16. Premier baiser

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Alec

En soirée, Devon m'invita à rejoindre son groupe d'amis dans un club lounge au bord de plage. J'avais accepté, Elena m'ayant pressé de venir. Lorsque j'en parlais à Killian, il eut une drôle d'expression et finit par refuser l'offre, prétextant qu'il était fatigué et peut-être même un peu malade. Son refus me rendit confus et déçu, j'aurais aimé qu'il vienne et passe une soirée avec les amis que je m'étais faits, mais s'il couvait réellement quelque chose, il était préférable qu'il se repose.

Le Beach Club était un endroit sympa, restaurant et bar lounge avec musique. La terrasse était surplombée par des draperies blanches et tous les fauteuils et canapés étaient couleur bois et blanc. C'était chic. J'étais assis à côté de Devon, Elena sur mes genoux et mon cerveau, très loin d'ici. L'inquiétude me gagnait de minute en minute sans comprendre pourquoi. Même si Killian était malade, ce n'était pas grave ! C'était un adulte, il n'avait pas besoin qu'on lui tienne la main, me sermonnais-je. Néanmoins, je me faisais du souci. J'aurais aimé savoir comment il allait alors je sortis mon téléphone pour m'assurer de son état.

Puis je regardais ce foutu portable toutes les dix minutes, mais aucune réponse ne s'afficha sur mon écran. Je commençais à sérieusement m'impatienter, une boule d'angoisse dans le ventre. Je prenais sur moi, je me freinais dans mon envie de le rappeler. Bon sang, je n'étais pas sa mère, ni sa copine ! Son mec tu veux dire...

— On bouge ? me susurra Elena dans l'oreille.

— Maintenant ? Où ça ?

— On peut trouver un coin tranquille quelque part.

Devon, assis juste à côté de moi, avait dû nous entendre puisqu'il nous jeta un coup d'œil, le sourire aux lèvres. Malgré la musique, il avait parfaitement compris, Monsieur avait une excellente ouïe. Il s'approcha de moi et me chuchota dans l'autre oreille :

— À côté des toilettes des mecs, il y a un recoin avec une porte donnant sur un placard.

— Comment tu sais ça ?

— L'expérience, mon pote, me répondit-il.

— Et c'est toujours ouvert ?

— 1346, c'est le code.

Je rigolai face à cette réponse qui impliquait tellement de choses. Je ne demandais pas comment il avait eu le code, cela nous aurait menés à une conversation des plus intéressante, mais qui aurait retardé mon moment avec la demoiselle assise sur moi. Et j'avais foutrement besoin de m'évader et d'arrêter de réfléchir trop. Je soulevai Elena pour la poser au sol, lui pris la main et partis chercher ce fameux placard.

⚠️ Scène érotique.
Comme à notre habitude, nous étions surexcités, et pressés. Les habits d'Elena volèrent dans tous les sens, son haut, son soutien-gorge, son pantalon et sa culotte. Pour ma part, je ne défis que la fermeture éclair de mon jean. Je l'assis sur le rebord d'une table après avoir poussé les produits ménagers qui se trouvaient dessus et entrepris les préliminaires.

J'adorais son odeur et son goût alors j'y mettais du cœur à l'ouvrage, j'étais d'humeur à faire plaisir, prenant mon temps pour la titiller. Bouche, lèvres, langue et dents se mirent en action jusqu'à ce qu'elle jouisse sous ma langue. Elle me tira par les cheveux et me pressa de passer à l'étape suivante, ce que je m'employais à faire sans protester. Elena me tendit un préservatif et je l'enfilais.

L'excitation parcourait mes veines et je m'enfouis dans son sexe humide, aux parois chaudes et serrées. La sensation était divine et je soufflai un juron. Je décidai que la patience avait atteint ses limites, plus d'attente, je pris ce dont j'avais besoin. Les gémissements d'Elena, ses ongles enfoncés dans mes épaules m'indiquèrent clairement qu'elle n'avait rien contre mon égoïsme du moment.
⚠️ FIN Scène érotique./

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