?

- Je vois. Non, rien du tout de mon côté.

- Passez-moi John s'il vous plait. Il faut que je l'informe.

- Oui, oui bien sûr tout de suite.

Je transfère l'appel sur la ligne de John. Cette histoire est vraiment tordue. Qui peut bien m'en vouloir au point de faire tout ce cinéma ? Ce qui est sûr c'est qu'on veut me faire du mal mentalement. Mais pourquoi ? Je fais toujours en sorte de ne déranger personne. Même les anciennes conquêtes de John n'avaient pas l'air d'être prêtes à me torturer. Bon, hormis les trois autres. Non il y a quelque chose qui n'est pas logique. Je vais devoir faire attention à ceux qui m'entourent.

Je passe la matinée à repartir les rendez-vous de John, ce qui m'a poussé à appeler certains clients et à trier certaines informations sur des affaires en cours. John et moi nous sommes allés faire des analyses ce midi, au lieu de retourner au boulot de suite, on a décidé de déjeuner. Il m'a amené dans un restaurant. Alors qu'on vient de finir de manger, il me regarde bizarrement en buvant son café.

- Qui y a-t-il ?

- Rien de particulier, je te trouve apaisée c'est tout.

Il est vrai que je me sens bien aujourd'hui.

- Je le suis.

- Puis je te demander pourquoi ?

- Parce que je suis bien.

Pourquoi devrait-il y avoir une raison ? Il sourit, je le sens mal. Il a une idée derrière la tête.

- Tu sais quoi ? On va jouer un peu.

Oh j'en étais sûre, pourtant il m'intrigue grandement.

- Ne me dis pas que tu veux me prendre devant tous ces gens, si ?

Je dis cela sur le ton de la plaisanterie, seulement le fait qu'il fixe mes lèvres me montre qu'il ne l'a pas pris ainsi.

- Oh je suis sûr que ça ne te déplairait pas bébé.

Soumets toi à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant